ALGERIE - 1954 - 1962




 

 Catégorie voyage     Djamal     Amrani

 
  • Bizarre vous avez dit bizarre !!!

     
      • Dans son livre, « Le Témoin »,
        le poète menteur, ne parle pas d'Amrani Abdelmalik, alors à quelle date est apparu ce nouveau miracle algérien.
         
          • Ce nouveau miracle, on le doit exclusivement à M. Abel Marcel Farnoux, ou à son narrateur M. Jean-Michel Riou.
             
          • C'est en 2002, que sort le livre : « Un homme de Liberté. Itinéraire de la vie d'Abel Farnoux »,
            l'année qui suit la sortie du livre de Paul Aussaresses, et du chapitre sur Maitre Ali Boumendjel.
             
          • Pourtant, le nom d'Abel Farnoux,
            apparait dans des centaines de livres à partir de 1982, à partir de cette date, son nom est associé aux socialistes et surtout à J.P. Chevènement.
             
        • Mais, pendant 20 ans, pas une seule fois, le nom Amrani Abdelmaklik n'apparait !!!
           
          • Il quitte le groupe Thomson en janvier 1981, puis, il fait partie de l'équipe de J.P. Chevènement, avant d'être le gourou d'Edith Cresson.
             
          • Bizarrement, on trouve le nom d'Abel Farnoux, dans un livre de 1962, sur les Procès du putsch d'Alger.
             
                « Le président fait ensuite donner lecture de lettres de M. Serge Bromberger, journaliste, du général Revers, de Abel Farnoux,
                  et de M. Eugene Mannoni, journaliste, et l'avocat général Reliquet se lève ... »

                 
            • Le tribunal juge un officier, le commandant de Saint-Marc.
               
            • M. Abel Farnoux, en 1961, témoigne en faveur du commandant de Saint Marc, qui en février 1957, participait à la bataille d'Alger,
              avec le colonel Fossey-François.
               
            • Vingt-un ans plus tard, il racontera qu'il a été « arrêté » par les parachutistes du général Massu, en février 1957.

               
      • Quel sacré menteur cet Abel Farnoux. !!!
         



  • Arrestatin des fameux Libéraux de la guerre d'Algérie, dont Nelly Forget , 7 Mars 1957. .


    Le Monde 8 Mars 1957 arrestation Nelly Forget
    Le Monde 8 Mars 1957 arrestation Nelly Forget

     

  • C'est en 2002, qu'on trouve pour la première fois, le nom Amrani Abdelmalik, associé à la bataille d'Alger, et à Ali Boumendjel.
     
    • Les archives de Matignon, nous précise que M. Abel Marcel Farnoux, était aux P.T.T. jusqu'en 1957, sans préciser le mois, puis ensuite,
      il est chez CSF, où il est chargé de la fabrication et de l'installation du matériel des transmissions.

       
  • Rendons à César ce qui appartient à César.
     
    • Oui, pendant la bataille d'Alger, la famille Farnoux, à subit un tout petit désagrément, en février 1957, lors de l'arrestation de Nelly Forget,
      qui comme Yvette Braumann épouse Farnoux, avait fait l'école des Surintendantes d'Usines, et qui était une amie de Germain Tillion.
       
    • Mais, heureusement, Yvette Farnoux n'avait pas trempé dans l'assistance aux tueurs du FLN.
       
      • La gentille Nelly Forget, avait permis à la poseuse de bombe du Coq Hardi, la communiste Raymonde Peschard, de prendre la fuite,
        mais pas pour longtemps, elle sera abattue en Novembre 1957.
         
      • En quelques instants la communiste Raymond Peschard, et ses complices féminines avaient ôté la vie à quatre femmes :
         
        • Madame Georgette Bonnan, 57 ans,.
        • Madame Jeanne Temine 50 ans.
        • Madame Marguerite Bourut 37 ans.
        • Une dame âgée de 60 ans, qui ne sera pas identifiée, et fait plus de 40 blessés graves,
          dont Melle Bourut, âgée de 20 ans, touchée aux poumons.



  • Journal d'Alger 27-28 Janvier 1957.


    Journal d'Alger 27-28 janvier 1957  Menteur

     

  • Bizarre vous avez dit bizarre !!!
     
      • Pourtant, dans son livre, « Une affaire Française : Ali Boumendjel », l'historienne Madame Malika Rahal, écrivait :
         
            « Pourquoi Abdelmalik Amrani, fait-il partie des personnalités isolées?
              Probablement en raison de ses relations avec Abel Farnoux dont il est un des proches collaborateurs... »

             
  • Alors qui ment dans cette histoire !!!
     
