Sur la seconde page de la requête N° 26, le président Patin, envisage l'installation en Métropole, suite aux menaces, sur Zined Laroussi, formulées par l'assistante Sociale, Madame Tarrazi, dans la lettre du 1er décembre 1961, au juge de Caen.
Nous avons également, « les ordres » donnés par le Parquet d'Alger, pour traiter cette requête.
Notes :
Dans les archives de la commission de sauvegarde des droits et libertés individuels,(CSDLI), il y a aussi, un dossier Boupacha Djamila. Ref. : F/60/3166 Mars 1960 - Mai 1962
Commission de sauvegarde. . Requête N° 26 du 11 Décembre 1961 Page 2 Djamila Boupacha.
Contrairement à Boupacha Djamila, la vraie Jeanne d’Arc, celle située près de la grande poste, subira quelques violences après l’indépendance, offerte par le Grand Charles aux Algériens et Algériennes.
Alger Statue de Jeanne d'Arc juillet 1962 Djamila Boupacha.
Voici en quelques lignes cette vraie histoire :
Au moment de la déclaration de l'indépendance,
La statue ne fut pas démontée.
Après tout, Jeanne était une héroïne de l'indépendance, qui avait combattu au XVème siècle une certaine forme d'impérialisme, et, à ce titre, elle pouvait être « acceptée » par les Algériens.
D'ailleurs, au cours de la guerre, certains nationalistes avaient tenté de déposer des gerbes de fleurs devant les statues des « Jeanne », notamment à Philippeville.
Le 3 juillet 1962,
les manifestants fixèrent un drapeau F.L.N. sur l'épée de Jeanne.
Ce n'était qu'un début .
Le 4 juillet 1962,
La foule qui se pressait autour du monument, improvisait des danses frénétiques, rythmées par le battement des mains et les youyous stridents des ; femmes en haïk.
Elle fut alors, « mouquérisée », à l'aide d'un haïk blanc, le visage, bien entendu, voilé ...
Il ne faut pas confondre, indépendance des peuples et
libération de la femme !
Plus tard, un écriteau fut suspendu au cou du cheval avec pour inscription : Hassiba Bent Bouali, nom de la militante F.L.N. morte avec Ali la Pointe en Octobre 1957
Le vendredi 3 août 1962, Ben Bella entrait à Alger, les habitants organisèrent une bruyante réception.
La nuit du vendredi au samedi fut extrêmement agitée.
Les derniers monuments français encore en place en firent les frais.
Vers quatre heures du matin, des manifestants munis de grosses cordes, aidés par des voitures, renversèrent les deux tonnes et demie de la statue, puis, ils décapitèrent Jeanne coupèrent le bras droit qui tenait l'épée symbole de la croix.
La statue mutilée et sens dessus-dessous, resta ainsi quarante-huit heures.
Les journalistes la photographièrent et leurs clichés parurent dans la plupart des journaux de France.
Dans la nuit du 5 au 6 août, des militaires français du génie emportèrent la statue pour la mettre
dans un de leurs dépôts.
Le L.C.T. de la marine, emporta la statue au port d'Alger, quai Fedalah, où elle fut embarquée sur un cargo,
C'était le Sidi-Ferruch, un moutonnier ... quoi de plus naturel pour l'antique bergère de Domremy comme l'appela Charles Péguy !
Elle débarqua le 27 mai 1963 à Marseille.
Alger Statue de Jeanne d'Arc décapitée Août 1962 Djamila Boupacha.
Cette histoire de viol et de torture n’est pas encore terminée.
Je suis dans l’attente de transmission du dossier réalisée à Alger par le président Patin.
Mais j’ai déjà dans ce dossier Djamila Boupacha, de nombreux documents montrant les mensonges de la Jeanne d’Arc N° 2.
Dans l’attente des autres preuves, confirmant les mensonges de Gisèle Halimi et de Simone de Beauvoir, voici, une lettre adressée le 14 mars 1960, à Zoulikha Benzine, détenue à la prison de Barberousse.
Dans les deux lettre adressées à son frère en Mars et Avril 1960, avant sa libération en Mai 1960, donc, avant la plainte déposée par Djamila, on ne trouve aucune trace des tortures et du viol dont aurait été victime Melle Djamila Boupacha.
Rien non plus dans ses écrits quelques années plus-tard.
Aucune trace du témoin N°1 Zineb Laroussi !!!!l’
A suivre ....
Lettre adressée le 14 mars 1960, à Zoulikha Benzine, prison de Barberousse.Boupacha Djamila
L'affaire Djamila Boupacha !!! 
