ALGERIE - 2000 - 2030




 

 Catégorie voyage     L'affaire   Djamila   Boupacha   !!!

 
  • Au Palais de Justice à Paris, le mercredi 8 Mars 2023,
     
      • notre président/historien, Emmanuel Macron, conseillé par l'ignare de la guerre d'Algérie, Benjamin Stora, fait l'éloge de l'avocate
        du FLN, Madame Gisèle Halimi, il déclarait :

         
            « Elle a porté la cause de l'indépendance algérienne.

              Elle fut la procureure de ce que les autorités françaises de l'époque faisaient de la manière
             dont elles le faisaient. »


             
      • Notre président/historien aurait dû s’abstenir de prononcer le nom de Djamila Boupacha, soufflé par le Pied-Nickel de l’histoire de
        la guerre d’Algérie, notre grand prophète Benjamin Stora.

         
      • Notre président/historien aurait dû s’abstenir de déclarer, que Djamila Boupacha avait été torturée et violée par l’armée française.
         

Palais de Justice à Paris mercredi 8 Mars 2023

M. Macron le 8 mars 2023 Djamila Boupacha1960

 
    • Lors de éloge en « panthéonisation », était présent, le précédent président/motard François Hollande, celui qui a officialisé
      le massacre du pont de Clichy, le 17 octobre 1961, plus de 100 morts, sur ce pont.     Incroyable !!!
       
        • Pont , qui fut mis en service, le 15 Août 1869,
          et, immortalisé, en partie sur plusieurs chef-d ’œuvres du peintre Van Gogh, ces toiles datent de 1875.
           
        • Notre ancien président/motard était lui aussi conseillé par le prophète, Benjamin Stora.
           
  • Cette nouvelle repentance, de notre président historien, déclencha le tolet des familles de Harkis et des associations de Français d'Algérie,
        qui avaient encore en mémoires, les mensonges de l'avocate du FLN, Madame Gisèle Halimi.
     
        • Parmi ces contre-vérités, ils y avaient,
          le massacre d'El-Halia, et surtout le viol, de la militante du FLN, Djamila Boupacha, par l'armée française en février 1960.


         
      • Souvent la petite histoire d'un jour, rencontre la grande histoire.
         
        • Le Jeudi 11 Février 1960, le lendemain de l'arrestation de Djamila Boupacha, le journal L'Echo d'Oran, présentait sur sa Une,
          une photo de la jeune actrice Anglaise, Barbara Jefford, qui interprétait « Jeanne D'Arc » au théâtre « Old Vie » de Londres.
           
          • Le journaliste écrivait : « Vêtue de ses armures, et l'épée à la main, voici la Jeanne d'Arc….. Anglaise. »
             
        • Quelle coïncidence, quelques heures au paravent,
          la future Jeanne d'Arc N° 2, .était atrocement torturée par les méchants militaires de l'Armée française, à Ben-Aknoun.

           
        • Enfin ...... c'est ce que raconteront,
                à partir du 25 Mai 1960, les trois grâces : Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi, et Djamila Boupacha, et le comité Audin.
                 

  • La Jeanne d'Arc ..Anglaise Londres 10 février 1960

    Barbara Jefford,  la Jeanne d'Arc Anglaise 10/02/1960

     
        • Djamila Boupacha était-elle l'héroïne, la Jeanne d'Arc N° 2,
          comme présentée dans divers livres de Françoise Sagan, Simonne de Beauvoir et Gisèle Halimi, et immortalisée par Picasso.
           
            • Ou, plus simplement, était-elle une algérienne libérée, qui n'avait pas attendu, son mariage pour gouter aux plaisirs de l'amour,
              avec son amant, Omar Khali, comme d'ailleurs, les autres militantes du FLN, Zohra Driff, Djamila Bouhired, et consorts.

               
        • L'attention des forces de l'ordre sur Djamila Boupacha, a été provoquée, uniquement par la découverte de pellicules photographiques,
          représentant Djamilla et sa sœur, N'Fissa, dans une chambre, en compagnie de deux militants du FLN, en armes, dans la maison de
          son père à Dély-Ibrahim.
           
            • Malheureusement pour elles, un des figurants de la photo, peut-être Omar Khali, son amant, a été arrêté, en possession des dites pellicules.
               
