ALGERIE - 1954 - 1962




 

 Catégorie voyage     Florence     Beaugé


 


Secteur de Texenna     Sortie des Gorges de Taza.

Texenna Gorges de Taza

 
      • Les positions des communistes et de la FNAA (ancêtre de la FNACA) étaient identiques, les articles étaient les mêmes.
         
        • La Revue du marxisme militant de janvier 1961, dont les articles étaient un pamphlet pour l'armée française,
          et, faisaient l'apologie des troupes de l'ALN et du FLN, publiait en première page, la photo d'un appellé coiffé d'un calot,
          cette même photo figura dans la revue FNAA d'Avril 1962, avec les mêmes genres d'articles que dans le journal l'Humanité.
           
            • Un fait réel, et à coté une série de mensonges et de contre-vérités.
               
            • Même en 2016, Le FNACA continue de gonflé le chiffre des morts.
               
              • Dans un article paru dans un journal régional,
                M. Jean-Louis Nageotte, nous présente une photo légendée : Obsèques des 11 victimes de l'embuscade du 8 Avril 1959 à Djidjelli.
                 
                • Ce jour-là, il y eu trois morts, dont André Segura.

                   
              • Dans son livre, il écrit :
                 
                  « On avance le chiffre de deux mille rebelles, ou auxiliaires dans la zone touchant Texenna.»
                   
              • Mais, dans ce même livre, il reconnait que seulement, Sept rebelles ont étaient tués dans le secteur de Djidjelli,
                pendant les six premiers mois de la présence du 1/137° R.I.
                 
              • Les autres sont passés au travers du bouclage...     comme c'est étrange.


Journal de la F.N.A.A.     Avril 1962.

Journal FNAA Avril 1962 communistes

 
        • Note sur le journal de la F.N.A.A. :
           
          • Dans ce même numéro d'Avril 1962,
            le Vice-Président de la F.N.A.A.,   Jean Martinet, dans un article intitulé,   « Le prix de notre clairvoyance »,   écrivait :
             
                  « Après l'assassinat de nos cadets à Bab-El-Oued, les factieux montraient ainsi leur véritable visage... »
                   
            • Et, quelques lignes plus loin :
               
                  « Au nom de nos 17.000 morts, de nos dizaines de milliers de blessés et malades.
                    Au nom de tous ceux-là, nous disons encore une fois solennellement, non au fascisme et oui à la Paix.

                    Nous saluons la mémoire des soldats du contingent,
                    qui, il y a quelques jours encore, furent assassinés, torturés, pendus par les fascistes de Bab-el-Oued. »


                   
            • Oui, nous sommes bien en Avril 1962, et, M. Martinet écrit,
              qu'il y a eu 17.000 morts y compris les malade, et non, pas 30.000 comme le proclame M. Jean-Louis Nageotte.

               
          • Dans cet encas, qui ressemble étrangement à la une du journal l'Humanité, il convient de rétablir la vérité,
            sur la mort de ces cinq appelés et non pas sept, car les deux autres morts, du 23 Mars 1962, à Bab-El-Oued, faisait partie du F.L.N.

             
              • Oui,
                 
                    Doudre Daniel, né le 23 Mai 1942,   François Philippe, né le 30 Mai 1942,   Grasset Jean, né le 3 Mai 1943.
                    Nogrette Robert, né le 22 avril 1942   Oudin Roger, né le 19 avril 1942.

                   
              • sont bien morts, tués par des armes tenues par un commando de l'O.A.S.,
                mais contrairement aux menteurs de la FNACA,   moi, j'étais là,  dans la partie de la rue Suffren, comprise entre
                la rue Vasco de Gama et la rue Général Verneau, à quelques mètres du cinéma Le Plaza.

                 
            • Plutôt que de crier au fascisme, depuis plus de 50 ans, les gens de la FNACA, auraient dû se poser les questions suivantes :
               
                  • Pourquoi, seuls, Belmiloud Saïd, et, Fecih Messaoud, portaient-ils une MAT 49.
                  • Pourquoi, ces jeunes appelés, ayant moins de deux mois d’armée, se trouvaient-ils dans le chaudron de Bab-El-Oued.
                  • Pourquoi, ce GMC se trouvait-il dans une petite rue à sens unique.
                    A cette question, la réponse est très simple, François Philippe, le chauffeur du GMC,
                    ne connaissait par le quartier de Bab-El-oued, il suivait à distance, un autre camion, et il s'est trompé de rue.


