ALGERIE - 1954 - 1962




 

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  • Alors, pourquoi Maurice Audin, et seulement Maurice Audin,
    est-ce sa position de communiste, celle de mathématicien, ou, tout simplement, un filon communiste, inépuisable en voix pour les futurs élections.
     
    • Il ne se passe pas un jour, sans un article, sans une « Une », sans un scoop, sans un livre, sans une photo sur le cas Maurice Audin.

       
    • Dernièrement, je tombe sur un article de Sylvie Thénault, quatorze nouvelles pages sur cette disparition :
       
          « La disparition de Maurice Audin, les historiens à l'épreuve d'une enquête impossible (1957-2014) »
           

       
    • Nous reviendrons sur cet article, toujours à sens unique, avec les tortionnaires, de plus en plus nombreux, et l’éternelle victime, Maurice Audin.

       
  • L'ouverture des archives des disparus a déjà tracé sa voie,
    les historiens Raphaëlle Branche, Sylvie Thenault, et consort, sont déjà en route pour rechercher .... les disparus algériens, victimes de l'armée française,
    et de bien entendu, on a récupéré comme preuves, tous les dossiers de Maurice Garçon, la liste de Maitre Verges, ainsi que les journaux d’Octobre 1961,
    pour la recherche des 1.000 autres Maurice Audin.

     
  • Pourtant des disparus, il y en a eu quelques-uns, juste pour l'année 1956, il y eu exactement 61 civils, officiellement enlevés par l'ALN, ou le FNL,
    dont on a jamais retrouvé les corps, aux quels il faut ajouter les 94 militaires que l’on n’a jamais revus, pour cette seule année.
     
    • Je ne vous parlerai pas de Claude Siguret, disparu à Valmy, le 5 Juillet 1962, mais de tous les autres.
       
    • Quelques noms de disparus, au hasard par année :
       
        • Boutte Jack Marius Albert disparu le 13 novembre 1954
        • Faure Antoine Maurice disparu le 31/12/1955
        • Addouni Lakhdar disparu le 20 juin 1956
        • Barrere Roger disparu 25 Août 1956
        • Sanchez Joseph disparu 28 novembre 1956
        • Vanniere Marcel Etienne Lucien disparu 05 août 1956; militaire du 1er GCNA
        • Louis Barthe disparu le 8 février 1957, à Turenne, région de Tlemcen, c'était un viticulteur
        • Martinez, née Lopez, Conception disparue le 30 Mars 1958
        • Janel Marcel disparu le 10 mars 1959 région de Berrouaghia
        • Courvoisier Guy, Charles, Jules, Henri disparu le 30 Avril 1962
        • Lefebvre Roland, Marie, Roger disparu le 13 Mars 1960
        • Maillols Jeanne Louise disparue 01 Novembre 1961
        • Michel Chombeau, disparu le 7 Juillet 1962, Aïn-el-Turk, dans l'Oranie, militaire du 22e RIMa
           
    • Je n'ai trouvé aucun article pour ces noms pris au hasard, pour lesquels, j'ai fait des recherches, rien également aux morts pour la France,
      rien dans les différents livres, seul trace, les TGI, Tribunaux de Grandes Instances, les déclarants officiellement morts.
       
      • Les seuls noms retrouvés sont ceux de deux militaires, ils figurent dans les listes des morts pour la France :
         
        • M. Vanniere Marcel Etienne Lucien, disparu 05 août 1956, il était rattaché au 1er GCNA,
        • M. Michel Chombeau, disparu le 7 Juillet 1962, Aïn-el-Turk, dans l'Oranie, il était rattaché 22e RIMa.
           
      • Ils ne figurent pas, dans la liste des morts ou disparus, de leurs unités.
         
      • Le 1er GCNA , groupement nomade algérien, a connu il est vrai, un certain nombre de disparu, officiellement pour l'unité 16 disparus dans
        le secteur des Abdellys en oranie le 31/10/1956, ils seront considérés comme prisonniers, avant d'être quelques années plus tard, portés disparus.
         
