Mais, Jean-Luc Einaudi est un simple perroquet, il n'a fait qu'amplifier le gros mensonge du Sénateur Davis Ausseline, qui le 21 Octobre 1997, au journal Libération, nous présentait son trésor, transmis par les deux archivistes Brigitte Lainé, et Philippe Grand.
Je revois encore notre sénateur sur les plateaux d'Antenne 2, hurlant au génocide.
Et, concluant son intervention devant la palanquée de journalistes ébahies par sa « trouvaille », par cette tirade, citée par la journaliste de Libération Béatrice Vallaeys, dans son article.
« Les pages des mois d’octobre et novembre sont remplies de FMA (Français musulmans d’Algérie), frappés du tampon « Mort » par coups et blessures volontaires, pour certains, figure même la mention manuscrite « repêché » ou « repêchage ».
Après une première consultation non exhaustive, on en dénombrait déjà soixante-dix. Mais il y a une question qui ne se pose plus,
après ce qu'ont déjà trouvé des chercheurs et grâce à ce qu'établit M. Dieudonné Mandelkern :
Y a-t-il eu un massacre à Paris, le 17 Octobre 1961 ? Parce que, même trente-deux morts, c'est déjà un massacre. »
Trente-deux morts.
C’est la somme du bilan officiel des Sept morts, et des 25 cas vérifiés, par la commission de M. Dieudonné Mandelkerner, ce nombre est issu de la phrase de M. Dieudonné Mandelkern, qui dans la conclusion de son rapport sur les archives de la Préfecture de police précisait :
Conclusion du Rapport sur les archives de la Préfecture de police, par M. Dieudonné Mandelkern, Président de section au Conseil d'Etat.
Oui, c'est bien la conclusion de M. Dieudonné Mandelkern.
Revenons au bouffon Jean-Luc Einaudi.
Je vous présente sur la photo suivante, un morceau de page, extrait d'un travail réalisé par un stagiaire aux archives du Ministère de la Justice.
Dans ce travail, il nous présentait une liste de dossiers issus du parquet de la Seine, classés sans suite, pendant les années 1960 à 1962, dossiers ayant plus ou moins une relation avec les événements d'Algérie.
On retrouve dans cette liste le N° 80798 concernant le policier Raulet Georges, cité dans la page précédente.
Nous avons sous le N° 81382, Mehraz Chérif et Messili Saïd, qui figuraient, dans la déclaration de la fédération du FLN de France : Pourquoi les attentats ? dans la liste des assassinats par la police, d'honnêtes travailleurs Algériens, abattus sans sommation, comme le déclaraient M. Claude Bourdet, du PSU, et, M. Raymond Bossus, le communiste, qui comme de coutume avaient lu le tract du FLN.
Le dossier d'enquête de police précise, qu’effectivement, ces deux personnes ont bien été abattues par la Brigade des Agressions et Violences.
Mais nos deux bouffons du conseil municipal de Paris, avaient oubliés de proclamer, que Mehraz et Messali étaient armés de pistolets 7,65, un « Manufrance » et l'autre « Astra Guernica », et, qu'ils tentaient par un terrain vague de la porte de la Villette, d'entrer par une des portes arrières de la brigade.
Sans doute, qu'ils voulaient offrir des fleurs aux policiers de la BAV.
Surpris par les fonctionnaires de police, ils ont été abattus.
L'arme trouve en possession de M. Messili Saïd, avait été dérobée au gardien de nuit, de l'entreprise, « Le Magnésium industriel », 6 rue de la victoire, au Blanc-Mesnil, le gardien de nuit avait été abattu d'une balle dans la nuque, et, son arme dérobée, le 24 mars 1960.
Encore une victime, que messieurs Bourdet et Bossus n'avaient jamais cité !!!
Tribunal de première instance (Seine) Dossiers classés sans suite. 1960/1961
Revenons au bouffon Jean-Luc Einaudi.
Nous sommes en 2009, il nous présentait dans son troisième tome, les témoignages de la famille Bedar, et, le scoop de ce livre, c'est la découverte du corps de Fatima à l'institut médico-légal par Saïd Bedar.
La famille Bedar présentée par le bouffon :
Khellal Bedar, oncle de Fatima.
Amar Chila est né en 1946 en Algérie. Il est le cousin de Fatima Bedar.
Saïd Bedar est le cousin d'Hocine Bedar, le père de Fatima.
Said Bedar déclare dans ce tome III :
« A son enterrement, au cimetière de Stains, des copines à Fatima m'ont parlé. Elles m'ont dit que Fatima ne s'était pas suicidée, qu'elle avait été jetée à l'eau. Fatima avait été manifestée pour l'indépendance algérienne. Trois copines algériennes de Fatima m'ont dit : « On a été poursuivies par des CRS ». Elles m'ont dit « qu'elles ont vu des CRS qui ont jeté Fatima dans l'eau. Elles se sont sauvées. Elles m'ont dit qu'elles l'ont vu.