                     
            • Non, le commando OAS n'a pas assassinés,
              les cinq appelés,   Mais, ils ont tiré, quand Belmiloud Saïd et Fecih Messaoud, ont armé leurs MAT 49.


Les similitudes entre les communistes et la F.N.A.A.

Journal communiste de Mars 1962

 
        • Devant de telles accusations,
          il convient de présenter une chronologie des articles et des chiffres parus dans les revues de la FNACA de 1958, jusqu’en Juillet 1964.
           
          • En 1958, il y avait la F.N.A.A., Fédération issue de la fusion de trois associations.
             
          • La valse des chiffres   :
             
            • Dans son premier éditorial, de Décembre 1958, le rédacteur écrivait :
               
                « C'est à vous tous, anciens d'Algérie, c'est-à-dire à un million de jeunes Français que nous voulons nous adresser. »
                 
            • Dans son second éditorial, Jean Martinet se lamentait du refus de De Gaulle de parlait de guerre, il écrivait :
               
                « Depuis qu'il y a un an, la guerre d'Algérie a provoqué les bouleversements politique que vous savez.
                  Quel changement dans les combats, sinon le nombre accru de jeunes qui tombent. »

                 
            • Il faudra attendre le mois de Juin 1960,
              pour que Jean Martinet, lance les premiers chiffres : Deux millions d'Appelés en Algérie.   Il précise :
               
                « Nous pouvons en estimer le nombre à 2 millions.
                  DEUX MILLIONS qui avons connus, vécu cette guerre qui dure depuis novembre 1954, nous avons payé un lourd tribut,
                  13.000 de nos camarades sont tombés, nous ne savons pas le nombre des blessés.»

                 
            • Dans son éditorial de Novembre 1960, Jean Martinet nous annonçait :
               
                « Au nom des quinze mille morts,
                  au nom des blessés, au nom de ceux qui ont peur comme nous eûmes peur, il est temps d'exigé la Paix. »

                 
            • En janvier 1962, Jean Martinet lance le chiffre de 17.000 jeunes français de 20 ans morts en Algérie.
               
            • En Mars 1962, il écrit :
               
                « La page des combats est enfin tournée...
                  mais 18.000 jeunes Français sont morts, des centaines de milliers furent blessés, ou revinrent malades. »

                 
            • En Mai 1962, jean Martinet écrivait :
               
                « A Alger, on tue, on va prendre l'anisette et on tue après.
                  Au cimetière d'El-Kettar, on enterre 50 morts par jour.
                  L'O.A.S c'est une sorte de syndicat du crime voué à la haine. »

                 
            • Puis suit, les chiffres donnés par le journal l'Humanité, concernant les Algériens tués par l'OAS.
              Puis loin, dans son éditorial Martinet demanda la mise à morts de Jouhaux et Salan.
              il termina son éditorial par :
               
                « Le cessez-le-feu est proclamé, il faut le défendre. »
                 
            • Enfin dans le numéro de Septembre 1962, Martinet écrivait :
               
                « Depuis le 1° Juillet, la guerre d'Algérie a effectivement cessé.
                  La paix est revenue.
                  Encore nous faut-il veiller à la juste et loyale application des accords d'Evian. »

                 
            • Il écrira plus loin :
               
                « Un problème reste entier, c'est celui des 2.500.000 jeunes français, qui ont servi en Algérie. »
                 
            • Dans cet éditorial, et dans ce numéro de l'Ancien d'Algérie, de Septembre 1962,
              j'ai vainement cherché,  les singles :   F.L.N,  A.L.N.,  G.P.R.A,  le mot,  Algériens,   car en Septembre 1962,
              les Fascistes, les Ultras, les Racistes, les Gros Colons, avaient quitté l'Algérie, alors, à qui s'adresse cette recommandation
              de l'application des accords d'Evian.


La Gazette de Lauzanne Vendredi 14 Décembre 1962.

