ALGERIE - 1954 - 1962




 

 Catégorie voyage     Le     Dossier     Muller

 
  • Le 28 Février 1957,     Témoignage Chrétien,

    ou plutôt, Georges Montaron, Robert Barrat et son Comité de résistance spirituelle, publiaient le fameux Dossier Muller.

     
    • En préambule, le rédacteur de T.C., Robert Barrat écrivait :
       
              « Jean Muller était bien connu des dirigeant des mouvements de jeunesse. Il ne faisait pas de politique....... »

               
        • Puis, Robert Barrat faisait allusion à un carnet de notes,
          tenu au jour le jour, qui aurait disparu, le jour de l’embuscade, en laissant entendre que sa mort était volontaire :
           
              « Ce carnet n'a pas été retrouvé. Jean Muller tué, c'était une bouche à jamais fermée.... »

               
        • Et, suit l’éternelle ritournelle du témoignage bouleversant et véridique....

           
  • Malgré de nombreuses recherches, je n’ai trouvé dans aucune bibliothèque de France, et de Navarre,
    les copies des lettres de Jean Muller, j'ai donc lu les quinze pages de ce témoignage, paru dans Témoignage Chrétien, et dans un article sur
    les scouts de France, pendant la guerre d'Algérie.
     
  • Comme de coutume, les deux prophètes de la guerre d’Algérie,
    j’ai nommé Raphaëlle Branche et Benjamin Stora, confirment, en les citant, la véracité de ces lettres.
     
  • Suite à ces différentes lectures, mais dont le contenu était identique,
    j'ai pensé à ce proverbe chinois, qui je crois s'applique à ce récit dont personne, n’a apporté la moindre preuve, qu’il avait bien été écrit par
    Jean Muller, Sergent au 146e RI, mort à Messoubia, commune de Tablat, le 27 Octobre 1956, avec d'autres soldats de ce même régiment.
     
        « La grenouille au fond de son puit,
         ne peux voir que le petit bout de ciel qui est au-dessus, c'est pour cette raison, quelle croit que le ciel est rond !!! »


         
  • Notes :
     
      • Le chiffre des morts lors de cette embuscade est très variable en fonction du ou des auteurs du récit.
         
      • Les recherches sur le 146° RI, nous donnes le chiffre de 7 morts, sachant que pour cette seule journée,
        il y eu 26 morts, dont quatre français musulmans.


  • Témoignage Chrétien   Le 28 Février 1957.

    guerre Algérie Dossier Muller Le 28 Février 1957

     
  • Bizarre, vous avez dit Bizarre, comme c'est bizarre.
     
    • Il y avait bien un régiment de parachutistes sur Le Pasteur, qui arriva à Mers-el-kébir, le 16 juin 1956, ce régiment était le 8e RCP.
       
    • Mais,  le 146e RI, régiment de Jean Muller, quittera la France, le 16 Juin 1956, à Marseille, à bord du bateau Le Sidi-Bel-Abbès, à destination d'Oran.

       
  • Robert Barrat serait-il un menteur !!!!!


  • Août 1956     Préparation des unités aéroportées pour Suez.

    Alger Août 1956, préparatifs pour Suez Parachutistes.


     
  • Témoignage Chrétien,  n'était pas à son coup d'essai.
     
      • Déjà, il y avait eu des reportages sur la tortures en Indochine, au Maroc, en Tunisie,
        mais, sans Paul Rendu et Jean-Jacques Gauthé, il n'y aurait jamais eu de Dossier Muller, plus tard en Octobre 1961,
        il y aura le fameux mort de la rue des Pâquerettes, du menteur Elie Kagan.
         
      • Dans les premier jours de Mai 1957,
        Paul Rendu et Jean-Jacques Gauthé publient, dans le bulletin « La Route », revue des Scouts de France, une page sur le dossier Muller.
        Ils invitent les sympathisants à acheter le fameux dossier « Le Dossier Muller», imprimé par Georges Montaron.
         
      • Cette affaire interne à l'équipe Nationale de la Route, provoquera la démission de Paul Rendu, le 9 Mai 1957.
         
      • Dans une correspondance avec Georges Montaron, en date du 26 Avril 1957,
        Paul Rendu affirmait, que quelques semaines avant sa mort, Jean Muller l'avait chargé de porter de sa part
        à la Direction de T.C., un document révélant des exactions commises dans son unité. Il indique :
         
          « Le hasard a voulu que ce premier document ait été égaré par les services de T.C. »


       
    • Si en 1957, il était difficile, pour un non initié,
      de vérifier les mensonges de Témoignage Chrétien et de Paul Rendu, aujourd’hui, avec un peu de patience, on retrouve toutes
      les informations, démontrant que Paul Rendu, utilisant les lettres de Jean Muller, les a « modifiées » pour en faire ce pamphlet
      de quinze pages sur l’Armée Française, et sur les Français d’Algérie.

