ALGERIE - 1954 - 1962




 

 Catégorie voyage     Djamal     Amrani

 
  • Bizarre vous avez dit bizarre !!!

     
    • Sauf qu’à Birkadem, il n'y avait pas de ferme Perrin.
       
        • Sur les lieux, plus ou moins indiqués dans le livre de Hafid Keramane,
          il y a la propriété Foissin, ou plutôt, « Khaznadar », de l'ancien trésorier du Dey, transformé en propriété viticole vers 1911,
          avec ses quatre cuves de fermentation en béton de 3 à 4 mètre de haut, et des cuves de stockage du vin.
           
        • Cette propriété a été « nationalisée » en 1963.



  • KHAZNADAR   ou Propriété FOISSIN à Birkadem 1911-1963.


    KHAZNADAR Propriété FOISSIN à Birkadem 1911-1963  Menteur

     

  • Le mercredi 17 juillet 1957, à l'assemblée nationale, le député Raymond Bronne déclarait :
     
          « Dans le sud marocain, des Français ont été enlevés par l'armée de libération, la plus part ont été libéré.
            Le dernier relâché est le Lieutenant Perrin.

            Mais, nous sommes encore sans nouvelles de quatre Français, le Capitaine Moureau, enlevé le 22 juin 1956,
            un ingénieur des Mines, le policier M. March, et, M. Amena, enlevés vers la même époque que le capitaine... »


           
      • Le débat, sera surtout orienté, vers le capitaine Moureau, dont on ne retrouvera jamais le corps.
         
      • Mais, répondant, à cette interrogation de M. Bronne, M. Emile Claparède, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, chargé des affaires
        marocaines et tunisiennes, prit exceptionnellement la parole à la tribune.
         
            « Je crois devoir rappeler d'abord à l'Assemblée,
              que du 2 mars 1956, date à compter de laquelle la responsabilité de l'ordre public, a été progressivement transférée
              aux autorités marocaines, à la fin du mois de novembre 1956, 87 français ont été enlevés, 83 ont été libérés..... »

             
      • La plus grande partie de l'intervention du secrétaire d'état, concerne le Capitaine Moureau, qui avait fait l'objet d'articles de presse délirants.
         
      • Mais, il précise un peu plus loin.
         
            « De fait, les autorités françaises en Algérie ont signalé la disparition dans les départements Oranais, depuis le 1° octobre 1955,
              de douze civils et vingt et un militaires dont on est toujours sans nouvelles...

              La liste des personnes disparus en Oranie a été communiquée au Gouvernement Marocain...

              C'est dans cet esprit que le Gouvernement Français vient de proposer au Gouvernement Chérifien
              qu'une nouvelle enquête sur ces douloureuses affaires soit effectuée au Maroc par une commission franco-marocaine présidée
              par un délégué de la Crois Rouge Internationale. ».

             
      • Nous sommes le 17 juillet 1957 !!!!
         
          • Ils a trente-trois disparus civils et militaires à la frontière marocaine.
             
          • Et une liste existe dans les archives des affaires étrangères, il ne me reste plus qu’à la trouver !!!



  • Texte du journal Officiel du 17 Juillet 1957.


    Journal officiel du 17 juillet 1957  Menteur

     

  • Incroyable !!!
     
    • En Décembre 1959, Vidal-Naquet et consort, nous proposaient : « Le Cahier Vert expliqué ».
       
      • Une suite de Vingt-neuf pages, dénonçant les tortures des parachutistes, et de l'Armée.
         
      • On retrouve par ordre dans les nominations :
         
        • Michel Fechoz, et sa bombe de la rue Thébes.
           
        • La Bataille d'Alger avec :
          • Les 950 assignations à résidence pour la seule journée du 8 janvier 1957.
          • Le camp de Beni-Messous, et ses disparus, enterrés au bulldozer dans la forêt de Baïnem.
          • En Février, La villa des Sources, avec son tribunal présidé par le colonel Fossey-François, et sa victime, le buraliste Chaouch.
          • En Mai 1957, le torturé, noyé Beraouala Kader, retrouvé dans un fût métallique, près d'Alger, à Alger-Marine.
          • Le Centre de torture et d'assassinat, au lieudit « les Trois-Caves »,
            près de Maison carrée, c'est là que disparait Hamadi Abdelkader, un des 175 disparus du livre.
          • La demande de recherche,
            datée du 5 septembre 1957, concernant Abderrhamane Bouaziz, due à l'initiative de maitre Ali Khodja, et de Paul Teitgen
          • et enfin, le scoop des nominations :
             
            • Les caves à vin à Aïn-Isser, à MouzaIäville, à Mercier-Lacombe, où sont asphyxiés 90 musulmans,
              arrêtes entre le 11 mars et le 27 juin 1957, et son tortionnaire, le Lieutenant Curutchet.
              M. Vidal-Naquet précise que c'est le président M. Delavignette qu'il l'avait noté.
               
  • M. Vidal-Naquet, et M. Benjamin Stora, sont des grands spécialistes des copier/coller.
     
  • Je pourrais sans aucune difficulté, répondre et argumenter chaque point du paragraphe précèdent, mais j’aurai besoin de plusieurs pages...
     