    • Pour les autres , on les retrouve uniquement dans les listes plus ou moins officielles des disparus en Algérie.
       
    • Pourquoi aucun article, ou thèse, sur ces disparus, c'est clair cela n'intéresse pas,
      le prophète Benjamin Stora et ses apôtres, ceux qui soufflent à l'oreille des Présidents Macro, et François Hollande.
       
    • Cela n'intéresse pas également, le gouvernement de monsieur Macro, ces disparus ne peuvent générer des voix aux futures élections, par contre
      Maurice Audin, héros Algérien, et les noyés du 17 octobre 1961, c'est par millions que l'on peut les compter... je parle des voix aux élections.

       
    • Le Président Macro n'a rien inauguré en la matière,
      la recherche des voix des électeurs pro-Algérien, et la repentance générale, à commencer avec l'arrivée au pouvoir de Lionel Jospin.


  • Le communiste Henri Maillot, héros Algérien 1956.

    Algérie le traite communiste Henri Maillot 1956.

     
  • Dès 2001, juste avant le début de la future élection présidentielle,
    le premier ministre du président Chirac, Monsieur Lionel Jospin, l'avait compris, et c'est en grande pompe, qu'il avait avec la complicité
    du maire de Paris M. Delanoë, inauguré en présence du président Bouteflika, une plaque sur un pont de Paris.
     
    • Pourtant, il avait délégué en 1998, une commission d'enquête, pour retrouver tous ces noyés du 17 Octobre 1961,
      mais, déception, la commission Mandelkern, conclue qu'il n'y avait rien à voir, et que la seule et unique victime, de ces manifestations
      du 17 octobre 1961, était un français, dont la seule attache avec l'Algérie, était le nom de sa péniche.
       
    • Oui, le seul et unique mort, du 17 Octobre 1961, à Paris, c'est M. Guy Chevalier, mort devant le cinéma REX, à deux pas du siège du Journal l’Humanité.
       
    • Devant le tôlé du MRAP, de SOS racisme, de Touche pas à mon pote,
      et de toute la gauche, il désigna une deuxième commission, dirigée par M. Jean Géronimi, avocat général à la Cour de cassation.
       
      • Les chiffres furent presque identiques, à ceux de la commission Mandelkern.
         
      • On recensa tous les morts, de toute l'année 1961, et, pour être sur du résultat, on y ajouta les parquets de Versailles, et de Pontoise,
        et même, les noyés de l'Oise furent inclus dans ce calcul.
         
      • Cette fois-ci le résultat fut meilleur, mais, malgré l’absence de noyés dans Paris,
        le magistrat Jean Géromini déclara, que les cadavres avaient sans doute, descendus la Seine, et, disparus au large du Havre.
         
  • Depuis, les présidents Macro et Hollande, toujours accompagné du prophète Benjamin Stora,
    vont régulièrement se prosterner sur les divers ponts de Paris, en présence de la brillante remplaçante de M. Delanoë.

     
  • Incroyable, les corps des Algériens,
    puisqu'il s'agit parait-il d'Algériens, auraient escaladé les 2m 50 des aiguilles dépassant du niveau du fleuve, à hauteur du barrage de Suresnes,
    puis un peu plus loin, à Chatou, même opération à Bougival, et sur les quatre autres barrages éclusés à aiguilles, avant d'arriver à Rouen.
     
      • Plus de 100 km séparent Rouen de l’embouchure de la Seine, quand la marée monte, le niveau d’eau augmente
        et les courants remontent vers l’amont, quand la marée descend, le niveau d’eau baisse et les courants descendent vers la mer.
         
      • C’est la raison pour laquelle, à Rouen, on voit la Seine s’écouler dans les deux sens.
         
    • Alors, comment expliquer, que pas un seul journaliste,
      de Libération, de l'Humanité, de l'Express, n'ai pu prendre le moindre cliché de tous ces noyés, sur plus de 100 kilomètres.