       
    • Dans les fonds ONAC, on trouve les témoignages d’appelés, ou de rappelées ayant effectués leur service militaire en Algérie.
       
    • Ci-dessous, un extrait du témoignage de Christian Choubat, du 146e R.I.


  • Fonds O.N.A.C.     Sans commentaire !!!

    Fonds ONAC temoignages Christian Choubat 146e RI 1956.
    Fonds ONAC temoignages Christian Choubat 146e RI 1956.



     
  • Parmi les inepties de ce témoignage bidon du Dossier Muller,
    dont les auteurs sont sans aucun doute, Paul Rendu, Jean-Jacques Gaurhé, et Robert Barrat, nous avons le paragraphe suivant à la page 13 :
     
    • D'après la chronologie du récit, cette rencontre se situe après le 8 Août.

       
        « Ce matin le député Schaaf et trois autres députés étaient de passage.

          J'ai parlé avec eux de la situation ici et de la « pacification » que nous menons, ceci devant deux colonels,
          deux ou trois commandants, le sous-préfet d’Aumale, et l'administrateur de Tablat.

          J'ai pu aussi parler trois minutes avec M. Schaaf, sans la présence des officiels.
          Il a été très ébranlé par ce que je lui ai dit.

          Très franc aussi, il m’a dit qu’il n’avait pas souvent l’occasion de discuter avec des soldats,
          car les officiels le suivaient partout à la trace depuis son arrivée à Alger.
          Ce qu'il a appris m'a-t-il dit, lui sera très précieux.

          Tous les gars présents, une vingtaine m'ont approuvé. »


  • Cahiers du Témoignage Chrétien,     numéro XXXVIII,     format 203x135mm,    29 pages.

    Cahiers du Témoignage Chrétien, numéro XXXVIII, 1957 menteurs.

     
  • Dans les archives du journal officiel de l'assemblée nationale,
    nous avons pour l'année 1956, 462 interventions du député Joseph Schaff.
     
      • J'ai vainement cherché dans ses 462 interventions :
         
        • la création d'une commission.
        • Une visite en Algérie.
        • Ou tout simplement le nom de Jean Muller.

           
    • Rien, absolument Rien.

       
        • Pas une seule fois, le député de Moselle, n'a prononcé le nom d’Algérie.
           
        • Pas une seule fois, il n'a parlé de l'Armée et des événements qui se passaient en Algérie pendant cette année 1956.
           
        • Pas un mot sur la mort de Jean Muller.
           
        • Même chose en 1957 !!!!!

           
    • Etrange pour un député qui aurait dans la commune de Tablat, discuté avec un sergent de son département.

       
    • Par contre dans le journal officiel N° 59, du Vendredi 1er Juin 1956, nous avons page 2171, l'intervention du député Frédéric-Dupont :

       
          « Mesdames, messieurs, c'est bien de l'Algérie qui est le problème crucial pour la France.

            Mes collègues de la sous-commission de la défense nationale et moi-même, au cours d'une récente mission effectuée en Algérie,
            avons pu mesurer d'abord l'efficacité des efforts de M. le ministre résidant en Algérie .... »


       
    • Oui, il y a bien eu une commission en Algérie, mais en Mai 1956, soit 2 mois avant le départ de Jean Muller pour l'Algérie.
       
        • M. Joseph Schaff n'a jamais fait partie de cette commission.


           
  • Quelle bande de menteurs !!!

     


  • Journal Officiel du Vendredi 1er Juin 1956     intervention du député Frédéric-Dupont.

    JO Vendredi 1 juin 1956 mensonge dossier Muller.


     
  • Je passerai comme de coutume sur le racisme des Pieds noirs et des parachutistes,
    je ne traiterai que les parties du récit, comportant des dates, des lieux, des morts et des régiments, pour démontrer qu'à partir de lettres,
    écrites par Jean Muller, le menteur Paul Rendu, a transformé les dates et les lieux, et ajouté les atrocités qu'il a décrites.

     
    • Revenons sur un passage du récit de Paul Rendu concernant les colons d'Algérie.
       
      • Il écrivait :
         
            « Nous nous sommes installés par compagnie dans des fermes européennes.
              La nôtre est presque en bordure de la route d'Aumale à Alger, près de Bir-Rabalou.
              Notre travail consiste pour l'instant à garder la ferme et à protéger les récoltes.

