ALGERIE - 1954 - 1962




 

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  • Il est très facile de sortir,
    une petite phrase des archives du Colonel Yves Godard, pour nous « donner », le nom ou les noms de ceux qui auraient tué M. Maurice Audin.
     
  • Mais, les évènements en Algérie, sont une suite de petits évènements, qu'il est impossible de dissocier.
     
  • Dans les archives de Godard, il y a 13 cartons,
    contenant entre autres, ses campagnes de France, d'Indochine, et d'Algérie, la boite 14 contient des plans et des cartes.
     
    • L'inventaire de ces 14 boites, fait environs 12 pages, et on y retrouve, dans la boite numéro 3, par ordre alphabétique, les dossiers suivants :
       
        • Aissat Idir.
        • Ali La Pointe, (Ammar Ali).
        • Audin Maurice.
        • Benhamida Abderrahmane, (Salim, El-Khiam).
        • ….
           
    • Ces dossiers ont été accessibles qu'en juillet 2015.
       
    • La boite 5 et 6, contient les journaux d'Algérie, avec entre autres l'Echo d'Alger, du 5 juin 1958 : « De Gaulle aux Algérois, « Je vous ai compris !!!! »
       
    • La boite 12 contient les notes manuscrites et les chapitres dactylographiés, des Trois Batailles d'Alger.
       
    • Faire un scoop avec une simple phrase,
      parmi ces 13 boites, c'est facile, d'autant plus que ce paragraphe, avait été publié dans un livre et reproduit N fois dans d'autres.
       


  • Les Archives du Colonel Yves Godard.

    Algérie archives du colonel Yves Gogard 1957.

     
  • Des scoops depuis 1957, Vidal-Naquet, dans ses diverses versions, nous a fourni plusieurs.
     
      • La ou les listes des tortionnaires,
        en réalité, celles provenant de deux sources, le menteur et affabulateur communiste Henri Alleg, et le traite diplomatique Paul Teitgen.
         
      • Le nom du meurtrier,
        il sortira de l'instruction de Rennes en 1959, c'est Jacquet Pernet, ancien directeur général de la Sureté, lui aurait soufflé, au creux de l'oreille,
        que dans un exès de rage, le lieutenant Charbonnier aurait étranglé Maurice Audin.
         
      • Les tortures infligées à Maurice Audin,
        c'est les témoignages de Henri Alleg et Georges Hadjadj, qui préciseront avoir vu ces tortures au 92/94 avenue Georges Clemenceau, à El-Biar,
        et, avoir échappé à la visite de la commission de sauvegarde ou éventuellement à celle du CICR, à la date du 18 où 19 Juin 1957.
        Nous en reparlerons un peu plus loin.
         
      • Le fabuleux rapport, du commissaire principal par intérim René Gille, en date du lundi 1er Avril 1957,
        publié en juin/juillet 1962 dans la revue de Vidal-Naquet, Vérité-Liberté.
        Officiellement communiqué par Paul Teitgen, secrétaire général de la Préfecture d'Alger jusqu'à sa démission, en Septembre 1957.
        Mais, qui n'a jamais existé !!!
         
  • Donc, le 3 décembre 1959, le comité Audin, publie une déclaration, intitulée « La Mort d'Audin »
     
    • Le Monde du 4 décembre 1959, reprend cette déclaration, en nous donnant que les initiales des protagonistes de cette mise à mort.
       
        • Lieutenant Charbonnier.
        • Colonel Jean-Baptiste Roux, commandant le sous-secteur de la Bouzaréah.
        • Lieutenant-Colonel Roger Trinquier, adjoint au colonel commandant le secteur Alger-Sahel, (Yves Godard).
        • Le commandant Paul Aussaresses.
        • Le Capitaine Jacques de La Bourdonaye-Montluc.
           
