Parmi les très nombreux disparus des évènements d'Algérie, le plus célèbre est sans aucun doute, Maurice Audin.
Depuis Juillet 1957, il fait la une des journaux.
Deux présidents ont demandés pardon au nom de La France.
Je n'ai pas pu dénombrer les députés et les sénateurs qui durant toutes ces années l'ont cité dans toutes les occasions.
Je ne parlerai pas, des places et des rues qui portent son nom, et pourtant, il fait partie de la bande à Henri Maillot, le traître qui a fourni des armes automatiques aux rebelles, et, sans doute, elles ont permis de massacrer 21 militaires de l'armée française à Palestro.
Quelles sont les différences entre Claude Siguret et Maurice Audin, théoriquement aucune !
Maurice Audin était mathématicien, communiste, partisan de l'Algérie Algérienne.
Siguret Claude n’était qu’un simple futur militaire.
Dernièrement, un député de l'Essonne, M. Cédric Villani, ami de la famille Audin, a convaincu, assez facilement, notre président, M. Macro, de dénoncer les crimes de l'armée française.
Il avait rallié un convaincu, car, notre candidat à la présidence avait parlait de crimes contre l'Humanité, puis, quand il fut Président, des Massacres du 17 octobre 1961, avant d'aller se prosterner au domicile de Madame Audin.
Quelques années au paravent, un autre président, M. François Hollande avait dénoncé les crimes de la police de Maurice Papon, lors de la manifestation, du 17 octobre 1961, en allant lui aussi, se prosterner sur un pont de Paris, en hommage aux très nombreux noyés, cité par le communiste Jacques Einaudi.
Curieusement, je tiens à le faire remarquer, on a jamais repêche le moindre corps de Nord-Africain, noyé dans la Seine, par les policiers de Maurice Papon, ce jour-là.
Il paraitrait d'après M. Jean Geromini, avocat général de la cour de cassation, et grand copain de M. Jospin, que les corps ont été transportés par
le courant de la Seine, jusqu'au Havre, et encore plus loin, malgré les sept barrages éclusés à aiguilles, disposés entre Paris et Rouen.
En CE1 et en CE2, nos instituteurs, nous avez appris que la Seine était un fleuve au débit irrégulier, et qu'il n'était pas navigable sur toute sa longueur.
La preuve, même Napoléon au seuil de sa gloire, en 1805, le 21 germinal de l'an 13, décréta qu'il fallait construire des barrages sur la Seine pour la rendre navigable jusqu'à Châtillon.
Devant l'impossibilité de ces massacres du 17 Octobre 1961, j'en déduis, que nos deux présidents, Messieurs Macro et Hollande, ont dû sauter les deux classes de CE1 et CE2.
Mais revenons à Siguret Claude.
Décret du 21 germinal de l'an 13.
Qui est cet inconnu.
J'ai interrogé les bases des morts pour la France en Algérie. Pas de Siguret Claude.
J'ai limité ma recherche sur une date très précise, le 5 Juillet 1962, toujours pas de Claude Siguret, pourtant ce jour-là, les bases m'informent qu'il y eu Trente-trois morts pour la France.
Vingt-quatre à Oran, trois à Alger, et Six sans indication de lieu.
Parmi ces trente-trois morts officiels, il y avait 12 militaires, dont quatre musulmans.
Combien faudra-t-il de Présidents Français pour demander pardon, à toutes ces mères, à toutes ces femmes, ou à toutes ces sœurs !!!
Il va falloir cloner Hollande et Macro, pour pouvoir au nom de la France, faire son mea culpa, pour ces trente-trois victimes officielles, et, les autres dont on ne parle jamais.
Mais là, il y a un problème, le 5 juillet 1962, l'Algérie était indépendante, alors qui doit demander pardon. Cédric Villani !
Je ne connaissais par le député de l'Essonne, on pouvait supposé qu'il était le chevalier blanc, à la recherche d'une reconnaissance officielle, mais en cherchant un peu plus loin, on découvre que ce n'est pas un envie irrésistible de vérité.
Mais l'édification d'un mur communiste, parpaing après parpaing,
Dans ses nombreuses interviews au sujet de Maurice Audin, à Alger et en France, il cite ses références :
Henri Alleg, et le fameux dialogue avec Maurice Audin, en présence d'un lieutenant de parachutiste.