              Cette ferme de quatre cents hectares, appartient à une veuve d'Alger qui en possède quatre autres plus importantes.
              La ferme d'à côté fait 800 ha, elle appartient à un Européen..... »

             
    • Puis suit éternelle rengaine, le gros colon et les petits cultivateurs arabes.

       
    • L'administration française,
      quelle merveille, par un simple tableau, elle démontre que le Sieur Paul Rendu, est un sacré menteur.
       
        • En voici l'histoire :
           
          • Fin 1956, le Général Commandant la Z.S.A. (Zone Sud Alger), et, la 20e DI, exerçant les pouvoirs civils dans
            le département de Titteri, promulguait un avis d'enquête, en vue du maintien de l'aérodrome de Bir-Rabalou, et de son agrandissement.
             
          • L'aérodrome était « collé » au village.
             
          • Dans l'avis émis par l'administration, nous avions un tableau avec les parcelles de Bir-Rabalou touchées par cet avis.

             
          • Premiers gros mensonges de Paul Rendu :
             
            • Les fermes les plus importantes de Bir-Rabalou ont une superficie de 57 ha. 23 a.
            • La veuve d'Alger ne possédait qu'une seule ferme, et deux autres lots, le numéro 41 de 25ha.37a. et, le numéro 98 de 25ha. 49a.
            • On constate surtout que presque tout appartient au Consorts Brahimi, qui les loue à des cultivateurs européens !!!!

               
          • Que nous raconte le chef de SAS de Bir-Rabalou, en juillet 1956 :
             
                « L'autorité locale indigène est représentée par l'importante famille des Brahïmi.
                  Du côté français de souche, M. Aoustin
                (fils de la veuve d'Alger), maire du village, est du type ancien paysan enrichi. »


  • Tableau figurant dans le Recueil des actes administratifs du 13 février 1957     page 390.

    Recueil des actes administratifs du 13 février 1957 mensonge dossier Muller.
    Recueil des actes administratifs du 13 février 1957 mensonge dossier Muller.


     
  • Quel sacré menteur ce Paul Rendu.

     
  • Reprenons le récit de Paul Rendu :
     
        « C'est l'opération la plus difficile que j'aie jamais faite, escaladant des pitons, redescendant des oueds par un soleil de plomb.
          En deux jours, j'ai bu dix litres d'eau et j'ai vu des gars boire dans des flaques boueuses.

          Nous avons trouvé quelques comparses, mais l'état-major rebelle a filé entre nos mains.

          Nous avons traversé le village de Taalba en flamme.
         Le 6e RI y avait mis le feu, car il avait trouvé des chemises kaki. »

         
    • Paul Rendu, situe cette opération après l'embuscade du 21 septembre 1956, où 17 soldats du 6e RI auraient trouvé la mort,
      lors d'un héliportage, il parle de 3.000 hommes et de 7 bataillons.

       
  • Il n'y a pas eu de bouclage, après l'embuscade du 21 septembre,
    près du village de Thiers, ou effectivement, des soldats ont été tués, nous reviendrons sur cette embuscade, un peu plus loin.
     
  • Cette opération de huit jours, comportant près de 3.000 hommes,
    pour cerner une partie de l'Atlas Blidéen, a eu lieu du 7 au 15 Juillet 1956, dans la partie de la chaine des Beni-Miscera.

     
      • Les monts des Beni-Miscera :
         
        • C'est un pays sauvage, profondément raviné, aux flancs inaccessibles, que surmontent des crêtes calcaires disloquées,
          découpées en pics saillants (Kefs), ou en arêtes rocheuses aux parois abruptes taillés dans les marnes, parfois en masses compactes,
          qui justifient la désignation de Kalaâ. (forteresse naturelle).
           
        • Telle est la Kalaâ des Beni-Messaoud (1.491m), et, celle des Beni-Miscera (1.450m).
          La région des Beni-Miscera se rattache à l'Est au massif de Tablât.

           
      • Telle était la description de cette région,
        donnée par Augustin Bernard, et, Emile Ficheur en 1902, dans « Les Régions naturelles de l’Algérie ».

         
  • Parmi, les régiments d'appuis, on trouvait, le 1° RTA, le 6° RI, le 117° RI,     Mais, pas le 146e RI, régiment de Jean Muller.
     
      • Le I/146e RI, sera une unité combattante,
        du 29 Juillet 1956, au 27 Septembre 1956, et deviendra le 587e bataillon du Train, le 1er novembre 1956.


  • Secteur de Tablat   Opération 549   Contrôle des identités   Juillet 1956

    Secteur de Tablat, Opération 549, Contrôle des identités, Juillet 1956.