Journal La Gazette de Lauzanne Vendredi 14 décembre 1962 communistes
Journal La Gazette de Lauzanne Vendredi 14 décembre 1962 communistes

 
          • Dans sa revue Octobre 1962, la F.N.A.A. lançait une pétition nationale qui commençait ainsi :
             
              « Deux millions et demi de jeunes du contingent ont vécu la guerre d'Algérie. Ils sont revenus marqués dans leur chair ....
                Ils ont payé un lourd tribut, 24.000 de leurs camarades ont été tués. »

               
          • Faut-il en déduit, à la lecture de cette pétition,
            que les quatre mois des accords d'Evian, ont causé la mort de de 6.000 jeunes appelés.
             
          • Dans sa revue de Janvier 1963, il n'y eu pas éditorial de Jean Martinet, car il est décédé lors d'un déplacement à Casablanca.
             
          • Bien sur, il y eu un remplaçant, et les chiffres grimpèrent.
             
          • Dans sa revue de Mars/Avril 1963, M. Paul Fromonteil, Secrétaire général, déclarait :
             
              « Notre Congrès National va se dérouler ....
                Ce sera le premier congrès, où nous n'aurons plus à déplorer que le sang continue de couler an Algérie.

                Cette guerre qui aura fait de Trois Millions de nos camarades, des anciens combattants,
                qui a laissé 200.000 de nos camarades meurtris dans leur chair et qui a couté la mort de 25.000 jeune Français

               
          • Encore un mensonge de la FNACA et de M. Paul Fromonteil, car, il y eu 71 morts en 1963 dont 45 après le congrès de FNACA des 30 et 31 mars 1963.
             
          • Dans sa revue d'Avril 1963, la FNAA était devenue la FNACA., et son président était M. Paul Fromonteil.
             
          • Dans sa revue de novembre 1963, la FNACA publié une partie des débats du 25 Octobre 1963.
             
            • M. Darchicourt SFIO.
               
                « .... Mais la guerre d'Algérie est terminée, il y eu 23.456 tués et plus de 50.000 invalides et pensionnées au titre de cette guerre. »
                 
          • Dans sa revue de Janvier-Février 1964, la FNACA présenté des extrait de M. Raymond Bossus Sénateur communiste de la Seine.
             
              « .. Alors que près de 25000 jeunes ont été tués en Algérie....
                Toute une génération, c'est à dire 3 millions de jeune a été marque par cette guerre......

               
        • Pas un mot sur les morts français tués par ALN, après les accords d'Evian.
           
        • Pas un mot sur les morts français tués par ALN, après le 5 Juillet 1962.


La Une du journal de la F.N.A.A.     Avril 1962.

Journal FNAA Avril 1962 communistes

 
        • A chaque occasion, la FNACA met en avant le chiffre de 30.000 morts en A.F.N, le chiffre réel est de 22.391, en comptant le Maroc et la Tunisie.
           
          • Malgré,la publication au journal officiel, des morts militaires en A.F.N, la FNACA continue de mettre en avant ce chiffre de 30.000 morts aux combats.
             
          • Le 26 Décembre 1970, M. Tricon, dans sa question N° 15762,
            demande à M. le ministre des anciens combattants et victimes de guerre, quels ont été les effectifs et les pertes en Afrique du Nord.
             
          • Dans sa réponse, le ministre présente le tableau ci-dessous.

             
          • C'est bien le chiffre de 12.383 militaires,
            morts en Algérie, aux combats ou par attentat, soit environ, moins de 11.000 jeunes appelés pour utiliser les termes de la FNACA.
             
            • A ces 12.383 militaires, morts aux combats ou par attentat, il faut ajouter, les 7.917 morts par accidents, et les 1.065 morts par maladie.

               
        • A titre de comparaison, entre janvier 1955 et décembre 1961, il y a eu 70.865 morts sur les routes de France.
           
        • Durant la guerre de 14/18, le 22 Août 1914,
          lors de la bataille des frontières, en moins de deux heures, l'armée française a perdu 27.000 hommes aux combats.
          Il existe un ouvrage qui relate ce massacre :
           
              Le jour le plus meurtrier de l'histoire de la France, 22 Août 1914, de Jean-Michel Steg.