Tout d'un coup, je regarde. Je lui dis « Mais c'est ma cousine », Je l'ai reconnue par ses vêtements et par sa figure. Il me dit : « vous connaissez ! ». J'ai dit : « bien sûr, que je la connais ».
Sa montre était arrêtée à 5 heures. Il m'a dit « C'est dégueulasse. Ça, c'est les CRS. »
J'ai prévenu les parents de Fatima. »
Le livre précise que ce témoignage a été recueilli le 3 juin 2007.
Je n’ai reproduit qu’une petite partie du témoignage de la famille Bedar, en oubliant, volontairement, la mise à mort, par la police du préfet Papon, d’un neveu, tué lui aussi au canal Saint-Denis, dont le nom de famille était Amache !!!!
Deux assassinats par noyades dans la même famille, cela pourrait faire jazzer !!!
Devant l'exploitation de ce mythe de l'assassinat de la jeune Fatima Bebar, par les forces de l'ordre du préfet Papon, l'historien Jean-Paul Brunet, demandera des autorisations pour consulter le dossier cité par Jean-Paul Einaudi.
Il ne le retrouvera pas.
Dans son livre Charonne : lumières sur une tragédie, page 37, il écrivait :
« Reprenons le dossier, tel qu'il nous le présente, en regrettant que la référence qu'il nous donne, ( 2 ° livre, page 299 : « Archives de Paris, dossier classé sans suite, n ° 82585 », ne correspond à aucun document inventorié aux Archives de Paris, où les responsables des services compétents affirment qu'aucun dossier n'existe au nom de Fatima Bedar . »
Bizarre, vous avez dit Bizarre.
Note :
Normalement, si Jean-Luc Einaudi n'avait pas menti, on aura eu dans la liste présentée plus haut le N° 82585, mais, le dernier dossier enregistré en Novembre 1961, est le N° 83421 Bouharrat Tahar.
M. Jean GEROMINI, avocat général à la cour de cassation. Extrait du rapport demandé par Madame la Ministre de la justice.
Note :
Parmi les élucubrations de M. Geromini, qui allait chercher les morts de la manifestation du 17 octobre 1961, au-delà de Versailles et Pontoise, voici dans son rapport, les deux plaintes déposées par le bouffon Algérien, M. Mohamed Badache, qui a fait la une des journaux pro-FLN, pendant les mois octobre et novembre 1961.
Je ne suis pas avocat général, mais, je pense qu'il impossible sur un side-car, de transporter, en plus des deux agents, un prisonnier menotté !!!!!
Aux archives du Ministère de l'intérieur, on a bien, un dossier au nom de Fatima Bedar.
Il a été ouvert le 18 octobre 1961, à la demande de M. Hocine Bedar, qui venait signaler la disparition de sa fille Fatima.
Du procès-verbal d'audition, enregistré le 18 octobre 1961, on peut déduire, que M. Hocine Bedar, s'est rendu à l'école de sa fille, avant de signaler sa disparition.
Il précise dans le procès-verbal d'audition :
« Elle avait quitté l'école, 19, rue des Boucheries à Saint-Denis, le 16 octobre, vers 18 heures. Elle avait accompagné deux de ses camarades jusqu'à la gare de Saint-Denis.
À la passerelle du canal, ma fille avait déclaré à ses camarades qu'elle voulait se jeter à l'eau. Ses camarades ne l'avaient pas crue tout d'abord, mais l'absence de ma fille à l'école dans les jours qui suivirent les a effrayées et elles en ont parlé à la maîtresse.
Ma fille avait été réprimandée la veille par ma femme parce qu'elle ne se coiffait pas comme sa maman le désirait. Elle avait de très longs cheveux.
Ma fille avait, avant d'aller à l'école, dit à ses jeunes sœurs qu'elle n'allait pas revenir. Elle leur a dit qu'elle leur donnait tous ses livres.
À mon avis, ma fille s'est bien suicidée. ».
En 2022, on peut raconter toutes sortes d’histoires anticolonialistes sur le génocide du 17 octobre 1961, mais cette déposition, du père de Fatima Bedar, a bien été enregistrée à la date du 18 octobre 1961, bien avant le déchainement des accusations contre la police du préfet Papon.
Il ne restait plus qu'à procèder à l'officialisation de la mise à mort de la jeune Fatima, par les Maires des villes de Stains, d'Aubervilliers, et de Saint-Denis.
La conclusion de cette martyrisée, arrivera avec le cartable, « retrouvé », avec la jeune Fatima, qui sera offert par le frère, au musée des Martyres d'Algérie, en 2012.
Je vous laisse méditer sur les commentaires du guide lors des visites.
Ce qui est lamentable, c'est que les enfants d'Hocine Bedar, ont profité du bien-être de la France, et que brusquement, après les années 2000, ils aient inventés toute cette histoire, juste pour être à la une des articles sur le 17 Octobre 1961.
La prochaine étape, des communistes, c’est le massacre d’Etat contre ses pauvres Algériens, victimes des méchants policiers de Maurice Papon.
Arrivée triomphale aux urgences de l'hôpital de Nanterre du blessé de la rue des Paquerettes.