ALGERIE - 1954 - 1962




 

 Catégorie voyage     Florence     Beaugé


 


Histoire du poignard du Lieutenant Le Pen.

un poignard de parachutiste 1957 Le Pen

 
    • Abordons ce fameux chapitre, dont le titre était   « La Torture à domicile »
      le texte intégral figure sur une des photos de cette page, je vais donc simplement présentait la partie la plus savoureuse :
       
          « Sahiha Meziane, soixante-dix-sept ans, confirme les propos d’Abdelkader Ammour.
            Cette mère de sept enfants habitait .... »

           
      • Allons directement aux témoins des tortures du Lieutenant Le Pen au 5 impasse de la Grenade :
         
          « Zohra Drif était elle aussi présente dans la maison, cette nuit-là.

            Yacef Saadi, le chef de ZAA, n'a pas oublié, lui non plus cette nuit du 2 au 3 février.

            Ce soir-là, le responsable FLN se trouve sur la terrasse
            du 5 impasse de la grenade en compagnie de deux de ses adjoints, Ramel et Alilou.

            Quand ils entendent le pas des parachutistes, les trois hommes se précipitent à l'intérieur de la maison.
            Ils regagnent une cache construite dans le mur d'une des chambres du premier étage, c'est là dans cette chambre,
            que les prisonniers seront torturés.....

            La séance de torture se déroulera à deux pas de Yacef Saadi et de ses adjoints.

            Dès le lendemain, Yacef Saadi active son réseau d'information, il veut savoir qui est ce lieutenant Marco, dont il n'a pu apercevoir le visage.

            La réponse lui arrive quelques jours plus tard.     Il s'agit d'un certain Jean-Marie Le Pen »

         
      • Dans cette description imaginaire,
        il ne manque plus que les témoignages de Louisette Yamina Ighilahriz, et du héros Henri Alleg.

         
    • Dans une autre version de cette torride nuit,
      décrite en 1994, par Djamila Amrane, nous avons encore d’autre témoins qui ont vu le Lieutenant Le Pen torturé.
       
        • Incroyable,  il y avait   Ben M’Hidi,   Si Mourad, Hassiba,   Abdelghani,   ce n’était pas une petite cache,  c’était le palais de loges…
           
        • Dans cette version, la cache se situait dans le plafond !!!

           
  • Avant de reprendre point par point, la fabuleuse enquête de la journaliste du dimanche,
    j’aimerai précisé que contrairement à Madame Florence Beaugé, et à certains spécialistes du copier/coller,   moi j’habitais la casbah.
     
     
    • Le seul et unique incident, la nuit, pendant le couvre-feu, a eu lieu en novembre 1955, c’est une patrouille de zouaves qui a tiré sur un fuyard.
       
    • Tous les dimanches, de cette fin d'année 1955, ma maman invitait deux zouaves de la casbah, a venir partager notre repas du dimanche.
       
    • C'est à cette occasion que nous avons appris que deux zouaves armée de fusils Le bel,
      avaient tiré sur un fuyard, dans une petite ruelle, qui donnait dans la rue de la Casbah, pas très loin du haut de la rue de l’Hydre.


Place de la fontaine de la rue Socgémah.

Place de la fontaine de la rue Socgémah 1957 Le Pen

 
    • Place de la fontaine de la rue Socgémah.
       
      • A gauche, c’était le rue Emile Maupas, qui rejoignait la rue Bruce.
         
      • En haut et à gauche la rue Socgémah qui montait en escaliers vers la rue de Toulon qui aboutissait rue Marengo.
         
      • En haut et à droite la rue de l'Hydre qui se jetait dans le haut de la rue de la casbah.
         
      • En bas et à droite, la rue du docteur Ben Larbey qui se jetait, elle aussi dans la rue de la casbah.


Le dossier sur Djemila Bouhired et sur l'Eexpress..

mensoges de Djemila Bouhired Vergés Arnaud Express 1957

 
  • La fameuse nuit de l'impasse de la grenade.
     
      • Nous devons cette géniale idée,
        à Maitre Jacques Vergés et son complice de l'époque Georges Arnaud, dans leur opuscule de 108 pages, publié le 19 Octobre 1957.
         
        • Nous avions à la page soixante-quinze, les prémices de la fameuse nuit du lieutenant Marco.
           
            « Djamila Bouhired est la fille ainée d'une famille modeste,   elle a cinq frères :
             
              • Nouredine, élève de philosophie à Paris,
              • Liess, quinze ans, torturé toute une nuit de février par les parachutistes à la poursuite de Yacef Saadi,
              • Hadi, l'hôte du Capitaine Graziani, Aziz et Nadir.

              Son oncle Mustapha, qui l'a fait entrer au FLN, a été tué par les parachutistes, le 11 mars 1957, en pleine casbah....

              Un jour, un lieutenant grand, blond à lunettes blanches,
              me mit nue devant les trois capitaines, les trois policiers et deux parachutistes à bérets rouges….»