        • Abel Farnoux,.
        • Malika Rahal.
           
    • Un livre qui raconte la vie d’un résistant déporté, n'est pas forcement une preuve historique.
       
  • Dans son livre Abel Farnoux, nous d'écrit la « naissance » de l'usine SFR Afrique d'Alger.
     
        « M. PONS est chargé des études techniques.
          M. Ferraud de la production.
          M. Abdelmalik Amrani du recrutement de personnel. »

         
    • Mais, le scoop de cette farce, c'est le passage suivant, suite à une commande, sans doute de l'armée française :
       
          « Bientôt, il faut s'agrandir, recruter.
            Farnoux confie cette mission à Amrani.
            Il le charge de recruter du personnel algérien.
            Ou? Comment ? demande Amrani.
            Dans les rues d'Alger, répond Farnoux, Ils seront sans expérience…. »

           
    • Oui, il y avait bien une usine SFR.... Mais à Cholet.
      D'ailleurs, le journal Le Monde de juin 1957, fête la sortie du 1.500° poste émetteur-récepteur portable AN PRC 10 A,
      construit par la Société Française Radio-électrique, SFR à Cholet.
       
  • Une usine SFR Afrique sera créé à Kouba en 1960, mais pas 1956 !!!!!



  • Journal Le monde Juin 1957.


    Journal Le Monde Juin 1957  Menteur

     

  • Djamal Amrani, nous raconte que son frère André, travaillait pour la SFRA.
     
    • Mais pas un mot sur son autre frère qui lui travaillait réellement pour cette société de radio, Amrani Abdelkader.
       
    • Le frère de Djamal, Amrani Abdelkader, sera bien arrêté,
      mais en juin 1957, et par le 1° RCP, alors que M. Abel Farnoux occupait sans doute, son premier poste à la CSF.
       
    • Il sera uniquement inculpé, de réparation de matériel pour le FLN, et, il sera rapidement libéré avec l'arrivée du général De Gaulle.

       
  • Il y avait bien, une petite usine de radio, qui était le fournisseur de la fameuse SFRA, voici sa petite histoire :
     
    • En 1946, M. Jean Auguste Clément Renault, né à Fécamp (Seine Maritime), s'installe à Alger.
      Il ouvre au 45 de la rue de Constantine, un commerce de vente et réparation de postes de radios.
       
    • Quelques mois plus tard, il crée la SARL RENAULT RADIO, au 2 de la rue Pacaud, qui comporte un atelier de
      fabrication de postes de radio d'intérieur, et d'équipements téléphoniques.
       
    • La petite société s'agrandit et s'installe rue Camille Buguet,
      là sont fabriqués, des transformateur radioélectriques, des alimentions, des chargeurs, ainsi que des pièces pour émetteur radio.
       
        • Les principaux clients de l’entreprise étaient :
           
          • SFRA filiale de CSF rue Guiauchain à Belcourt.
          • TRTA filiale de TRT France, rue d'Amourah au Hamma.
          • THOMSON Alger, Radiola, Philips...
          • et l'Armée des transmissions, ainsi que l'Armée de l'Air.
             
    • Cette usine employée plus de 60 personnes.
       
    • En 1956, Renault Radio était la seule entreprise de fabrication de postes radioélectriques appelés alors postes TSF.
       
        • Cette petite usine fermera ses portes,
          le 3 mai 1962, suite à l'enlèvement de son PDG : M. Jean Auguste Clément Renault, dont on ne retrouvera jamais le corps.



  • Nomination de M. Abdelmalik Amrani le 23 Septembre 1962.


    Journal officiel du 23 Septembre 1962  Menteur

     

  • Il y a bien eu un vol de matériel, à SFRA, mais c'était à l'usine SFRA de Kouba, contruite en 1960.
     
    • En février 1962, elle fera l'objet d'un vol de matériel, qui sera plus ou moins attribué à la fameuse Mission C.
       
        • Archives Aix en Provence, dossier n° 15208/687 :
           
          • Atteinte à la sûreté de l'Etat.
          • Vol de matériels radioélectrique à la Société française Radioélectrique Afrique (SFRA), à Alger Algérie.



  • Le Société Française de Radio-Electrique Afrique.

    Creation usine SFRA Kouba 1959

     

  • Je terminerai cette page par une petite phrase de Jean-Paul Sarthe sur l'Algérie :
        « Abattre un Européen,
          c'est faire d'une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé,
          restent un homme mort et un homme libre. »


         
  • C'était ça, les fameux Libéraux de la guerre d'Algérie.
     
  • Pour moi, un menteur, reste un menteur, même s'il a été un résistant ou un déporté.