ALGERIE - 1954 - 1962




 


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Article sur Amokrane : Almanach Ouvrier-paysan 1960, édité par «l'Humanité».

article de l'Almanach Ouvrier-paysan 1960, édité par l'Humanité.

 

      • Bizarre vous avez dit bizarre !!!

         
        • Sur l’avant dernière page de ce numéro, nous découvrons l’encas concernant Maître Amokrane :
           
              « ADIEUX !

                Notre ami A. Ould Aoudia, ancien directeur du journal, ayant fini ses études a dû nous quitter.
                Nous regrettions sa précieuse collaboration.
                Il continuera, nous en sommes sûrs, à lutter pour la cause de nos peuples.
                Nous lui adressons tous nos vœux de succès.

                LA REDACTION.


               
        • Aucune trace nul par de la participation d'Amokrane au collectif des avocats du FLN.
           
          • Lors de son arrestation, en Décembre 1958,
            Bachir Boumaza, était en possession de vingt pages ronéotypées,c'était l'organisation du FLN de France, en région parisienne,.
             
            • Dans ces pages, figurée la liste des avocats, ainsi que le montant de leurs « rémunérations »
               
            • Dans cette liste figuraient :
               
                  Jacques Vergés, Michèle Beauvillard, Abdessamad Benabdallah, Maurice Courrégé, Mourad Oussedik, et Michel Zavrian.
                   
              • En face de chaque nom figurait le montant perçu, « 250.000 ».

                 
          • Là encore aucune trace d'Amokrane.

             
      • Oui, Maître Amokrane Ould-Aoudia, faisait bien partie d’un groupe d'avocats, mais pas celui du collectif du FLN.
         
        • Compte tenu de son « affiliation » au PCF,
          il avait été « recruté », par Le Secours Populaire Rouge, et par la CGT, qui, en 1957, disposait de 22 avocats !
           
            • Maîtres Jules Berker, Pierre Braun, François Brault, Michel Bruguier, Marie-Louise Jacquier-Cachin, Roger Cevaer, Angélique Dominique,
              Henri Douzon, Nicole Dreyfus, Pierre Kaldor, Eddy Keng, Charles Lederman, Marcel Manville, Léo Maarasso, Joé Nordmann,
              Paul Vienney, Roland Weil, et bien sur Amokrane Ould-Aoudia, du Barreau de Paris.
               
            • Maîtres Aubertin et Bouchet, du Barreau de Lyon.
               
            • Maîtres Jacques Rees, du Barreau de Marseille.
               
            • Maître Kleniec du Barreau d'Aix-en-Provence.
               



Copie Procès-Verbal audience du 27 Mars 1957 I.

Copie PV audience 27 mars 1957 I Maître Ould-Aoudia.

 

      • En 1960, ils seront environ 25, mais je n'ai pas pu mettre la main sur cette liste.
         
      • Par contre, j'ai retrouvé une copie, d'un procès-verbal d'audience, où l'on retrouve les noms de Maître Lederman, et celui d’Amokrane. !!!!
         



Copie Procès-Verbal audience du 27 Mars 1957 II.

Copie PV audience 27 mars 1957 II Maître Ould-Aoudia.

 

      • La liste impressionnante des assassinats, commis par le FLN et le MNA, entre le mois de Janvier 1959 et celui de Décembre 1959, confirme
        que les deux protagonistes n'hésitaient pas à abattre celui ou ceux qui refuseraient d'exécuter leurs ordres.
         
          • Durant cette période, c'est les groupes de chocs du MNA qui seront les « plus efficaces », n'hésitant pas à « éliminer » des membres
            du FLN, même au-delà de l'Hexagone.

             
        • Non, Maître Amokrane Ould-Aoudia n'a pas « rédigé » la plaidoirie pour le procès des étudiants de l'UGEMA, du 23 Mai 1959.
           
            • C’est une invention, du trio des avocats du FLN : Jacques Vergés, Abdessamad Benabdallah, Mourad Oussedik, qui ont exploité
              au maximum, la mort d’Amokrane Ould-Aoudia.

               
        • Dans une « thèse », dont le titre était « Le collectif des avocats du FLN en pratique. », l'historienne, Madame Sylvie Thénault, nous indique :
           
          • Dans la description des « figures » illustrant ce collectif, elle précise :
             
                « Les autorités française luttaient contre leur adversaire par des arrestations massives, parfois suivies de procédures en justice.
                  En réaction, la Fédération de France du FLN, a constitué un collectif d'avocats.......

                  Ce collectif d'avocats reste incarné par la figure de Jacques Vergés, qui s'est imposé depuis comme le théoricien de
                  la « défense de rupture », une défense provocatrice cherchant à médiatiser la cause politique en jeu.

                  A l'époque, cependant, c'était Mourad Oussedik qui dirigeait le collectif.
                  Il comprenait, Jacques Vergés, Abdessamad Benabdallah, Maurice Courrégé et Michel Zavrian, pour ne citer que les plus fameux. »

                 
          • Trois pages plus loin, la brillante historienne, écrit :
             
                « Les premières velléités d'organisation d'un collectif date de 1958, mais l'entreprise a été interrompu par l'arrestation de
                  celui à qui elle avait été confié : Bachir Boumaza.
                  Au printemps 1959, c'est Mourad Oussedik qui en devient le patron.... »

                 
          • Bien entendu, on retrouve dans cette thèse, par deux fois le nom d’Amokrane Ould-Aoudia :
             
            • La première fois :
               
                  « En mai 1959, les services spéciaux ont assassiné Amokrane Ould Aoudia, qui en était un responsable important »
                   
                • Vérité historique, extrait du livre de M. Constantin Melnik, « La mort était leur mission », Paris, Plon, 1996.
                   
                    « A l’époque, l’instruction a établi que l’auteur de l’assassinat était un policier, membre de la Main rouge,
                      mais l’homme n’a pas pu être identifié car la préfecture de police de Paris a refusé de coopérer à l’enquête. »

                     
            • Une seconde fois :
               
              • Elle nous précise qu’Amokrane était directement sous les ordres de Mourad Oussedik :
                 
                    « Le nord-est confié à Abdessemad Benabdallah, le sud confié à Kébir Bendi-Mérad ; la région parisienne et l’ouest,
                    confiés à Amokrane Ould Aoudia jusqu’à son assassinat, puis prise en charge par ses « confrères »

                     
                • Vérité historique :
                   
                    « Ce découpage en trois zones est indiqué par Mourad Oussedik dans son premier rapport au Comité fédéral,
                     cité par Ali Haroun dans La 7e wilaya... page 173. »


                     
            • Nous reviendrons sur ces vérités historiques dans la page suivant, consacrée à « La Main Rouge » et au « SDECE ».
               



Procès des six agrésseurs de M. Jacques Soustelles Février 1959.

journal Le Monde proces Soustelles Février 1959