      C'est vraiment un miracle !!!


  • Noyé retrouvé au barrage de Suresnes

    Algérie noyé retrouvé au barrage de Suresnes 1961.

     
  • Mais l'histoire du premier Ministre Lionel Jospin n'est pas terminée.
     
    • Journal Le Monde du 6 octobre 2001 à 22 h 19.
       
      • Dans cet article, on minimise au maximum,
        les événements de ce match France - Algérie, se concentrant presque uniquement sur les 75 premières minutes du match.
         
      • On n’ignore pas les premiers incidents :
         
        • L’hymne algérien repris en chœur par le public.
        • La Marseillaise copieusement sifflée.
        • Les noms bleus hués, à l'exception de celui de Zinedine Zidane.
           
      • Le journaliste publie le commentaire d'une des personnalités présentes, celui de M. Malek Boutih, président de SOS racisme :
         
          « Des millions d'Algériens, de Française ont eu leur fête gâchée par le comportement de quelques-uns, alors que l'ensemble
            des supporteurs a eu un comportement exemplaire. »

           
        • Oublier les sifflets de la Marseillaise, les hués des joueurs, la fuite du gouvernement sous le feu des projectiles.

           
    • Mais, dans d'autres journaux, on peut lire les remarques de Frank Lebœuf, et on n'a pas la même version :
       
        « Dans le tunnel, on s'est dit :
          Voilà, ce qui devait arriver est arrivé.
          C'est le bordel, c'est la honte sur notre pays.
          La sécurité n'était pas là, il n'y avait pas de grillage car il ne fallait pas énerver certaines personnes.
          Il y avait 2 000 policiers qui avaient été placés en dehors du stade pour ne pas énerver ces mêmes personnes. »


         
    • Quelques mois plus tard, juste avant les élections présidentielle, l'Expresse publie cet article.
       
      • Express du 14 février 2002, titre : Contre-enquête sur un fiasco, par Jérôme Dupuis, Éric Mandonnet, Sébastien Dekeirel.
         
      • Extraits de cette très longue Contre-enquête :
         
        • Le score du match est passé aux oubliettes.
           
        • Mais, la Marseillaise sifflée, les joueurs français hués, le terrain envahi et les ministres malmenés sont restés dans les mémoires.
           
        • Le 6 octobre 2001, la rencontre France-Algérie dérapait, quatre mois plus tard, le débat reste vif.
           
          • La ministre de la Jeunesse et des Sports, Marie-George Buffet, ne dissimulait pas ses inquiétudes à L'Express:
             
              « Les sifflets pendant La Marseillaise étaient tout de même assez massifs, j'ai senti une très forte tension chez les ministres.
                J'espérais que le foot reprendrait ses droits.
                Mais dès que j'ai vu les trois ou quatre premiers jeunes sur le terrain, je me suis dit que c'était fini.
                Je n'ai jamais reparlé de cette soirée avec Lionel Jospin.
                J'assume ma part de responsabilité, je ne regrette pas que cette « épreuve » se soit tenue. »

               
          • Les Français, eux, n'oubliaient pas pour autant les débordements de France-Algérie, une semaine après les faits, 56% d'entre eux,
            selon un sondage Ipsos, jugeaient les incidents « graves, car ils témoignent des difficultés d'intégration d'une partie de la population
            française d'origine musulmane
            ».

             
          • Le match avait été précédé d'un déchaînement médiatique rare :
             
              il serait plus qu'une rencontre sportive, une démonstration emblématique des retrouvailles entre deux peuples....
               
          • Pourtant le gouvernement Jospin avait été alerté :
             
            • Les avertissements des Renseignements généraux. :
               
              • Dès le 12 septembre 2001,
                une note des Renseignements généraux de Seine-Saint-Denis tire la sonnette d'alarme, en des termes souvent prémonitoires.
                elle annonce que La Marseillaise pourrait être conspuée et s'interroge sur la «fiabilité» des stadiers chargés de la sécurité
                à l'intérieur du Stade de France.
                 
