ALGERIE - 1954 - 1962




 

 Catégorie voyage     Le   général   de   Bollardière,     le   chevalier   blanc.

 
  • Note :
     
    • Je me dois de rectifier quelques « mensonges » du Chevalier Blanc.
       
    • La 531e DBFA, n’a pas relevé, dans les postes des contreforts de l'Atlas blidéen et dans la Mitidja, des unités opérationnelles,
      mais elle a créé des postes sur le secteur de la route nationale N29, entre L’Arba , Rivet, et le Fondouk, comme nous le précise
      le capitaine Loustau, dans son livre, et JJ.SS. dans ses lettres à Pierre Mendès France.
       
  • De ces folkloriques commandos noirs,
    je n'ai pu retrouver qu'une seule photo officielle, si on peut dire, car y figure le ministre résidant Robert Lacoste et l'incontournable JJ. SS.


  • Seule et unique représentation d’un défilé de mode des Commandos Noirs Octobre 1956.

    défilé de mode des Commandos Noirs Octobre 1956 Robert Lacoste, Jean-Jacques Servan-Schreiber.  Menteurs

     
  • Chronologie du gros mensonge du chevalier blanc :
     
    • Dans son livre, il écrivait en 1972 :
       
      • Page 96 :
         
            « Je lui racontai ce que Mairey avait écrit au Président du Conseil le 2 janvier 1957.

              Or, en ce même mois de janvier 1957,
              quelques jours après le rapport Mairey, l'ordonnance confiant les pouvoirs de police à l'Armée était signée : la Bataille d'Alger ... »

             
    • On sait maintenant que le rapport Mairey du 2 janvier 1957 est bidon.
       
      • D’ailleurs, il aurait fallu simplement
        que Vidal-Naquet lisent les journaux d'Octobre 1956, pour découvrir la visite à Alger de MM. Mairey et Wybot à la demande de Robert Lacoste,
        cette visite a eu lieu le 8 octobre 1956 et pas le 10 décembre 1956, comme il l’écrit dans son livre !!!...
         
      • Le journal Le Monde publiait cet article :
         
        • Le 9 octobre 1956 :
           
            « M. Mairey, directeur général de la sureté nationale, et M. Wybot, directeur de la DST sont venus en Algérie avec l'agrément du
              ministre résidant, non pour enquêter sur des événements qui préoccupent la presse, mais en tant que chefs de service... » .


             
    • Le 10 Février 1957, Max Lejeune, au cours de l'exposé sur les méthodes de pacification, présentées par le Général de Bollardière, déclarait :
       
            « Qu'il était dommage de voir les militaires,
              faire le métier des civils, alors qu'ils seraient mieux employés à pourchasser les bandes rebelles dans les djebels. »


             
      • Cet aparté sera confirmer par le colonel Barberot, dans son livre, il précisera que Robert Lacoste était également présent.
         
      • Livre Malaventure en Algérie, de 1967, je le cite :
         
        • Page 189 :
           
              « Devant le ministre, le secrétaire d'Etat, le général commandant en chef (Salan), le préfet M. Barret I.G.A.M.E. d’Alger),
                le général de Bollardière expliquait pour la centième fois, un plan qui n'était, soulignait-il, que l'application des
                directives gouvernementales.

                Max Lejeune l’avait interrompu, pour poser des questions de détail :
               
                - combien de gendarmes ici ?
                - combien d'exactions la semaine dernière dans le quartier .. »

                 
      • Note :
         
        • Nous sommes en février 1957, les commandos noirs ont disparu, du fait de la libération des rappelés de la 531e DBFA,
          et le général Bollardière dispose de troupes aguerris. Il ne peut plus invoquée le problème des fusiliers de l'air.

           
    • Le 7 mars 1957, il est reçu à sa demande par le général Massu, on connait l'histoire de leur désaccord.
       
      • Ce jour même, il adresse une lettre au général Salan,
        pour lui signifier ses griefs concernant son commandement, son manque de moyens en hommes, en officiers, et son désaccord avec Massu.
         
