Le boulevard Gambetta prenait sa source au 2 de la place de la Lyre, qui abritait le célèbre marché du même nom.
Après les escaliers de la place de la Lyre, il montait par paliers successives, jusqu'à la rue Montpensier, et sa fameuse école, pourtant ce boulevard était sans aucun doute, celui qui abritait le plus d'écoles, sur toute sa longueur :
Sur le premier palier, juste au-dessus des escaliers de la place de la Lyre, on trouvait au 4 du boulevard l'école de garçons, dite école Gambetta ou école Mailhes.
A l'angle de la rue Montpensier et du boulevard, se trouvait l'école de garçons Sarrouy avec ses deux portes d'entrées.
A l'angle de la rue El-Kinai et du boulevard, se trouvait l'école de fille, dite école Gambetta, mitoyenne de l'école Sarrouy.
Sur le dernier palier, qui donnait sur les tournants Rovigo, à gauche, il y avait l'école Maternelle, dite école du 111, dont l'entrée était sur les tournants Rovigo, de l'autre coté, se trouvait l'école indigène.
Si madame Florence Beaugé avait consacré quelques instants à interroger les anciens habitants de ce fameux boulevard, elle aurait appris que personne n'a jamais vu le moindre
parachutiste en cet été 1957, devant l'école Sarrouy.
Les témoignages de deux personnes, qui habitaient, l'une au 22 boulevard Gambetta, et l'autre au 2 de la rue Montpensier, sont rigoureusement identiques :
ils n’ont jamais vu de parachutistes devant l'école Sarrouy.
Il y avait effectivement des parachutistes du 3° RCP, mais, ils étaient au 4 du boulevard Gambetta, c'est à dire à quelques escaliers de la place de la Lyre, là où ils garaient leurs jeeps, car le boulevard Gambetta, n'était pas carrossable. !!!!
Un palier du boulevard Gambetta, avec au fond le marché de la Lyre.
Epilogue.
Il semblerait que ce mythe de l'école Sarrouy, soit l'œuvre d'un journaliste, car qui en 1957, ou en 1958, pouvait avoir suffisamment d'informations pour écrire ces quelques lignes, qui figurent dans la double page sur le centre de tri de Ben-Aknoun :
Chapitre : Le Camp :
« Devant nous le camp très vaste s'étendait. (anciens baraquements où stationnèrent les soldats américains en 1945), et qui tint lieu d'école par la suite.»
Chapitre : Les Absents :
« Vint aussi F., sœur de M.I. (ranimée sous nos yeux à l'école Sarrouy), l'ainée d'une famille où le père était en prison, un sœur en fuite (fut blessée par les paras, qui assiégeaient la ferme où elle tentait, avec B.S, de remonter un réseau. B.S. fut tué. »
Chapitre : Avec les « bérets verts » :
« Au début de Septembre, les « bérets rouges » du colonel Bigeard partirent en opération dans le Sud, nous laissant toujours derrière nos grillages. »
NOTE :
Pour le camp, il y avait bien des G.I., mais pas en 1945, mais en 1942, et, ce n’est pas à Ben-Aknoun, mais à Ben-Rouilah,
ce camp avait comme numéro de code : APO 034.
Nous présenterons tous les preuves dans une autre page consacré à Huguette alias Esméralda.
Chronologie :
Dans la nuit du 5 au 6 Août 1957, arrestation de Bakel Saïd (B.S.), et de Malika Ighilariz (M.I.), sœur de Louisette.
Le 6 Août au matin arrestation de Ghandiche Hacène dit Zerrouk.
Le 30 Août 1957, évasion de Saïd Bakel.
Le 29 Septembre 1957, suite à une information, deux sections du 1° REP, partent pour Chelbi, à vingt kilomètres d'Alger, déloger trois membres de la Z.A.A. Saïd Bakel et deux autres complices seront abattus lors de l'assauts de la ferme, Louisette Ighilariz sera blessée, et conduite à l'hôpital Mustapha.
Alors, quel est le rédacteur de cette double-page !!!!
Donc, après les torturés de l'impasse de la grenade, après le poignard du lieutenant Le Pen, après les torturés de l'école Sarrouy, et le Mythe de Ourida Meddad, la brillante journaliste du Monde, continua avec Louisette Ighilariz, torturé par le général Massu, rien n'arrête la brillante journaliste !!!
Mais, qui connaissait Louisette Ighilariz, avant la publication de l'article de Florence Beaugé, dans Le Monde du 20 Juin 2000 !!!
Le 3° RCP Août 1956 Préparation des unités aéroportées pour Suez.