              • Une deuxième note des RG, datée du 5 octobre, veille du match, précise que le terrain pourrait être envahi par des supporters de
                l'équipe algérienne, à la fin de la rencontre, en cas d' «affront» au tableau d'affichage...
                 
          • Le coup politique du gouvernement.
             
            • Le jeudi 4 octobre, à deux jours du match, le gouvernement tient l'une de ses réunions bimensuelles à Matignon.
              A la fin du déjeuner, Lionel Jospin, le premier, aborde le sujet. « Qui va au match? » demande le Premier ministre
              au moment du dessert, Marie-George Buffet ira, ainsi que Claude Bartolone, Pierre Moscovici et Daniel Vaillant,
              les ministres «footeux» de l'équipe.
               
            • Samedi 6. Jour J. L'ambiance monte... au Palais-Bourbon, où le PS tient un conseil national.
              Dans les couloirs, Yves Colmou, conseiller en communication du Premier ministre, jubile,
              Chirac n'assistera pas à la rencontre ce soir, le gouvernement pourra tirer profit de la situation.
               
            • Les ministres, eux, seront là en masse, même ceux que l'on a peu l'habitude de voir dans les stades de foot, comme Elisabeth Guigou,
              Ségolène Royal ou Jack Lang.
               
          • Les ratés de la sécurité.
             
            • Alors que les caméras restaient braquées sur le terrain, la tribune présidentielle est sous le feu des projectiles.
              Marie-George Buffet reçoit une petite bouteille d'eau pleine sur le visage, touchée elle aussi, sa collègue Elisabeth Guigou a moins
              de chance: son cuir chevelu est entaillé, choquée, elle est conduite à l'abri par la ministre des Sports.
              Les deux femmes s'enferment aux lavabos.
              Un officier supérieur de la gendarmerie nationale, venu en invité, sera, lui, plus grièvement atteint et portera plainte.
              Toutes les personnalités présentes se replient.
              Dans le salon l'atmosphère est lourde, Jospin, visiblement marqué, attend d'avoir des nouvelles de sa ministre pour quitter le stade.
               
            • L'évacuation du stade se passera bien, à l'exception
              d'un incident qui ne sera pas rendu public: une rame de RER est partiellement saccagée, quelques passagers pris à partie.
               
            • Si la violence physique a été pour une bonne part évitée,
              l'événement a choqué les esprits, des réminiscences de ce France-Algérie risquent de s'inviter dans la campagne électorale.


  • Noyé retrouvé au barrage de Bezons

    Algérie noyé retrouvé au barrage de Bezon 1961. Algérie noyé retrouvé au barrage de Suresnes 1961.

     
  • Note :
     
    • Contrairement au deux président Macro et Hollande, à M. Jean Géronimi, avocat général à la Cour de cassation, et aux journalistes de 2020,
      le rédacteur de cet article en date du 3 Novembre 1925, avait étudié la Seine et ses barrages, car il précise dans son article, que le corps retrouvé
      dans les aiguilles du barrage de Bezons, n’a pu être jeter dans la Seine, qu’à Gennevilliers ou à Argenteuil, et non pas à Paris.

       
  • Avant, et entre les deux tours, le journal Le Monde,
    et, sa brillante journaliste Florence Beaugé, dont j'ai dénoncé les mensonges, nous sort de son chapeau, le fameux poignard et les tortures de Le Pen.
     
    • Je rappelle que cette histoire du poignard de Le Pen, figure dans le documentaire de René Vautier, de 1984.
       
    • M. Jean-Marie Le Pen portera plainte, mais la repentance est en route et le tribunal, présidé par Edith Dubreuil, conclut dans son jugement,
      que Le Monde doit « bénéficier de l'excuse de bonne foi, compte tenu du caractère concordant des témoignages que la journaliste a rapportés
      et des vérifications auxquelles elle a personnellement procédé, son travail n'ayant nullement consisté, comme il a déjà été dit, à établir la preuve de
      la vérité des faits exposés par elle - impossible en tout état de cause - mais à informer ses lecteurs sur des circonstances qui lui paraissait dignes
      d'intérêt et offrant une crédibilité certaine
      ».
       