            • Après une longue enquête du colonel du secteur Alger Sahel, la DST, arrête à Dely-Ibrahim, la future violée, car son compagnon
              de photo avait donné son nom et son adresse.
               
          • Avant la découverte de ces photos, mademoiselle Djamila Boupacha était la plus illustre des inconnues de la région Alger/Sahel.

             
        • Ainsi commence l'affaire de l'avocate Gisèle Halimi.

           
      • Alors, comment une illustre inconnue, peut-elle être la Jeanne d'Arc, numéro 2, de la révolution Algérienne ?
         
        • Comment, peut-elle faire la une des journaux pendant de nombreux mois ?
           
            • Tout simplement grâce aux mensonges de l'avocate militante du FLN, Madame Gisèle Halimi, qui en 1956, épouse le secrétaire
              de l'anticolonialiste notoire, Jean-Paul Sartre, dont l'épouse était Simone de Beauvoir.
               
          • Cette histoire commence le 17 mai 1960 à Alger, quand l'avocate du FLN, Madame Halimi, rencontre sa cliente Madame Djamila Boupacha.
             

    Extrait lors de l'audience du 18 juin 1960 à Alger.
    Demande de report du procès par le commandant Souiliard, commissaire du gouvernement.

    Extrait  lors de l'audience du 18 juin 1960 à Alger. Halimi et Boupacha

     
    • Chronologie d’un bobard.
       
        • Le 24 Mai 1960.
           
          • Dans le journal Le monde, le Comité Audin affirme qu'une musulmane accusée de tentative d'homicide aurait été torturée.

           
        • Le 25 Mai 1960.
           
          • Lors de la réunion organisée par le Comité Audin,
            salle des Horticulteurs, Madame Gisèle Halimi , nous décrit l'arrestation et les tortures subies par Djamila Boupacha.
             
                « Arrêtée le 10 février au domicile de ses parents,
                  elle est conduite « immédiatement » en compagnie de son père et de son beau-frère,au centre de tri d'El-Biar.

                  Après quatre ou cinq jours, elle fut transférée à Hussein-Dey.
                  C'était, m'avait-on indiqué, pour connaitre « le second degré », J'appris après ce que cela signifiait : tortures.... »

                 
            • Puis, suit la description détaillée des tortures subies par Djamila Boupacha.
               
            • Notre avocate termine la description des torture subies par :
               
                  « Djamila Boupacha fut empalée au moyen d'une bouteille , le sang coula longuement en abondances..... ».
                   
              • Elle précise également, que sa cliente a été présentée au juge d'instruction, le 15 mars 1960,
                et, qu'elle a été examinée par un médecin, car elle avait dit au juge d'instruction qu'elle avait été torturée.
                 
              • Sa cliente a déposé une plainte pour séquestration et torture, le 17 juin 1960.

                 
          • Cet article parus le 1 juin 1960, dans le journal communiste, « La Défense »,
            du Secours Populaire Français, a été rédigé par Pierre Solemé, Secrétaire Nationale du Secours populaire.
             
          • Dans un encas, au bas de l'article, il précise que M. Abdellaziz Boupacha a également été torturé au centre d'El-Biar.

             
          • Première version de la torture et du viol de Djamila Boupacha.
             
              • Pas de visite du docteur à El-Biar.
              • Pas de témoin à Hussein-Dey.

                 
        • Le 27 Mai 1960.
           
          • Gisèle Halimi, demande par lettre au président Maurice Patin, l’ouverture d’une enquête, concernant les membres de la famille Boupacha.
             
          • Elle précise : « Que sa cliente a été battue au domicile de ses parents, puis conduite à El-Biar, avec son père et son beau-frère.»
             
          • Le récit correspond exactement, mot pour mot à la conférence du 25 mai 1960, sauf le début de l'arrestation.
             
          • Dans cette lettre aucun nom de témoins !!!!

    Le Monde du 24 Mai 1960

    Comite Audin Mai 1960 Boupacha Djamila

           
        • Le 02 juin 1960.
           
          • Simone de Beauvoir lance un appel en faveur de Djamila Boupacha, militante du FLN défendue par l’avocate Gisèle Halimi.
             
            • Dans cet appel, l'anticolonialiste,
              nous décrit une nouvelle version de l'arrestation du 10 Février 1960, à Dély-Ibrahim, dans la maison de M. Abdellaziz Boupacha.
               