     
  • Cette Opération dénommée,
    par les autorités militaires « Opération 549 », a été décrite par au moins trois participants, sans compter la falsification de Paul Rendu.
     
    • C'est dans les monts de Beni-Miscera, que le 8e RCP, comptera son premier mort pour la France en Algérie.
       
      • Le Sous-Lieutenant Antoine Jacques Francis Marie, mort le 14 Juillet 1956.
         
    • On retrouve quelques lignes de cette opération dans un livre sur le 8° RCP.
       
      • Le narrateur écrit :
         
          « La section du sous-lieutenant Antoine est accrochée par un fusil-mitrailleur placé en protection d'une grotte.
            Le Sous-Officier est mortellement touché.

            Dans la grotte, les paras découvrent,
            un médecin armé d'un PM, il a été tué lors de l'assaut, et trois étudiants d'Alger qui jouaient le rôle d'infirmières. »


           
    • Un séminariste, rappelé, du 117° RI,
      dont le livret militaire, et les lettres sont reproduits en fac-similés, décrira un peu plus longuement ces 8 jours :
       
        • Il était stationné à Bir-Rabalou.
        • Son régiment était en appui.
        • Il n'a rien vu.
        • Son régiment n'a pas tiré le moindre coup de feu.
        • Il signale que seuls les parachutistes ont combattus.

           
    • L'officier de la SAS de Bir-Rabalou,
      participera avec tous les officiers de SAS du secteur, à la vérification des identités, et signalera l’arrestation de 30 suspects.

       
    • Le bilan de ces huit jours d'opération, se traduira par :
       
        • 25 membres du FLN abattus et les armes récupérées.
        • La découverte de l'infirmerie...
           
        • C'est tout.


           
  • La méthode qui à partir de faits réels,
    associés à des récits bidons usités régulièrement par Robert Barrat et consorts, se retrouve également dans le Dossier Muller.
     
      • Dans la préface Robert Barrat écrivait :
         
              « La gravité des faits qu'il rapporte est évidente.
                Son frère a donc poussé plus loin l'enquête et s'est adressé aux compagnons de Jean Muller.
                Quatorze d'entre eux sont prêts à témoigner en justice de l'absolue véracité des faits rapportés dans ce document. »


         
      • Dans un livre publié en 1960, aux éditions Masparo, Georges Suffert, grand partisan de l'Algérie Algérienne, écrivait :
         
              « L'un des chef de la Route avait été mobilisé en Algérie, quelques mois plus tard, il est tué au combat.

                C'est à ce moment, que Paul Rendu, responsable de la branche Route,
                vient me trouver à Témoignage Chrétien, et dépose sur mon bureau le dossier complet des lettres de Jean Muller......

                Après quelques mois de travail, un ensemble de documents est rassemblé .....
                On tente de retrouver d'autres militaires appartenant à la même unité que Jean Muller.
                Neuf soldats sont retrouvés qui confirment les faits,
                chacun d'eux signe les premiers exemplaires du dossier qui sont déposés devant notaire chez un avocat. »


           
        • Donc, on en déduit que Georges Suffert, responsable de Témoignage Chrétien, n’a jamais vu les lettres de Jean Muller !!!!!
           
          • Comme c’est étrange.
             
          • Si on en croit Georges Suffert, il existe une preuve « validée » par un notaire et déposée chez un avocat :
             
            • Une liste de neuf Soldats du 146e RI, présent dans le secteur de Tablat, du 27 Juillet 1956 au 15 Octobre 1956.

               
            • J'attends les noms de ces militaires du 146° RI !!!

               
    • Encore un bobard de l’équipe de Témoignage Chrétien.


  • Secteur de Tablat   le 117e RI.   Juin 1956

    Secteur de Tablat, 117e RI, Juillet 1956.


     
  • Poursuivons notre lecture du Dossier Muller :
     
    • En page 13.
       
      • Nous avons ce paragraphe qui se situe au mois Août 1956 :
         
              « Le 29,  la 3e compagnie partait en corvée de bois avec 20 suspects, et, les abattait au col de Bécart,
                lieu de l'embuscade, qui avait couté la vie à 13 militaires du 2/117 RI. »

               
          • Effectivement, le 8 Août 1956, le 2/117e RI, deuxième compagnie, quatrième section, perdait 13 hommes au col de Bekar.
             
          • Ensuite, on ajoute la corvée de bois, avec la mise à mort de 20 suspects...   Invérifiable .
             
          • Mais une simple vérification du lieu,   démontre,  qu'il aurait fallu monter une opération militaire pour effectuer
            cette corvée de bois, car le col de Bekar, se trouve dans le Djebel Gourtsene, à exactement 7,5 km de Tablat, et à 6 km de la RN8.
             