    • M. Le Pen a fait appel de la décision.
       
    • En clair pour les ignares,
      si je produits cinq témoignages bidons, mais concordants, expliquant que le président Macron, à torturer au Paradou d’Hydra,
      du 28 Septembre au 26 décembre 1957, Madame Louisette Ighilahriz, alors, le président du tribunal déclarera que, M. Macron est un tortionnaire,
      même si à cette époque il n'était pas encore né !!!!!
       
  • Suite aux derniers déclarations de notre président, M. Macron,
    et, du nouveau scoop de notre prophète Benjamin Stora, qui déclare qu'il fallait que l'Armée Française reconnaisse sa défaite devant les troupe de l'ALN,
    j'ai l'impression que l'histoire de l'année 2001 n'a servi à rien, car on recommence les mêmes erreurs.
     
    • Fin 2019, il était prévu de planifier un nouveau match, il serait à l'ordre du jour, sans doute en 2021, et en Algérie, comme le précise le président
      de la fédération de football d'Algérie, pour éviter les ennuis.
       
    • Dans quelques mois, juste avant les élections, notre président va sans doute réhabiliter le déserteur et traite communiste, Henri Maillot,
      dont les armes livrées à ALN ont servi dans l'embuscade de Paslestro.
       
    • Et qui sait, après sa deuxième élection,
      les députés voteront l'entrée aux Invalides, du traite à la nation, HenrI Maillot, ainsi que la réhabilitation, de tous les traites communistes.
       
  • Avec, M. Benjamin Stora tout est possible.
     
    • Ceux qui est valables pour les noyés du 17 octobre 1961, et également valable pour Maurice Audin.
       
    • Nous avons régulièrement,
      un nouveau scoop, de nouvelles révélations, des nouveaux noms de tortionnaires, et nous avons même eu en 2018, la photo du tueur Babaye,
      grâce au menteur communiste d'Orthez, M. Castéra Charles, qui parait-il, faisait partie de l'équipe de Paul Aussaresses, à la villa des Tourelles.


  • Le 13 Septembre 2018.

    Algérie 13 septembre 2018.

     
  • Revenons à l'article de Madame Sylvie Thénault.
     
    • Je passerai sur la premier partie,
      où elle nous décrit un Vidal-Naquet, en chevalier blanc, celui qui lave plus blanc que blanc, nous avons également droit à la révélation du livre la Question,
      d'Henri Alleg, nous décrivant ses tortures au 92/94 boulevard Georges Clemenceau, à El-Biar, et le fameux dialogue avec Maurice Audin.
       
      • Pourtant une historienne du CNRS, Madame Malika, Rahal, dont le mentor de sa thèse était le prophète Benjamin Stora, sans doute,
        la seule historienne à avoir pu constater, le récit mensonger d’Henri Alleg, car elle a pu vérifier par elle-même, qu'il n'existait pas de cave,
        ni même de rez-de-chaussée, et que cette immeuble, culminait à 3 mètres de hauteur, sur une terrasse, non carrossable.
         
      • Mais, cela je l'ai déjà dénoncé en prouvant que M. Henri Alleg était un affabulateur.
         
    • Traitons maintenant, la partie concernant, le cas du colonel Yves Godard.
       
      • Nous traiterons unique le paragraphe concernant Madame Nathalie Funès, et l'article de LDH de Toulon, contenant la fameuse phrase
        du colonel Godard, concernant le meurtrier de Maurice Audin, qui a fait l'objet comme de coutume, d'innombrables copier/coller,
        des éternels Pieds-Nickels, Michel Dandelot, la LDH de Toulon, les 4ACG, les comiques de la Fnaca.
         
      • D'autres auteurs ont utilisé les archives de Godard, sans nous sortir du chapeau, une nouvelle preuve.
         