               
      • En 2017, dans un article d'un quotidien local du Département de la Loire, le responsable de la FNACA déclarait :
         
            « Il s'appelait Noël Rozier , né le 14 Décembre 1943 à Saint-Chamond, il est tombé en Algérie à l’âge de 20 ans.
              Il appartenait au 152e R.I., de faction à Alger, le 22 janvier 1964, il est mort sous les balles, mitraillé.
              Ce soldat de 2e classe, est le dernier français, à être officiellement, tombé en Algérie.
              Ce conflit qui a coûté la vie à 229 autre soldats ligériens.
              Ce sont eux dont la FNACA du département de la Loire, présidée par Michel Huet, rappellera le souvenir, lundi 19 mars. »

             
        • Mais le soldat Rozier, n'était pas le dernier.
           
      • Liste des morts, après l'indépendance :
         
        • Morts en juillet 1962     Total : 115 morts
           
            Cherubino Gérard Vincent, né le 30/12/1943, mort 05/07/1962.
             
        • Morts en Août 1962     Total : 60 morts
           
            Desvergne Jean Pierre, né le 08/08/1941, mort le 30/08/1962.
            Sorio Georges, né le 08/03/1942, mort le 28/08/1962.
             
        • Morts en Septembre 1962     Total : 34 morts
           
            Beguin Henri Denis, né le 09/03/1941, mort 23/09/1962.
            Michel Paul, né le 22/03/1941, mort le 03/09/1962.
            Villain Jean Louis, né le 11/10/1938, mort le 20/09/1962,   9° RIMa
             
        • Morts en octobre 1962     Total : 21
           
            Desfargeas Bernard, né le 17/10/1942, mort le 08/10/1962.
            Verdure Jean Claude, né le 20/03/1942, mort le 16/10/1962.
             
        • Morts en Novembre 1962     Total : 18
           
            DI Tommaso Paul, né le 29/07/1942, mort le 06/11/1962.
            Thion Jackie Robert, né le 07/07/1942, mort le 22/11/1962.
             
        • Morts en Décembre 1962     Total : 19
           
            Bonnaud Victorien Michel, né le 20/10/1942, mort le 25/12/1962.
            Destribats Jean Paul, né le 18/12/1937, mort le 08/12/1962.   4 morts ce jours là.
            Luzzeri Virgile, né le 03/12/1941, mort le 25/12/1962.
            Vanderberghe Gérard Jean, né le 01/03/1941, mort 25/12/1962.
             
        • Du 01 janvier 1963 au 31 12 1963     Total : 71 morts
           
            Caizergues Jacques André, né le 28/02/1943, mort le 16/02/1963.
            Vanquelef Jean Paul, né le 08/02/1943, mort le 08/03/1963.
             
        • Du 01 janvier 1964 au 14/06/1964     Total : 15 morts
           
            Alibert Robert Joseph, né le 24 mars 1944, mort en algérie le 11 juillet 1964.
            Charre Pierre Marie Léon, né le 05/08/1944, mort le 08/07/1964.
            Pouchou Jackie, né le 14 janvier 1944, mort en algérie le 19/02/1964.
            Rozier Noël Stéphan Maurice, né le 14 12 1943, mort le 22 janvier 1964.

             
        • Du 5 Juillet 1962 au 14 Juillet 1964, il y eu 353 morts pour la France en Algérie.

           
      • Après, le 14 Juin 1964, il n'y avait plus aucune troupe en Algérie, sauf sur les deux bases de Mers-el-Kébir et du Sahara.
         
      • Mais, le dernier mort ou disparu officiel,
        aurait pu être le lieutenant Claude Santoni, du 70° bataillon de transmission, enlevé par la police Algérienne, le 6 Juin 1964, à Alger-Plage.
         
          • Mais cela est une autre histoire ....


Tableau du ministre des anciens combattants et victimes de guerre, en réponse à la question N° 15762 de M. Tricon.

Journal Officiel réponde N° 15762 1971 FNACA

 
      • Mais revenons à notre menteur :

         
          • Lors d'une interview réalisée en Avril 2000, avec Helene Bracco,
            M. Benoist Rey, nous expliquait qu'il avait pris contact avec un imprimeur d'un petit journal local de Djidjelli, ancien parachutiste.