          • C'est un Djebel, le col est à 916 mètre d'altitude, pas de route, un simple chemin.

             
    • En page 14.
       
      • Parmi les innombrables sévices de l'armée française, nous avons ce paragraphe qui se situe en septembre 1956 :
         
              « Une unité de notre bataillon s'est fait accrocher dimanche matin, à une heure de marche de Seriet .....

               C'est un miracle, s'il n'y eu plus de deux morts et quatre blessés légers, car l'embuscade était bien montée. »

               
          • Cette phrase est sans aucun doute dans une des lettres de Jean Muller.
             
          • Mais la suite, c'est du Paul Rendu :
             
                « Le bataillon est revenu à Seriet, où l'attendait le commandant qui nous a alors harangués.

                  Voici l'esprit de son discours :

                  « Nous avons eu deux morts, le 2/117e RI, en a eu treize. Il nous faut les venger .... »

                 
            • Je passerai sur la suite de ce paragraphe.
               
            • Là encore, nous avons bien deux morts à Tablat, le dimanche 16 Septembre 1956.
               
              • Le soldat Grauss Marcel Emile.
              • Le Sergent-Chef Laurent Albert Henri.
                 
            • Et, le petit supplément de torture verbale du Capitaine raciste, commandant la section, ajouté par Paul Rendu.


  • Secteur de Tablat   Plan du djebel Gourtsene

    Secteur de Tablat, Plan du djebel Gourtsene.


     
  • En page 18.
     
    • Paul Rendu écrit :
       
            « D’autre part, deux de mes meilleurs amis, restés à Seriet, ont vu le colonel et deux commandants du 14e RCP,
              qui questionnaient, assistés de paras, les arabes qu'on leur amenait et qui étaient classés « suspects ».
             
              • Courant de Magneto, coup de bâton, couteau.
              • Suspect balancé dans le vide depuis un hélicoptère....
              • Puis, tous les suspects ont été tués. »

                 
      • Donc, le menteur Paul Tendu, affirme que le colonel Emile Autrand, aurait torturé des arabes.
         
        • Mais, et, oui, il y a un mais, au 14e RCP, il n'y avait pas de commandant.
           
        • Je tiens à la disposition des Pieds Nickelés, rois du copier/coller, les noms des trois lieutenants, et des neuf capitaines commandants les sections.
           
        • Mais, il n'y avait pas de commandant.

           
    • Les JMO du 14e RCP, nous indique que du 28 juin 1956 à décembre 1956, ce régiment de la 25e Division parachutiste,
      a été mis au service du corps d'armée d'Alger, en tant qu'unité d'intervention, il était stationné à El-Affroun.
       
    • A ce titre, de nombreuses patrouilles et reconnaissances ont conduit les éléments du 14e RCP jusqu'à Bou-Media, Bourkika, La Chiffa, Palestro,
      et, même dans les secteurs de Colomb-Béchar, de Tindouf, au Sahara.
       
    • Mais, jamais, dans le village de Seriet, situé à côté de Tablat.

       
  • Nous terminerons cette page sur le Dossier Muller, et sur le menteur Paul Rendu, en évoquant l'intervention de député Philippe Vayron.
     
    • A l'Assemblée Nationale,
      la seule fois où le dossier Muller a été invoqué, a eu lieu lors de la première séance du 27 Novembre 1957, soit un an après la mort de Jean Muller.
       
      • Le député Philippe Vayron, parlant du sursis accordait à certains partisans de l'Algérie Algérienne déclarait :
         
              « Si M.Taleb est en prison, ses amis, eux, sont non seulement encore libres sur le pavé de Paris, mais toujours sursitaires.

                M. Paul Rendu dirigeant national de la Route des scouts de France, qui s'est rendu célèbre par la diffusion du Dossier Muller,
                ce jeune libéré qui a insulté l'armée et ses camarades de combat, est toujours sursitaire.

                M. Bordet, vice-président d'outre-mer de l'U.N.E.F., est lui aussi toujours sursitaire, de même que M. Dutoyat-Plantet.

                Je ne cite que pour mémoire, Claude Deydier, secrétaire général des jeunesses communistes... ».

               
      • Puis, le député égrènera la liste de tous les sursitaires communistes, et conclura :
         
              « Au lieu de poursuivre leurs études, ces jeunes gens se préoccupent uniquement de saboter l'action de la France.

                C'est pour cela, que nous n'avons pas l'intention de tolérer davantage, que ceux qui veulent l'abandon,
                la défaite et la ruine de notre patrie, puissent encore faire la loi dans les universités françaises. »