      • Le journal Le Monde précise :
         
            « Au cours de cet interrogatoire, le lieutenant C……,
              ne parvenant pas à tirer de Maurice Audin les renseignements qu’il souhaitait obtenir, a une crise de fureur,
              il bondit à la gorge de Maurice Audin et l’étrangle. »
             
  • A l'assemblée, le député M. de la Malène demande à M. le ministre des Armées,
    quelles sont les mesures qu'il a prises contre les responsables de la campagne soigneusement orchestrée par la presse antinationale,
    mettant en cause l'honneur de l'armée française.....


  • Extrait du livre de Vidal-Naquet.

    Algérie livre Vidal-Naquet mort de maurice Audin 1959 1957.

     
  • Je ne traiterai pas le cas, du Menteur Henri Alleg, le héros Algériens, c'est déjà fait, nous allons démontrer que Paul Teitgen a lui aussi menti.
     
  • Mais avant, il y a lieu de corriger quelques âneries, écris par notre Platon, historien de génie, j'ai nommé Vidal-Naquet :
     
    • Dans son livre Affaire Audin, deuxième version, dans le paragraphe disparition, il nous indique, je le cite :
       
          « Un ordre a été lancé, clandestinement de Paris, trois Ministres, Robert Lacoste, Max Lejeune, Maurice Bourgès-Maunoury ont donné
            leur aval à ce qu'on a appelé à Alger, « l’Opération Champagne ».   Maurice Audin on le sut que plus tard, fut immédiatement torturé.

           
      • Encore une erreur de Vidal-Naquet,
        l'opération Champagne, a eu lieu le 26/27 Janvier 1957, et concerne la grève des huit jours, et pas Maurice Audin.
         
      • Dans ce livre il nous avait présenté un plan de situation,
        le fameux B, représentait l'immeuble du 92/94 avenue Clemenceau, légendé centre de tri du sous-secteur de la Bouzaréah.
         
      • Il confond le CTT d'El Biar, situé en réalité à Ben-Aknoun, dans Ecole Militaire Annexe des Transmissions d’AFN (E.M.A.T. / A.F.N.),
        qui était l'ancien Centre d'Instruction Technique des Transmissions C.I.T.T./AFN , avec l'immeuble, du 92/94 avenue Georges Clémenceau,
        situé dans le village d'El-Biar, à quelques mètres de l'église, où Henri Alleg prétend avoir été torturé pendant un mois, au troisième sous-sol !!!!
         
    • Même si le rapport du colonel Meyer sur l'évasion de Maurice Audin, est un mensonge, en aucun cas, il ne parle de cet immeuble,
      mais du centre de triage d'El-Biar, situé à de Ben -Aknoun, et effectivement visité par la commission de sauvegarde, composée des
      professeurs Richet et de Vernejoul, et du général Zeller.

      Ils précisent qu'ils ont visité trois centres de triage, Ben-Aknoun, Belcourt-Birmandreis, Bouzareah.
       
    • Effectivement, pour aller de Ben-Aknoun, à El-Biar, la seule et unique avenue, qui permet l'entrée dans El-Biar, c'est l'avenue Georges Clémenceau.
       
          • L'immeuble du 92/94 avenue Georges Clemenceau, a été réquisitionné par le général Massu, le 13 janvier 1957, pour accueillir
            l'escadron du Commandant Leboudec du 3e RPC.
             
          • C'est sur la terrasse de cet immeuble que fut supprimer l'avocat Ali Boumendjel, le 23 Mars 1957, immeuble déserté par le 3e RPC,
            depuis, le 20 mars 1957, et rendu à ses propriétaires, sans doute en avril 1957.
             
      • Note :
         
        • Je rappelle que Vidal-Naquet et Henri Alleg étaient cités comme témoins,
          pour apporter la preuve de la véracités des faits diffamatoires, dans le procès opposant M. Roger Faulques à l'Express, c'est à dire à
          Jean-François Kahn, auteur dans ce journal d'un article publié dans un numéro de novembre 1967, dans lequel M. Roger Faulques était présenté
          comme auteur des tortures infligées à MM. Henri Alleg et Maurice Audin, à Alger en Juin 1957 !!!
           