  • Toutefois, je vais argumenter deux de ces points.
     
    • Revenons sur le disparu et sur le mort dans le fût métallique.
       
        • Pas de chance pour Vidal-Naquet et consort,
          car j'ai sous les yeux, le journal du parti communiste international (trotskyste),
          La Vérité, N° 457 du 3 Mai 1957, qui faisait sa une avec le procès des tortures,
          en réalité, il s'agissait du procès contre le journal communiste, pour injures et diffamation.
           
        • Mais dans cette immense Une, on retrouve ce paragraphe :
           
              « Une mise en scène macabre fut alors organisé pour faire croire à la disparition de Zeddour.
                Le corps ficelé, mis dans un sac, lesté avec 70 kg de plomb, est jeté à la mer au large d'Alger.
                En même temps un rapport était établi, qui déclarait que Zeddour Belkacem s'était évadé.
                Malheureusement, pour les policiers, un promeneur devait découvrir à l'embouchure du Hamiz, le corps de Belkacem. »

               
    • Sans commentaire...
       
      • Beraouala Kader,
        c'est Zeddour Belkacem, mais il n'y l'un ni l'autre ne figure à l'Etat Civil, comme d'ailleurs Hamadi Abdelkader.



  • Livre de Vidal-Naquet.


    livre Vidal-Naquet Le faussaire 1957  Menteur

     

  • Revenons au Poète Menteur

     
    • Djamal Amrani, prétend avoir été torturé et mis en prison, lors de l'arrestation et du « suicide » Ali Boumendjel.
       
        • Pourtant, madame Malika Amrani, veuve de maitre Ali Boumendjel, affirme, que c'est son plus jeune frère,
          qui lui a annoncé le suicide de son mari.
           
        • Elle a toujours déclaré, dans ses entretiens, en 2001; avec Florence Beaugé, et ensuite, avec Malika Rahal :
           
            « Ma vie de femme s'est arrêtée le 23 mars 1957.
              C'était un dimanche. Mon plus jeune frère est arrivé en criant : « Ali s'est suicidé. »
              Il tenait un journal à la main ....
              Ils ont tué mon frère et mon père.... »

             
        • Donc d'après Malika Boumendjel, Djamal n'était pas en prison, comme il le prétend.
           
        • Elle aussi parle de son frère Dédé.
           
        • Malgré une recherche sur plus de quarante années, 1919 jusqu'a 1962, pas la moindre trace de André Maurice Amrani.

           
    • On trouve la trace de Djamal Amrani, début 1958, à Paris, dans le sillage de Jean Senac.
       
    • On la retrouve, dans une lettre d'avril 1958, d' Abdezine Brahimi, qui écrit à Djemal, pour lui dire que son frère a bien reçu sa lettre en prison.

       
  • Cet amalgame, des familles Boumendjel, Amrani, Sheli,
    a été édifié, dès 1959, avec le livre « Les disparus », puis, « La Pacification » en Février 1960, « Le Témoins », en Mai 1960,
    et, en 2002, pour officialiser, le récit de Djamal, un témoin incontournable, j'ai nomé M. Farnoux Abel-Marcel, demeurant à Vanves, 2 avenue du Parc.



  • Lois et Décrets Farnoux Abel Marcel.


    Lois et Décrets Farnoux Abel Marcel. 1957  Menteur

     

  • Revenons au livre du super héros de la bataille d'Alger.

     
        « J'étais parti à Dakar, afin de négocier avec Jean Bidaut, le directeur général des PTT, la fourniture d'émetteurs de type UNIFRA .....,
          En rentrant fort tard, je trouve un message urgent selon quoi je devais appeler notre domicile.
          Malgré l'heure, Yvette me répond tout de suite. Je sentais qu'elle était très émue.
          Tu devrais revenir immédiatement, me dit-elle. Il y a eu des arrestations à l'Usine... »

         
    • Farnoux prend l'avion le lendemain matin, il fonce à l'usine pour constater l'arrestation de cinq collaborateurs.
       
      • Parmi eux, on trouve Pons et Amrani Abdelmalik.
         
      • Qui les a arrêtés ? demande Farnoux.
         
      • Les hommes du colonel Fossey-François...
         
      • Farnoux est déjà dehors. J'ai demandé une audition.
         
      • Le colonel Fossey-Francois le reçoit dans son bureau .... »

         
  • A lire ce récit, on n’a aucun doute, sur la véracité de la rencontre entre le colonel Fossey-Francois et le directeur de l'usine SFRA, M. Abel Farnoux.

     
  • Bizarre vous avez dit bizarre !!!

     
      • Premier mensonge du narrateur, Farnoux Abel n'était pas le directeur de la SFRA à Alger en 1957.
         
      • Deuxième mensonge, les arrestations, dont l’ingénieur Amrani Abdelkader, ont eu lieu le 18 juin 1957.
         
      • Et enfin, l'usine SFRA à Kouka, ne sera construite, qu'en 1960.
         


  • Paris-Presse du 19 juin 1957.

    Paris-Presse 19 juin 1957 Amrani