Depuis Mars 1957, on avait le grand menteur du Massif de Collo, M. Stanislas Hutin.
Mais, c'est en 2003, et les années suivantes, que l'on découvre notre 007 du Secteur de Batna, l’Agent Secret Jacques Inrep.
On va finir par croire que les 4ACG est une sorte de fabrique à menteurs, immortalisés, par les rois mages de la guerre d’Algérie, Benjamin Stora, Raphaëlle Branches, Sylvie Thénault, et Tramor Quenemeur.
C’est encore le journal Le Monde, qui nous révèle ce nouveau menteur de la guerre d’Algérie.
Pourtant, les journalistes du journal Le Monde, disposent des archives de leur propre journal.
Il m’a fallu 15 secondes, pour découvrir que l’engin noir, lancé par un gamin de 12 ans, à quelques mètres du 007 de Batna, était un fait divers, comme il y en avait une dizaine par jour en Algérie.
Les huit morts et cinquante-six blessés, sont en réalité :
1 mort et vingt-cinq blessés, le 26 Août 1960, causés par une simple grenade défensive lancée par un terroriste.
Le 26 Août 1960, l’Agence AFP communique :
Une grenade défensive a été lancée ce matin vendredi, à 9h15, au marché de Batna.
D'après les premiers renseignements, l'explosion de l'engin aurait fait un mort et quinze blessés graves.
Le 27 Août 1960, l’Agence AFP communique :
Un musulman qui avait été blessé par l'explosion de la grenade lancée vendredi matin sur le marché de Batna est mort quelques heres après son transfert à l'hôpital .
L'attentat a fait au total deux morts et trente et un blessés . Parmi ces derniers, vingt-trois ont été hospitalisés, quinze, dont un enfant, sont dans un état grave.
A l'exception d'un gardien de la paix, toutes les victimes sont des musulmans.
Je passerai sur la castration, décrite par notre James Bond, des services secrets de Vidal-Naquet.
Récit de l’agent secret Jacques Inrep des 4ACG en 2003.
Mais, revenons à l'acteur vedette de cette page, le nominé Jacques Inrep.
Il nous narre, les photos secrètes prises dans les bureaux du commandant du secteur de Batna.
Je pense qu’il était un simple chauffeur, un « triglo », comme on disait couramment.
Mais, je n’ai pas son livret militaire.
Il me reste pour prouver ses mensonges les deux livres phares de Vidal-Naquet :
La raison d’Etat. et Les crimes de l’Armée Française
Et, la liste des documents qui nous dit avoir photographié dans les bureaux du commandement du secteur de Batna.
Récit de l’agent secret Jacques Inrep des 4ACG.en 2013
Et Oui, les années passent, et les versions changent !!!
Mais pas de nouvelle du castré, de la version des années 2003.
Je ne sais pas, si notre 007 était sur ce marché, ce vendredi 26 Août 1960, mais, ce dont je suis sûr, c'est que le maire de la ville de Batna, M. Ali Mallem, s'est rendu sur les lieux de l'attentat.
Car, c'était l'attentat le plus grave commis depuis le commencement des événements.
Dans la longue liste des documents, « photographiés », par notre 007 des 4ACG.
Nous avons le document émanant de la SAS d'Orléansville, daté de Mai 1957, concernant le camp de Paul-Cazelles.
Un journaliste un tant soit peu honnête, devrait se poser cette simple question :
« Que vient faire la SAS d'Orléansville, dans ce camp situé à plus de trois cent kilomètres à vol d'oiseau. »
Pourtant le village de Paul-Cazelles avait sa propre SAS.
Mais, Il n'y avait pas de SAS dans la ville d'Orléansville.
Par contre, l'arrondissement, puis le département d'Orléansville, avaient de nombreuses SAS :
Varnier, Oued Fodda, Masséna, El Alia, Tazouguest, Béni Boukramoun,Oued Ziad, Gouzaya, La Ferme, Hammacha, Ghrib, Malakoff, El Adjeraf, Warnier, Oued Abdallah, Béni Boukkanoun, Paul Robert, Francis Garnier, Novi, Hanotau, Flatters.....
La SAS de Ghrib dans le département d'Orléansville.
On peut sans se tromper, écrire que ce document est une invention de M. François Maspéro, écrit en juin 1961, pour les besoins, des livres de Vidal-Naquet, « La raison d'Etat » , ou «les crimes de l'armée Français ».
Pourtant, nos grands Historiens des années 2000, les Branches, Thènault, Stora, Quenemeur, feront référence à ce livre en parlant du camp de Paul Cazelles.
Vérité-Liberté, N° 11 de juillet 1961 écrivait :
« Le camp de Paul-Cazelles est situé sur la route de Djelfa à 60kms de Boghari...