      • Il demande à être relevé de ses responsabilités et d'être remis à la disposition du commandement en France.
         
      • Suite à cette lettre, le général Salan, demande l’avis du général Massu.
         
    • Le 8 mars 1957.
       
      • Massu lui répond via son chef hiérarchique, le général Allard.
         
        • Il reprend chaque grief en les détaillants :.
           
          • Grief sur l’organisation mise en place le 7 Janvier 1957, après la nomination de Massu en Z.N.A.
             
            • Il rappelle que c’est le général Salan qui en dernier lieu, à décider de la nomination du général Huet, au-dessus du général de Bolladière.
            • il précise que le général de Bollardière,
              n’est venu à aucune réunion hebdomadaire à la préfecture d'Alger, chaque samedi, il y envoyait soit Barberot soit, le sous-préfet Ferret.
               
          • Le grief de Max Lejeune.
             
            • Massu précise qu’à la suite de l’inspection ministérielle du S.E.A.B.,
              M. Max Lejeune ne lui avait pas caché sa totale désapprobation des méthodes du général de Bollardière.
               
          • Il rappelle la directive du 18 février 1957 du général de Bollardiéré,
            et, confirme que l’entretien d’une heure avec de Bollardiére, du 7 mars 1957, c’est terminée par cette phrase « Je méprise ton action ».
             
      • Le général Allard, transmet immédiatement la lettre de Massu,
        il partage entièrement l’opinion du général Massu et appuie fortement la demande de relève de Bollardière.
         
        • Il conclue par :
           
            « Ayant des divergences de vues avec son chef direct, le général de Bollardière aurait dû demander mon rapport, il ne l’a pas fait.

              En conclusion, je demande instamment que le général de Bolladière soit relevé au plus tôt de son commandement, .
              ce qui me permettra par ailleurs de mettre de l’ordre dans l’organisation du commandement de la zone.»

             
    • Le 10 mars 1957..
       
      • Le général Allard, commandant le corps d'Armée d'Alger,
        reçois, le Général de Bollardière, qui confirme sa demande et sollicite l'octroi d'une permission de 30 jours.
         
      • Jacques Allard rédigera en date du 28 mars 1957, un rapport, en détaillant l'ensemble des trois griefs, et en précisant que de Bollardière,
        dès suite de vieilles rivalités en tant que parachutiste, n'admettait pas d'être sous les ordres de Massu.
         
      • Allard précise que les trois griefs sont :
         
        • 1) Désaccord sur la réorganisation du commandement,
            avant le 1er janvier 1957, il dépendait directement du général commandant la division militaire d'Alger.
        • 2) Désaccord de fond concernant Massu.
        • 3) Il n'avait pas admis, les remarques formulées par Max Lejeune au cours de l'inspection du 10 février 1957.
           
      • Allard ajoute que les mois passés avec la 531e DBFA, et surtout avec son encadrement, on pesait sur le moral du général de Bollardiére.
         
    • Une note du général Loth, en date du 29 mars 1957,
      précise que lors de plusieurs inspections, en janvier et février 1957, dans le secteur du général de Bollardière, il a établi que le Général commandant
      le S.E.A.B. disposait d'un nombre suffisant d'Officiers. ( il avait fait plusieurs demandes réclamant plus d'officiers).
       
      • Elle précisait que dans les trois sous-secteurs, de Bollardière utilisait des officiers des unités non territoriales, mises temporairement
        en superposition, et susceptibles d'être retirées après un bref préavis.
         
      • Il a été demandé au général de Bollardière de mettre de l'ordre dans cette organisation.
         
      • Le nombre d'officiers disponibles dans son secteur s'élevait à 45 officiers, il était largement suffisant.


  • Algérie le secrétaire d'Etat Max Lejeune Septembre 1956.

    Algérie  le secrétaire d'Etat Max Lejeune  Septembre 1956.

     


    Journal Le Monde du 9 Octobre 1956 Visite à Alger de M. Mairey, directeur général de la sureté nationale.

    Le Monde 9 octobre 1956 Vidal-Naquet  Menteurs