A grands coups de trompettes, à Azazga en Algérie, était honoré le parcours et le combat héroïque du valeureux chahid Selhi Mohand, dit Oulhadj, assurés par des proches, des moudjahidines, mais aussi par ses trois filles Taous, Lilia et Lynda.
Après, Fatima Bebar, noyée par le préfet Papon, plus rien ne m’étonne.
L’Algérie, grâce au prophète Benjamin Stora, et à notre président Emmanuel Macron, vient d’ajouter un nouveau martyr.
J’ai compulsé tous les journaux de 1956 et 1957, par la moindre trace, de ce grand chahid, dont la mission était de lancer une Radio-FLN qui émettrait à partir du Clos Salembier à Alger.
Enfin, c’était ce que prétendait le discourt de martyrologie, lu par une de ses filles.
Le seul article qui pourrait avoir un lien, est celui du journal Paris-Presse l’Intransigeant, du 1 mars 1957 qui titrait :
« Les arrestations de chef rebelles algériens ont donné des résultats inespérés. »
Puis suivait la liste des arrestations à Paris.
« A Alger, parmi les rebelles incarcères figurent :
Chergui Brahim, un des chefs les plus importants du F.L.N.
Ben M’Hidi Larbi, fondateur du Comité révolutionnaire d’unité et d’action,
Ainsi, que le chef départemental des télécommunications des fellaghas… »
Et, c’est tout !!!!
Comment peut-on en arriver là.
Je pourrais dire qu’officiellement cette histoire débute par une lettre du magistrat militaire Gardon, conseiller juridique, auprès du général Salan en date du 12 octobre 1957. adressée au président Béteille, de la commission de sauvegarde.
La lettre commence ainsi :
« Monsieur le Président, Par lettre en date du 1er Octobre courant, vous m’avez prié de vous renseigner sur la situation actuelle d’un sieur SELHI Mohamed dont la famille serait sans nouvelle depuis son arrestation le 22 février 1957, par les Troupes Parachutiste ….. »
Une lettre du cabinet du Général Salan, commandant supérieur interarmées.!!!!!
Lettre du magistrat militaire Gardon, en date du 12 octobre 1957, Telle qu’elle figure sur le site « les 1000 autres disparus » pour Selhi, Mohamed.
L’histoire du disparu Mohand Selhi, commence avec Maitre Garçon, et la commission de sauvegarde de 1957.
Elle se poursuit avec le livre de Djamal Amrani, en Mai 1960.
Elle s’amplifie avec les livres de Malika Rahal, sur Ali Boumendjel.
Elle se termine en apothéose, par le discourt de notre président Emmanuel Macro, avec dans le rôle du souffleur, le prophète Benjamin Stora.