L'eau, rare, car elle vient par camion, est rationnée à un litre par jour pour la boisson, les ablutions et le lavage du linge.
L'arrivée. Ce qui est le plus grave, c'est l'atmosphère générale qui règne à Paul-Cazelles....
Les gardiens tirent. Dans la première quinzaine de Mars........ Ils tirent sur nous sans sommation.
La visite de M. Teitgen. Le secrétaire générale de la préfecture d'Algérie, M. Teitgen est venu faire une inspection un jour......»
Pourtant l'encyclopédie de l'Afrique du Nord, nous indique : Aïn-Oussera et ses nombreuses sources.
Le premier fort construit par les Français, était une sorte de Caravansérail, c'est a dire un lieu de pause pour les caravanes.
Encore un mensonge d'un membre des 4ACG.
Après Paul-Cazelles, nous avons le rapport du lieutenant Chesnais !!!!!
Ce « rapport » photographié par notre 007 national, décrit les tortures et la mise à mort de membres de l'ALN, par les Harkis, sous le regard bien veillant du lieutenant commandant cette harka.
Le département de BATNA (9B), a été créé en 1959.
Il comprend les Sous-Préfecture de Arris, Barika, Biskra, Corneille et Khenchela, qui couvrent les 120 communes du nouveau département.
Dans le récit du rapport du lieutenant Chesnais, uniquement rapporté par M. Vidal-Naquet, dans sa revue Vérité-Liberté, en Janvier 1962, nous avons très peu d'informations.
Les informations figurant dans ce rapport sont :
Le nom du lieutenant Chesnais.
La date de sa prise de commandement, le 10 avril 1961.
Le nom de sa Harka.
Le nom de la sous-préfecture de Barika.
Normalement le nom de l'officier devrait suffire, à retrouver sa trace.
Il y a cinq Chesnay dans la liste des officiers ayant servi la France depuis 1939.
Trois officiers pour 1939/1946.
Deux officierspour 1954/1962, un lieutenant rayé des cadres le 08/01/1955, et un capitaine, rayé des cadres le 15/10/1959.
Et, c'est tout....
Toutefois, il y a bien un autre Chesnay, dans l'équipe de « La route », celle qui avait publié les témoignages bidon du soldat Muller en 1957.
Liste des Officiers de l'Armée Française
Je pourrais, comme le Pied-Nickel Michel Dandelot, roi du copier/coller, faire l'éloge de notre 007 national, mais c'est impossible !!!
Car,le conservateur du patrimoine, des archives d'outre-mer, à Aix en Provence, nous précise dans un résumé sur les archives de la sous-préfecture de Batna, puis, de la préfecture de Batna, que le 21 avril 1961, toutes les archives civiles et militaires, présentes dans cette préfecture, ont été transférées en France, « officiellement », pour micro filmage.
Puis, en mai et août 1962, deux autres transferts ont eu lieu.
Les bordereaux de ces trois transferts, contenant la liste des dossiers, figurent dans les archives de l'A.O.M.  
Donc juste avant ou pendant le putsch des généraux, toutes les archives militaires et civiles ont étaient transférées en métropole, dans de gros sacs postaux.
Alors, comment notre James Bond national, a-t-il pu photographier ou consulter des pièces qui étaient déjà en métropole, à la date du mai ou juin 1961 !!!!!!
Si on ajoute à cette pièce officielle du transfert des archives :
L'absence du douar ou du lieu, portant le nom de Mérabtra.
L'absence de fort ou de prison à Barika.
L'absence de fac-similé ou de photos, de ce document, paru uniquement dans le journal « Vérité-Liberté » du Comité Maurice Audin, et, publiées en avril /mai 1962 dans le livre de Vidal-Naquet, « La raison d'état ».
On peut, et on doit, se poser la question, de la réalité de cette bobine de photos transmises, comme nous le précise Vidal-Naquet, en 2010, par Monsieur Gilles Martinet.
Préface de Vidal-Naquet, lors de la réédition du livre « Raison d'Etat », en 2010.
« Les témoignages et les documents rassemblés ici ne sont pas récusables.
L'un entre eux, le rapport du lieutenant Chesnay, sur le comportement d'une harka qu'il avait sous ses ordres; a été photographié clandestinement par un jeune soldat Jacques Inrep, qui l'a remis à Gilles Martinet, qui m'a lui-même transmis le document sous forme d'un rouleau à développer...... »
Archives d'Outre-Mer Département de Batna 1961.
Voici une note de 1957, figurant aux archives Outre-mer, sur le fonctionnement des harkas.
Les Harkis étaient rémunérés, ce qui me semble tout fait normal.
C'est le gouvernement de l'Algérie, qui était le bailleur de ces fonds, donc toutes harkas constituées, avaient une ligne de dépense, dans le département où elles figuraient.