        • En 1970, toujours dans ce procès Faulques/Kahn, Vidal-Naquet était interrogé par un journaliste du Monde, qui précisait :
           
            « Dans ce cas particulier, il s’agit de savoir si L’Express et M. Kahn, ont rapporté une vérité historique en affirmant
              que M. Roger Faulques était l’auteur personnel des tortures infligés, les unes à Henri Alleg, les autres et jusqu’à la mort,
              celles-là à Maurice Audin.

              A l’issue d’une longue discussion,
              M. Vidal-Naquet a répondu que pour sa part, il n’avait jamais dit que M. Faulques avait tué Maurice Audin.
              J’ai dit seulement, j’ai écrit et que j’écrirai encore , que M. Roger Faulques est un criminel de guerre. »


             
        • Rendant son jugement le 14 Avril 1970, après un délai de trois semaines,
          la dix-septième chambre correctionnelle a infligé 2 000 francs d'amende au directeur de la publication et au rédacteur de l'article.
          Le commandant Roger Faulques, partie civile, obtient 20 000 francs de dommages et intérêts.
           
        • Note :
           
          • Les JMO du 1er REP, ont démontré que le 1er REP n’était pas à Alger, lors des arrestations de Henri Alleg et Maurice Audin.
            Il se trouvait en opérations dans les régions El-Khala - Palestro – Tablat.
            Il était de retour dans Alger à partir du 21 juin 1957, pendant 15 jours, puis à disposition du commandement du secteur d'Aïn-Taya
            pour opérations de maintien de l'ordre.
            Le 14 juillet 1957, il défilait à Paris.


  • Ben-Aknoun Ecole Militaire d'Application des des Transmissions. EMAT/AFN

    Algérie Ben-Aknoun Ecole militaire d'application des Transmissions  EMAT./AFN  Audin 1957.


     
  • Revenons à M. Paul Teitgen.
     
    • L'intouchable, l'insoupçonnable, l'intégre,
      Paul Teitger, auteur de la lettre de démission adresse le 14 Mars 1957, au Ministre Résident Robert Lacoste.  Il écrivait :
       
          « J'ignorai cependant qu'à la villa Sésini, par exemple, ces interrogatoires scandaleux étaient menés au nom de mon pays
            et de son armée par le soldat de 1er classe F. ...sujet allemand engagé dans le 1er REP..... »

           
    • De cette lettre, au Ministre Lacoste, je ne retiendrais que cette phrase, que j'utiliserai plus loin dans le décompte des disparus.
       
          « J'ai, pour mon compte personnel et sans chercher à échapper à cette responsabilité, accepter de signer et de revêtir de mon nom
            jusqu'à ce jour, près de deux mille arrêtés d'assignation à résidence dans ces centres, arrêtés qu'il ne faisaient que régulariser
            une situation de fait.»

           
      • Note :
         
        • Le chiffre exact est 1983 arrêtés d'assignation à résidence.
        • Il est étonnant que M. Paul Teitgen, est pu signer, comme il le prétendra plus tard, plus de 20.000 assignations, soit 10 fois plus, que pendant
          la première période de la bataille d'Alger, alors, qu'à partir du 20 mars 1957, les régiments de paras, quitterons, un par un l'agglomération
          d'Alger, et ne reviendrons, qu’à partir du mois de juin, une fois, pour prendre la révèle du régiment restant.
        • Ils seront remplacés par les gendarmes mobiles, aux ordres de la préfecture.
        • Si on y ajoute, la désorganisation de la recherche du renseignement, qui durera du 11 avril, jusqu'à la mi-juillet, provoquée par la note
          du procureur, en date du 10 avril 1957, et, par l'arrête du ministre résident en date du 11 avril 1957, on a du mal à croire,
          qu'il y est pu signer 18.000 assignations, en si peu temps.
           
  • Donc, M. Teitgen savait que l'on ne présentait pas,
    immédiatement les détenus, et pour cause, car aussitôt l'avocat communiste averti de l'arrestation, le réseau disparaissait dans la nature.
     