                  « Dans la nuit du 10 au 11 février, une cinquantaine de gardes-mobiles, de harkis, d'inspecteurs de police, firent irruption
                    dans le domicile où Djamila vivait avec ses parents.
                    Ils la battirent ainsi que son père et son beau-frère, et ils emmenèrent les trois suspects à El-Biar.

                    Là, les militaires, dont un capitaine parachutiste, piétinèrent Djamila et, lui défoncèrent une côte.

                    Cinq jours plus tard, elle fut transférée à Hussein-Dey, où trois harkis, deux militaires et trois inspecteurs en civil,
                    lui administrèrent « le second degré »

                   
              • Puis suit les détails des tortures endurées par la Jeanne d'Arc N °2.
                 
              • Après la liste des tortures, Madame Simone nous précise :
                 
                    « Un témoin, dont on connait le nom et l'adresse, l'a vue à Hussein-Dey évanouie, sanglante, trainée pars ses geôliers.
                      (Djamila était vierge).... »

                     
              • Un peu plus loin,
                Simonne, nous indique que Jeanne d'Arc, Abdelaziz, Ahmed Abdelli, ont été torturés en même temps, à Hussein-Dey :
                 
                    « Chacun a été témoin des traitements infligés à l'autre. »

                     
          • Deuxième version.
             
              • Pas de visite du docteur à El-Biar.
              • Mais, un témoin dont on connait le nom et l’adresse, l’a vue à Hussein-Dey, sanglante, trainée par ses geôliers.

                 
        • Le 11 Juin 1960.
           
          • La Tribune Socialiste publiée « un spécial Algérie », numéro 10.
             
            • Le titre : Djamila Boupacha, Vingt ans, il est signé par Louis Houdeville.
               
              • Dans cette version, M. Houdeville, nous précise :
                 
                  • Que des personnalités ont été contactées par l’avocate :
                     
                      • Edmond Michelet, Garde des Sceaux.
                      • André Malraux, ministre de la culture.
                      • Maurice Patin, président de la commission de sauvegarde.
                      • Le Procureur de la République d’Alger, demande pour remplacement de M. Bérard.
                         
                  • Que quatre personnes peuvent témoigner du martyre de Djamila Boupacha.
                     
                  • Que le père et beau-frère de Djamila, sont tous les deux torturés à l’électricité, à l’eau, par des coups, à Hussein-Dey.
                     
                     
                • Mais, toujours pas de visite du docteur à El-Biar.

                   
        • Le 16 juin 1960.
           
          • L’Express publie un petit encas.
             
            • Il concerne les états d’âme de la romancière à succès, qu’il qualifie de figure emblématique, d’un parisianisme littéraire, gauchissant,
              madame Françoise Sagan.
               
              • Pourtant l’Express s’étonne de l’article de la romancière à succès qui dénonce les tortures subies au « centre de tri » d’El-Biar,
                par une jeune femme de 22 ans.
                 
              • L’auteur de Bonjour tristesse dénonce :
                    les gardes mobile, les officiers parachutistes, les autorités d’Alger, les « Ultras», le général de Gaulle…

                     
            • Françoise Sagan, c’était l’Emmanuel Macron, ou le François Hollande de l’année 1960.
               
                  « Je n’ai rien vu, Mais je dirais tout. »
                   
          • Mais Françoise n’était pas la seule !!!!

    La Tribune Socialiste du 11 juin 1960

    La Tribune Socialiste  11 juin  1960 Boupacha Djamila

           
        • Le 18 juin 1960.
           
          • Le procès de Djamila Boupacha est renvoyé pour supplément d'information.

             
        • Le 24 Juin 1960,
           
          • Le Comité Djamila Boupacha donne une conférence de presse. Etaient présents :
            • Simone de Beauvoir, Germaine Tillion, Lucie Faure, Gisèle Halimi, Vidal-Naquet, représentant, Le Comité Audin, .....

               
        • Le 4 Juillet 1960.
           
          • Dans son N° 3 de juillet et Août 1960, parut le 4 juillet 1960, Vérité-Liberté, Cahiers d'information sur la guerre d'Algérie,
            du comité Audin, nous présentait sur sa une, un entretien avec Jean-Paul Sartre, sur l'arrestation du réseau Jeanson, les porteurs de valises.
             
          • En page 3, nous avons l'irremplaçable Robert Barrat, et ses prédictions sur les évènements d'Algérie.
             
