Dans son travail de mémoire, un colonel, ancien sous-lieutenant au 6e Régiment de Cuirassiers à El-Ma-El-Abiod écrit :
« Le lecteur voudra donc bien être indulgent, corriger, préciser et compléter, ainsi, ces souvenirs pourront devenir une des pierres de la campagne du 6e Régiment de Cuirassiers en Algérie : 1955- 1963.
Retracer l'action du régiment est un devoir de mémoire, vis-à-vis de tous ceux qui ont servi sous son étendard au cours de cette période.
....
LE CANTONNEMENT DE CHERIA.
Le cantonnement du 4e escadron est situé en bordure Nord de Chéria, « ce village » se trouvant sur la route qui, par Aîn-Télidjène, mène à Djeurf, au pied des monts des Nementcha.
Il se compose de deux petits bordjs, d'un hangar, de quelques maisons accolées au village et d'un camp de toile. Le tout entouré d'un barbelé très sommaire.
Le premier bordj est occupé par le P.C. du capitaine Rossignol. Dans la salle de bain s'est installé le lieutenant de Coupigny, dans la cuisine, le sous-lieutenant Chauvert. Le deuxième bordj sert de chambrée aux sous-officiers. La troupe est logée, soit sous tentes françaises, modèle 46, protégées par des ....
Quelle différence avec la description de Robert Bonnaud, de ce même douar poussiéreux.
Nous allons démontrer que Robert Bonnaud et son complice Vidal-Naquet sont des sacrés menteurs !!!
Commençons par cette station de lavage de moutons à Cheria.
Elle n'a jamais existée, Ni à Cheria, Ni même à Tébessa.
Cheria, douar poussiéreux, au bout de la route départementale N° 149, allant de la route nationale 10, et passant par Youks-les-Bains, Bir-Mokaddem.
Alors pourquoi, citer Marcel-Edmond Naegelen, gouverneur général de l’Algérie de 1948 à 1951.
Le 28/06/1956, M. Naegelen fait à Paris, une déclaration sur l'Algérie, puis suivra un livre, « Mission en Algérie », sur ses années comme gouverneur.
Mais, Naegelen n'a jamais mis les pieds à Chéria !!!
Chéria 1957 Le douar poussiéreux.
Les visites de Max Lejeune, souvent citées par les communistes. Alleg, Pucheu, Benoist Rey ....
Max Lejeune n'a jamais mis les pieds à Chéria.
Voyage de Messieurs Lejeune et Laforest à Tindouf, le 16 juin 1956.
Voyage de Messieurs Lacoste et Lejeune dans la région de Palestro le 06/08/1956.
Le douar de Chéria.
Je passerai sur le « Bar des Amis », et, sur l'horloger du village.
Mais, je vais reprendre sa phrase sur le Maire du village :
« Le Maire, vieux colon d'origine espagnole, chef cantonnier, pépiniériste, directeur de la SIP (Société indigène de prévoyance), et j'en passe, « grand caouel » (grand salaud) dans son jeune âge, aujourd'hui réduit aux vols d'essence, de bétail et de matériel. »
M. Bonnaud tente de parler le Pataouete, langage des Européens d'Afrique du Nord.
Mais, le mot «caouel» n'existe pas, il voulait sans doute écrire : « caouete », qui pourrait être traduit par : débrouillard - coquin - malin – rapporteur.
Mais, cela n'est qu'un petit point de détail, dans ses gros mensonges.
Il n'y avait pas de Maire à Chéria, comme dans la plus par des communes de la sous-préfecture de Tébessa.
C'est M.Chaouchi Mohamed Salah, receveur des postes, conseillé général de Bône, qui était « délégué spécial », en 1956.
Le délégué spécial remplissait localement les fonctions de Maire, car les communes créées sur le papier en 1956, n'avaient pas d'existence réelle, c'est-à-dire une représentation élue.
Les autorités ont opté, à titre exceptionnel et donc provisoire, pour la désignation «de délégations spéciales», pour remplir les obligations de Maire, mais ils n'étaient pas officiers d'état-civil.
Je passerai sur les événements de Pologne, et sur ceux de Varsovie, décris avec beaucoup de détails dans cette même lettre en date du 23/10/1956.
On peut se poser la question, comment M. Robert Bonnaud, stationné dans le douar de Chéria, ou dans le douar d'Aïn-Telidjène,
pouvait-il avoir autant d'informations, à la date du 23 octobre 1956, sur l'URSS, Wladyslaw Gomulka, sur Tito et les Chinois, etc.
Lors de la cession du 23/10/1956, le président de l’assemblée, suspend la séance à 16 heures, pour permettre à M. Guy Mollet, de venir devant la représentation nationale, pour parler, de la crise de Suez, du navire l'Athos, de l'implication de l'Egypte dans cet envoi d’armes, et de l'arrestation des chefs du FLN à Alger.
La séance reprend à 17 heures, et M. Guy Mollet, commence par la crise de Suez, il enchaine sur les détails de l'arraisonnement de l'Athos, et, termine avec l'arrestation des chefs du FLN, dont voici un extrait :
« Dans le même temps, les chefs du F.L.N. se dirigeaient vers Tunis dans un avion civil mis à leur disposition par le Gouvernement Marocain.
Les autorités civiles et militaires d'Algérie ont intercepté cet avion, qui a atterri à Alger. Il a été immédiatement procédé à l'arrestation des chefs du FLN.
Ai-je besoin de rappeler à l'Assemblée, qu'ils étaient déjà condamnés et recherchés par la justice française. L'importance de la capture de cinq chefs du FLN dans la poursuite de la pacification ne saurait être minimisée.... »
Voilà, nous sommes le 23 Octobre 1956, il est environs 18 heures.
Pourtant dans sa lettre du 23/10/1956, le menteur Robert Bonnaud avait écrit :
« J'ai appris ce matin, le dernier exploit du gang Lacoste, l'enlèvement mussolinien des dirigeants du FLN.
Les méthodes du banditisme appliquées à la politique internationale!
Si j'ai bien compris, Mollet n'avait pas été mis au courant, mais a couvert l'opération après un moment d'hésitation. »
Comment, M. Robert Bonnaud, pouvait savoir au matin du 23/10/1956, les informations que donnera à l'Assemblée, M. Guy Mollet à 18 heures.
Bizarre, vous avez dit Bizarre.
J.O. du 23/10/1956 Discours de M. Guy Mollet à 18 heures.
Je terminerai ces deux pages par une citation de Jean-Paul Sartre, sur les communistes.
Lors des événements de Varsovie, Jean Paul Sartre avait, dans la revue L'Express, dénonçait en Novembre 1956, les mensonges du journal l'Humanité.
Voici un extrait choisit :
« Le résultat, ce sont les mensonges les plus répugnants, comme ceux qu'on pouvait lire dans L'Humanité de ce matin :
« Au moment de s'enfuir, les émeutiers ont mis le feu à de nombreux bâtiments. Budapest était dimanche soir une mer de flammes. Un des seuls postes de radio encore aux mains des contre-révolutionnaires dimanche soir se vantait que la lueur des incendies était visible à plusieurs kilomètres à la ronde. »
C'est la technique habituelle, on reprend, en les déformant, en les dénaturants, les récits des événements
C'est l'effroyable habitude qu'ont prise les dirigeants communistes de salir d'abord les gens, qu'ils tuent ensuite. »