             
        • Quelques mois plus tard, le journal   L’Express, dans la rubrique   « Correspondances »,  publiera cet article :
           
            • Georges Arnaud, accuse :
               
                « Djamila Bouhired graciée, sera assassinée, elle est malade et les autorités refusent de la transférer à l’hôpital. »
                 
            • Puis, suit un article de l’Express sur les tortures subit par Djamila, qui auraient provoqués une paralysie de son bras.
               
            • Suite à ces articles, quelques jours plus tard,   Jean Larteguy
              démontrera les mensonges de Georges Arnaud et de l’Express dans un document sur Djamila réalisé à la prison d’Alger.


               
    • Il faudra attente, Novembre 1962, pour retrouver cette fameuse nuit de torture,
      pourtant d'autres livres, que l'on peut qualifier d'honnêtes, donneront ce qui me semble être la vérité sur cette fameuse impasse de la Grenade.
       
      • Le premier est Jean André Faucher, avec son livre,
        L'Algérie Rebelle, de Novembre 1957, pas grand-chose sur le 5 impasse de la Grenade, il précise :
         
          « Depuis décembre 1956, Yacef Saadi, traqué,
            vit en compagnie de sa jeune maîtresse de 24 ans, Zorah Driss, celle qui devait être surnommée, « La Passionaria du F.L.N. »,
            cette jeune femme, est la fille d'un caïd de Vialar, sur les haut plateaux algérois.

            Lui, c'est l'être rustre qui joue son rôle. Il est à ses yeux le chef redoutable devant lequel toute la Casbah tremble.
            Elle, c'est une fille qui hait les Français, mais elle a trop lu et saoulée de littérature révolutionnaire...

            Le F.L.N. lui avait donné l'ordre de quitter Alger, mais Yacef Saadi ne voulait pas abandonner Zorah Driss,
            qui avait été condamnée à mort par contumace en même temps que Djamila Bouireb et Djemila Bouazza, ses amies. »

         
      • Rien d'autre.


Vérification des passagers d'un bus au hasard rue de la Lyre en 1957.

Batailled'Alger Vérification des passagers d'un bus au hasard rue de la Lyre 1957

 
      • Le second est Serge Bromberger, avec son livre, Rebelles Algériens, parut en avril 1958, il nous donne un peu plus de détails :
         
          « Cinq jours après les attentats des stades,
            le C.C.E. fuyait Alger et les parachutistes entraient dans le laboratoire de la rue de la Grenade et saisissaient 87 bombes.
            Une bourrasque passait sur la zone autonome, ne laissant qu'une structure démantelée.

            On verra au chapitre suivant comment Yacef,
            non seulement y échappa, mais y gagna encore ses galons de chef désormais politico-militaire de la zone. »


           
      • En 1959, Michel Déon, dans son livre, L'Armée d'Algérie et la pacification, de 255 pages,
        donnera le chiffre de 87 bombes saisies dans la Cabah, pour la période du 14 au 20 février 1957.
         
        • C'est ce livre qui provoquera d'édition du livre, La Pacification, de Hafid Keramane.

           
      • En fin d'année 1962,
        arrive la première version du livre de Yacef Saadi, Mes souvenirs de la bataille d'Alger, avec sa fameuse nuit du lieutenant Marco.
         
          • Page 39   Titre     Les Tortures :
             
              « Les parachutiste arrivent impasse de la rue de la grenade, vers le numéro cinq, vers nous !
                Ma montre marquait 22 heures 30.
                Des coups de crosses pleuvaient sur la porte d'entrée, suivis de rafales de mitraillettes.....

                Mes deux compagnons étaient déjà dans la cache, au premier étage, cet abri était aménagé au fond d'une vaste chambre,
                derrière un grand lit mauresque à colonnes dorées qui servait d'ailleurs aussi à en masquer l'ouverture,
                deux hommes refermèrent sur nous la lourde dalle en ciment qui camouflait l'entrée du trou. »

               
          • Puis suivent, vingt pages de description des différentes tortures du lieutenant Marco.

             
        • Dans ce premier livre de Yacef Saadi,
          on ne trouve aucune trace du lieutenant Le Pen, pourtant madame Florence Beauge, a bien précisé que :

           
                « La séance de torture se déroulera à deux pas de Yacef Saadi et de ses adjoints.

                  Dès le lendemain,
                  Yacef Saadi active son réseau d'information, il veut savoir qui est ce lieutenant Marco, dont il n'a pu apercevoir le visage.

                  La réponse lui arrive quelques jours plus tard.   Il s'agit d'un certain Jean-Marie Le Pen »

                 
      • Alors pourquoi, Yacef Saadi, a-t-il oublié, le lieutenant Le Pen dans ses souvenirs de la bataille d'Alger.

        Avait-il déjà, comme Henri Alleg, la maladie d’Alzheimer !!!!