      • Oui, les communistes luttaient contre La France.

         
  • Un peu d'Histoire sur la Bataille d'Alger :
     
      • Le 8 janvier, première fouille de la casbah, qui donnera peu de résultat.
        Ceux qui ne pouvaient prouvés qu'ils demeuraient ou avaient une attache dans les lieux de leurs arrestations,
        sont transférés au stade de Saint-Eugene, après une première vérification par les gendarmes, place du gouvernement.
      • Le 16 janvier, deuxième fouille de la casbah, même protocole.
      • C'est le 26 et 27 janvier, qu'a eu lieu le plus grand nombre d'arrestations,
        pour pallier à la grève du 28, « les réquisitionnés » ont été conduit dans Ecole Militaire des Transmissions à Ben-Aknoun.
        C'est l'Opération Champagne.
      • Le chef de ce centre provisoire sera le commissaire de police M. Ceccaldi-Reynaud.
        Il n'y a pas eu de décompte exact, la fourchette étant de 900 à 1000 maxi.
      • On retrouve le chiffre de 950 à la date du 28 janvier au centre de Beni-Messous.
        Le centre de Beni-Messous sera ouvert pendant l’Opération Champagne, et confier au commissaire de police M. Ceccaldi-Reynaud.

         
  • Mais, la circulaire du procureur de la république en date du 10 avril 1957,
    est beaucoup plus intéressante, et elle vient en quelque sorte, contredire, les déclarations de Paul Teitgen au Ministre Lacoste.
     
    • Extrait :
       
        « J'apprends que plusieurs personnes appréhendées
          au cours d'opérations effectuées par l'armée dans la région d'Alger seraient détenus en divers lieux et notamment à la villa Sésini.
          Certaines entre elles auraient été entendues par des officiers de police judiciaire....
          J'ai enfin constaté à l'examen des rares procès-verbaux d'enquête qui m’ont été transmis,
          que de très longs intervalles de temps, séparaient les auditions des personnes entendus, que ces enquêtes étaient souvent fort anciennes. »


         
  • Pour les nuls et les Pieds-Nickels, si le procureur de la république, avait entre ses mains, des PV établis par des Officiers de Police, à la villa Sésini,
    c'est que tout le monde dans la police était au courant qu'il y avait des détenus au PC du 1er REP, comment dans tous les PC des trois autres régiments.


  • Algérie Ben M'Hidi arrestation Février/Mars 1957


     
  • C'est Paul Teitger qui donnera au comité Audin, la liste des adjoints du Colonel Godard, qui auraient assisté à la mise à mort de M. Maurice Audin.
     
    • C'était facile pour M. Paul eitger, de sortir de son chapeau, les noms de ceux qui côtoyer, tous les jours, sauf pour un seul !!!!
       
      • Le colonel Jean-Baptiste Roux, qui n'avait rien à voir avec la 10e D.P.
        qui ne commandait pas le sous-secteur de la Bouzaréah, mais qui éventuellement pouvait être dans les lieux qui abritait le CTT de Ben-Aknoun.
         
      • Car Le Colonel Jean-Baptiste Roux était le commandant de Ecole Militaire des Transmission d'Algérie,
        du 1er octobre 1956 au 8 décembre 1958, située pour une grande partie, à Air de France, et le reste à l'école Militaire Annexe des Transmissions
        d’AFN (E.M.A.T. / A.F.N.) à Ben-Aknoun, qui abritait le CTT de Ben-Aknoun, visité le 18 juin 1957, par la commission de sauvegarde.

         
      • Note :
         
          • M. Paul Teitger sera obligé de reconnaitre devant le juge d'instruction à Rennes,
            le 16 mai 1960, qu'il avait menti, en ce qui concerne le colonel Jean-Baptiste Roux commandant le sous-secteur de la Bouzaréah.
             