        • Voici le texte de la LDH de Toulon qui est un copier/coller du livre de madame Nathalie Funès :
           
            « Je suis prêt, à ce sujet, à répondre à toute les questions qu'on voudra bien me poser, un jour, et je suis sur que Massu n'en posera aucune.
              J'ai moi-même affirmé à Guillaumat, en décembre 1959, que Charbonnier n'était pas le meurtrier d'Audin.
              C'est vrai..... »


             
    • Rendons à César, ce qui appartient à César.
       
      • Comme nous le précise Madame Sylvie Thenault, le premier livre d’Yves Godard, s'arrête fin mai 1957,
        et on peut à la lecture du passage publié par Nathalie Funes, supposer que c'est la suite de la bataille d'Alger.   Il n'en est rien.
         
      • Cet extrait fait partie du chapitre intitulé le colonel Yves Godard en 1960.
         
        • La première section nous décrit les personnages en poste en janvier 1960 à Alger
           
          • Le passage concernant Massu est très virulent :
             
            • Extrait :
               
                « J'avais... parce que Massu, dont « le cas » a été l'élément déterminant du 24 janvier 1960, de potiche qu'il a toujours été,
                  est devenu une baudruche qui dégonflée, sans penser à ceux qui étaient engagés, ne pouvait plus que ramer ... »

                 
        • Dans cette partie du livre, un paragraphe a été barré d'une croix de Saint André par Godard,
          il concernait la fusillade du 24 janvier 1960, et l'utilisation des FM par les gendarmes postés au sommet des escaliers du Forum.
           
        • Nous arrivons ensuite au paragraphe intitulé :   L'affaire Kempski.
           
          • C'est dans cette partie que ce trouve le bout de phrase écrite par Godard concernant la déposition de Massu au procès des barricades.
             
            • Madame Sylvie Thenault, aurait dû se poser deux questions concernant cette phrase :
               
              • Pourquoi Décembre 1959.
              • Le ministre des armées M. Guillaumat était-il informé de la mort d’Audin ?
                D'après la tournure de la phrase, il semblerait qu’il était au courant de la mort de Maurice Audin.
                 
            • On peut se poser une troisième question :
               
              • Le colonel Godard, tente-t-il d'enfoncer un peu plus le général Massu?
                 
        • Ce volume a été écrit sans doute, vers la fin de 1966, compte-tenu, des diverses affirmations de Godard, sur la détention à vie de certains conjurés
          de l'OAS, et la situation en Allemagne du général Massu.
           
        • Le colonel Godard était en 1966,
          encore sous le coup d'une condamnation à mort, et le général Massu nommé commandant des forces françaises d'Allemagne.
           
      • Il convient avant de proposer d'autres arguments, de reprendre la chronologie de la deuxième partie de 1959, et celle de de 1960.
         
          • Août 1959, tournée des popotes en Kabylie et déclaration de DG au PC du général Challes.
          • Le 16 Septembre 1959, De Gaulle déclare à la télévision :
              • Les Algériens pourront choisir entre trois solutions, l'autodétermination, la sécession totale, l'association.
          • Le 3 décembre 1959, campagne contre l'armée française par le Comité Audin.
          • Le 6 décembre, visite de Michel Debré et sa suite à Hassi-Messaoud, il y avait entre autres M. Guillaumat et six ministres de la Communauté.
          • 19 janvier 1960 . Article de général Massu dans un journal : Affaire Kempski.
          • Le 22 janvier Massu relevé de son commandement, Bidault interdit en Algérie, Jouhaud remplacé par Crépin.
          • Le 23 janvier Il semblerait que les ultras, comme on les nomme, rencontre les officiers Jean Gardes, Antoine Argoud, Broizat, et Yves Godard.
          • Le 24 janvier, les barricades
          • Le 3 novembre 1960, début du procès des barricades.


  • Reproduction du passage sur Maurice Audin.

    Algérie Reproduction du passage sur Maurice Audin..