« Dans le sud marocain, des Français ont été enlevés par l'armée de libération, la plus part ont été libéré.
Le dernier relâché est le Lieutenant Perrin.
Mais, nous sommes encore sans nouvelles de quatre Français, le Capitaine Moureau, enlevé le 22 juin 1956,
un ingénieur des Mines, le policier M. March, et, M. Amena, enlevés vers la même époque que le capitaine... »
marocaines et tunisiennes, prit exceptionnellement la parole à la tribune.
« Je crois devoir rappeler d'abord à l'Assemblée,
que du 2 mars 1956, date à compter de laquelle la responsabilité de l'ordre public, a été progressivement transférée
aux autorités marocaines, à la fin du mois de novembre 1956, 87 français ont été enlevés, 83 ont été libérés..... »
« De fait, les autorités françaises en Algérie ont signalé la disparition dans les départements Oranais, depuis le 1° octobre 1955,
de douze civils et vingt et un militaires dont on est toujours sans nouvelles...
La liste des personnes disparus en Oranie a été communiquée au Gouvernement Marocain...
C'est dans cet esprit que le Gouvernement Français vient de proposer au Gouvernement Chérifien
qu'une nouvelle enquête sur ces douloureuses affaires soit effectuée au Maroc par une commission franco-marocaine présidée
par un délégué de la Crois Rouge Internationale. ».
près de Maison carrée, c'est là que disparait Hamadi Abdelkader, un des 175 disparus du livre.
datée du 5 septembre 1957, concernant Abderrhamane Bouaziz, due à l'initiative de maitre Ali Khodja, et de Paul Teitgen
arrêtes entre le 11 mars et le 27 juin 1957, et son tortionnaire, le Lieutenant Curutchet.
M. Vidal-Naquet précise que c'est le président M. Delavignette qu'il l'avait noté.
car j'ai sous les yeux, le journal du parti communiste international (trotskyste),
La Vérité, N° 457 du 3 Mai 1957, qui faisait sa une avec le procès des tortures,
en réalité, il s'agissait du procès contre le journal communiste, pour injures et diffamation.
« Une mise en scène macabre fut alors organisé pour faire croire à la disparition de Zeddour.
Le corps ficelé, mis dans un sac, lesté avec 70 kg de plomb, est jeté à la mer au large d'Alger.
En même temps un rapport était établi, qui déclarait que Zeddour Belkacem s'était évadé.
Malheureusement, pour les policiers, un promeneur devait découvrir à l'embouchure du Hamiz, le corps de Belkacem. »
c'est Zeddour Belkacem, mais il n'y l'un ni l'autre ne figure à l'Etat Civil, comme d'ailleurs Hamadi Abdelkader.
qui lui a annoncé le suicide de son mari.
« Ma vie de femme s'est arrêtée le 23 mars 1957.
C'était un dimanche. Mon plus jeune frère est arrivé en criant : « Ali s'est suicidé. »
Il tenait un journal à la main ....
Ils ont tué mon frère et mon père.... »
a été édifié, dès 1959, avec le livre « Les disparus », puis, « La Pacification » en Février 1960, « Le Témoins », en Mai 1960,
et, en 2002, pour officialiser, le récit de Djamal, un témoin incontournable, j'ai nomé M. Farnoux Abel-Marcel, demeurant à Vanves, 2 avenue du Parc.
à cette élucubration, on trouve dans le récit d'une vie, « Un homme de liberté. Itinéraire de la vie d'Abel Farnoux. »
« Duval? Un modéré. Lui aussi est visé.
Farnoux ne réalise pas à quel point le cercle se referme. Ici et là, les arrestations se multiplient.
Elles sont encore sans rapport avec lui, mais parfois des noms qu'il connait allongent la liste.
Parmi les proches d'Abdelmalik Amrani, l'ingénieur algérien qui le seconde chez SFRA,
on relevé son frère, André Amrani, ou encore son beau-frère Maître Ali Boumendjel.... »
des affaires étrangères, pour les besoins de l'office des Postes télégrammes et téléphones du Maroc, pour une période de 5 ans.
« J'étais parti à Dakar, afin de négocier avec Jean Bidaut, le directeur général des PTT, la fourniture d'émetteurs de type UNIFRA .....,
En rentrant fort tard, je trouve un message urgent selon quoi je devais appeler notre domicile.
Malgré l'heure, Yvette me répond tout de suite.
Je sentais qu'elle était très émue.
Tu devrais revenir immédiatement, me dit-elle. Il y a eu des arrestations à l'Usine... »