          • Vidal-Naquet dira que Teitgen s'est rétracté en ce qui concerne la présence du Colonel Roux, lors de la mise à mort d'Audin.
             
          • Moi, je dirais qu'il a menti.

             
  • Lors du procès des « Porteurs de valises », qui s'ouvre le 5 septembre 1960, M. Paul Teitgen déposa :
        • Le président :   Avez-vous eu connaissance d'excès ou de tortures ?
        • Paul Teitgen :   Ces excès et ces tortures ont été la raison pour laquelle j'ai quitté mes fonctions.
           
    • Ce dialogue, est usité depuis 60 ans, par nos trois grands prophètes de la guerre d'Algérie,
      mais dans ce même procès, ils ne citent jamais le réquisitoire du commandant Lequime, dont voici l'extrait concernant M. Teitgen :
       
          « M. Teitgen est venu déclarer qu'il pouvait attester qu'il y avait eu des sévices extrêmement importants dont il avait eu connaissance.
            Il y a tout de même lieu de dire que M. Teitgen , s'il a eu en Algérie un rôle important comme secrétaire de la police de cinq départements,
            avait en même temps de grosses responsabilités, et qu'il est extrêmement regrettable de constater qu'un homme comme lui,
            qui a vu de telles choses se passer, ne les ait pas dénoncées immédiatement. »

           
  • C'est encore Paul Teitgen, qui « fournira », à Vidal-Naquet, en mai 1962, son fameux rapport du commissaire Gilles,
    en date du lundi 1er Avril 1957, pour démontrer que Jean-Marie Le Pen avait torturé, ce rapport n'a jamais existé, personne n'en a fourni le moindre
    fac-similé, pas même Jean-Louis Servan-Scheiber, le frère de du Lieutenant, lors de l'émission, « L’Heure de vérité », du 13 février 1984.
     
  • C'est ce même Paul Teitgen, qui donnera les informations à Yves Courriere, pour son deuxième livre, le temps des léopards, de janvier 1969 :
      • Sur le fameux commandant O.
      • Sur les détails du massacre de Belcourt, le 1er Mai 1957, où les parachutistes auraient assassinés 83 femmes et enfants de tout un quartier.
      • Sur le chiffre des disparus, 3024, à la date du 2 avril 1957, dont il n'a jamais fournis la moindre preuve.
         
  • Mais Paul Teitgen, c'est comme Henri Alleg, quand ils parlent les journalistes font la carpette.
     
        • Pour Aussaresses, il le voyait tous les jours, jusqu'aux premiers jours de Juin 1957.
           
        • Pour le massacre de Belcourt, le 1er Mai 1957, et ces 83 morts, femmes et enfants, la vérité est toute autre :
           
          • Trois morts dans un bains maures à Belcourt, le 1er Mai 1957, lors d'une poursuite de suspects,
            et surtout des incidents le 30 Avril 1957, au soir, par les parachutistes du 2e RPC, dans la casbah, suite à l'assassinat
            du sergent Lepriol Camille Robert, abattu par un terroriste avenue du 8 Novembre au pied de la Casbah, le 30 avril 1957,
            alors qu'il était en quartier-libre.
             
        • Pour les disparus :
           
          • Le colonel Godard, nous donne à la date du 2 avril 1957, le chiffre de 0 disparus,
            et, 124 détenus de plus dans les comptes, qui étaient tenus au jour le jour par le commissaire Ceccaldi-Reynaud.
             
          • Dans son livre Massu donne le chiffre de 1827 arrestations au 31 Mars 1957.
            Si on regarde les chiffres du commissaire Ceccaldi, il correspond à une dizaine près.
            Massu précise qu'il y a eu 200 tués, pour seulement deux parachutistes du 2e RPC tués.