          • Mais c'est la page cinq, qui retiendra toute mon attention, avec ces deux grands titres :
             
                  Le récit de Djamila Boupacha,   et   Abdellaziz Boupacha.

                   
            • Dans cette version des tortures et du viol, M. Vidal-Naquet, alias Djamila Boupacha, nous fait le récit de la Jeanne d’Arc N°2,
              sur son arrestation et sur les tortures subies, elle nous donne les noms des personnes présentent ce soir-là à Dély-Ibrahim :
               
                  • Boupacha Abdellaziz, Amarouche Zoubida, sa mère, N'Fissa, sa sœur,
                    Abdelli Ahmed, son beau-frère, Taibi Fadila, sa belle-sœur.

                     
              • Elle nous donne, enfin, le nom de son premier tortionnaire, je la cite :
                 
                  « Dans la grande pièce qui nous sert de salle à manger,
                    j'ai trouvé un officier, capitaine, ainsi que j'ai pu le constater, car il portait trois barrettes dorées sur l'épaule,
                    qui paraissait diriger l'opération et qui m'a prise par le bras et entrainé dans la cour.

                    Là cet officier dont je devais apprendre par la suite le nom au centre de tri d'El-Biar, le capitaine DAMEI,
                    m'a frappée, me giflant à plusieurs reprises, me portant des coups de poings au corps, pour me demander,
                    si je connaissais « Si Djamal » et « Si Mourad », Il s'agissait de « Frères »......

    Page Cinq de Vérité-Liberté, N° 3 Juillet 1960

    Vérité-Liberté, Page Cinq de juillet 1960  Boupacha Djamila

     
          • Un peu plus loin, notre Jeanne d'Arc, nous précise :
             
            • Qu'elle connaissait de vue, l'un des inspecteurs présent ce soir-là, et qu'elle pourrait le reconnaitre.
               
            • Que sur la route de Chéragas,
              étaient stationnés les camions et les jeeps des participants à cette soirée, dont des gardes-mobiles de Déli-Ibrahim.
               
          • Elle ajoute :
             
                « J'ai été amenée, la même nuit dans une « 403 » et, isolée des membres de ma famille au centre de tri d'El-Biar,
                  où le même capitaine m'a encore giflé.
                  Il m'a conduit dans une autre pièce où se trouvait une jeune fille qui a déclaré me reconnaitre...
                 j'ai su seulement que c'était la sœur de « Si Mourad » .. ».

                 
          • Un peu plus loin dans son récit, la Jeanne d'Arc, nous raconte qu'un second capitaine parachutiste, un ou deux jours après,
            lui a porté des coups de poings et des coups de pieds, qui ont provoqués la déviation costale dont elle a parlé dans sa plainte.
             
          • Elle ajoute :
             
                « Quatre jours après son arrestation un médecin militaire l'a examinée. ».
                 
          • Puis, elle a été conduite à Hussein-Dey pour le second degré......
             
          • Lors du détail des tortures subies, elle déclare qu'un troisième capitaine parachutiste de Zeralda, est venue lui faire subir la torture
            de la baignoire, et que c'est un inspecteur et un bleue de chauffe, qui lui n ont introduit une bouteille et une brosse à dents.
             
          • Elle a été ensuite conduit dans la cellule de la nommée Zineb Laroussi, qui lui aurait précisé qu'elle était restée deux jours évanouie.....
             
          • Dans son récit, elle indique également qu'elle aurait partagé une cellule avec la nommée Teman Fifi.
             
          • Que l'inspecteur qu'elle pourrait reconnaitre, c’est son voisin de Dély-Ibrahim, le garde champêtre du Village, M. Thore..
             
          • Elle termine en précisant, que le 15 mars 1960, elle n'a pas révélé au magistrat d’instruction, les tortures qu'elle avait subies.
             
                « J'ai depuis le 15 mars 1960, été visitée par un médecin légiste commis dans cette affaire, mais à qui je n'ai parlé que
                  de ma déviation costale, cette visite a eu lieu au palais de justice. » .


                 
          • Incroyable !!!
             
            • C' est encore mieux, que le récit des tortures de Salem Alleg Henri.

    Ecole des Transmissions de Ben-Aknoun
    La 403 du colonel Bertrand, commandant le centre de tri, situé dans l'école.

    403 du chef de corps des transmissions de Ben-Aknoun 1960