  • Algérie Le Termps des Léopards Bataille d'Alger 1957


     
  • Revenons à ce massacre de Belcourt :
     
    • Extrait du passage dans Le Temps des Léopards :
       
        « C'est tous des fellaghas, les assassins ont dû se réfugier là.
          Il est 20 heures, le bain maure, comme tous les soirs, se transforme la nuit tombée en dortoir pour pauvres bougres sans domicile.
          Il est vrai que de nombreux membres du FLN traqués par la police essayent parfois d'y trouver refuge,
          espérant passer inaperçus au milieu de ce grouillement misérable.

          Les hommes du commando, guidés par le chef du DPU, pénètrent dans le bain maure.

            - Tout le monde debout contre le mur.

          Et les mitraillettes claquent.   Un flot de sang.   C'est l'hystérie.

          Les maisons voisines ne sont pas épargnées, on sort les locataires, les femmes et les enfants d’ un côté, les hommes de l’autre.
          Et encore le miaulement aigrelet des mitraillettes, les hommes sans défense, frappés à bout portant, s’écroulent.

          La nuit tombe sur près de quatre-vingt cadavres.
          Les deux paras sont « vengés »

         
  • Qui est responsable de ce bobard, qui est devenu un Mythe :
    • Paul Teitgen, secrétaire de la police des cinq départements d'Algérie.
       


  • Entrée de la Casbah, rue de la Casbah 1957.

    Alger Entrée de la Casbah, rue de la casbah 1957.


     
  • Alors, pourquoi Maurice Audin, et seulement Maurice Audin.
     
    • Si l'on compare la propagande fait autour du cas Maurice Audin,
      au silence qui accompagne la disparition de plus de 1500 européens d'Algérie, dont le plus grand nombre après le 19 mars 1962,
      on est obligé de constaté que pour « les intellectuels de gauche », il y a deux poids et deux mesures.

       
    • Comment ce Mythe de la rencontre,
      des deux menteurs communistes du PCA, Alleg Henri et le docteur Hadjadj, avec Maurice Audin, a-t-il pu devenir une vérité historique.
       
      • C'est grâce à Vidal-Naquet, et plus tard à Benjamin Stora, Sylvie Thénault, Raphaëlle Branches, et consorts.
         
      • Mais en Août 1957, c'était surtout, aux avocats communistes de l'époque, en voici en quelque sorte la chronologie.
         
    • Avec la disparition de Maurice Audin, Il fallait démontrer que l'évasion de Maurice Audin était impossible.
       
      • Alors, dans un premier temps, c'est les premiers articles publiés dans la presse, où madame Josette Audin, déclare que son mari n'était pas un sportif,
        et qu'il est impossible qu'il se soit évadé compte-tenu du quartier et des troupes présentes dans Alger.
         
      • Puis, Le 12 Août 1957, le Journal d'Alger du Dimanche-Lundi 11-12 Août publié :
         
        • Titre : Au sujet de l'arrestation et de l'évasion de M. Maurice Audin.
           
            « Nous avons reçu de Mme Maurice Audin,
              copie d'une lettre, qu'elle a adressée à plusieurs autorités civiles et militaires et à des parlementaires au sujet du sort de son mari.
              Cette lettre exprime une inquiétude légitime et à laquelle nul ne peut rester insensible.
              Toutefois, elle contient des affirmations incontrôlables. »
             
      • Le Monde du 13 Août 1957, confirmera l'envoi de cette lettre et donnera « les affirmations », que le journal d'Alger n'avait pas publiées :
         
          « J'ai la preuve absolue que mon mari a été torturé après son arrestation. »
           
    • On complète ces premiers articles ou lettres, avec des témoignages d'un membre du CICRC.
       
      • Le 17 Août 1957, M. Martin-Chauffier, membre de la commission du CICRC, publie dans Le Monde,
        son témoignage personnel, suivit de plusieurs autres articles publiés dans un certain nombres de journaux et divers revues favorables au FLN.
         
      • Par contre en Suisse,
        le rapport de la commission du CICRC, sera publier dans le journal, son contenu est à l'opposer des déclarations de Martin-Chauffier.


  • Journal de Genéve du 27/28 juillet 1957.

    Alger Entrée de la Casbah, rue de la casbah 1957.