Les milliers Algériens morts sous la torture, je le cite « des dizaines de milliers disparus pendant la bataille d'Alger ». Mais voulant se racheter, il précise qu'il faudra ouvrir les archives pour tous les disparus.
Les membres du comité Audin.
Et enfin, les révélations miraculeuses de Février 2018, un militaire communiste, se souvient d'avoir enterre Maurice Audin. C'est le scoop de la rédactrice en chef de l'Humanité, Maud Vergnol, nous y reviendrons un peu plus loin.
Donc, le 13 septembre 2018, le Président Macro, fait son Mea Culpa, mais il n’était pas seul, à se rendre au domicile de madame Josette Audin, c'était toute une délégation, composée, des trois prophètes de l'histoire de l'Algérie, Raphaëlle Branche, Sylvie Thénault, et l'éternel Benjamin Stora, qui étrangement nous raconte sa version de la guerre d’Algérie, sans jamais avoir en face de lui, le moindre contradicteur.
Il y avait également des journalistes, comme dirait Villani, dont madame Audin avait une entière confiance.
Le 13 Septembre 2018.
J'ai écrit à ce chevalier blanc, pour lui demander la reconnaissance de la disparition de Siguret Claude, je pensais que le Président Macro, se rendrait à Toulon, pour demander pardon à sa sœur Danielle, qui attend Claude son frère, depuis le 5 Juillet 1962.
Mon courriel a dû tomber dans le dossier des indésirables, mais, je n'avais aucune illution sur ce clown.
En ce matin, du 5 Juillet 1962, répondant à la convocation d'incorporation, M. Claude Siguret, né le 15 Octobre 1942, à La Rochelle, en France, quitte son petit village de Valmy, très proche d'Oran, pour rejoindre sa caserne.
Il n'a pas eu le temps de faire 30 mètres sur la N4, des Algériens l'ont enlevé, lui et quelques autres.
Il sera porté déserteur, pendant des mois, malgré toutes les démarches effectuées par sa mère.
Il lui faudra payer un avocat, pour que le tribunal de Toulon, le décrète disparu en Algérie, et qu'enfin il cesse d'être un déserteur.
Dix-Sept ans, de démarches et de tracas, sans l'aide d’aucun intellectuel de gauche ou des communistes, à c'est vrai, Siguret n'était pas mathématicien, ni même traite à son pays.
Revenons sur les arguments énumérés par le clown/député.
Il nous parle de la rencontre Alleg/Audin. Elle aurait eu lieu le 13, le 16 ou le 19 juin 1957, en fonction des diverses versions d'Alleg et du docteur Hadjadj.
Cette rencontre a-t-elle eu lieu ?
Si notre seule et unique référence est le livre, La Question, d’Henri Alleg, écrit en Novembre/Décembre 1957, la réponse est Oui.
Mais, si on se réfère à la lettre de Léon Feix à Bourgès-Maunoury, datée du 29 Juillet 1957, et, à la publication dans les colonnes du journal communiste L’Humanité, du 30 juillet 1957, de la plainte au Procureur de M. Henri Alleg, contenue dans la lettre de Madame Alleg-Salem.
La réponse est NON.
Note :
Dans les archives de ANOM, sous la cote de référence : FR ANOM 91/1K1175, dossier Henri Alleg, nous avons la copie de son courrier de Juillet 1957 au procureur général portant plainte pour tortures, et copie d'une déclaration de son épouse.
Dans la lettre de Léon Feix, nous avons bien le nom de Maurice Audin, et, surtout comme le précisait Léon Feix :
« Un document accablant, des extraits de la plainte en torture, adressée à Monsieur le Procureur général d'Alger par Henri Alleg. »
Puis, suivent dans les colonnes du journal L'Humanité, la lettre au procureur.
Les noms des tortionnaires, dans l’ordre de la plainte,
Lieutenant Charbonnier, Le Deuxième Lieutenant, Le Policier Lorca, le Capitaine Devis, Le Lieutenant Jaquet, le Capitaine Faulk.
Les détails des tortures subies.
Les mots : Gestapo, Gégène.
Les noms de politiciens cités par les parachutistes : Mitterand, Duclos.
Henri Alleg termine par cette phrase :
« Le vendredi 12 Juillet 1957, j'étais interné au camp de Lodi.
Je porte donc plainte entre vos mains...
J'ai relu dix fois cette plainte en torture, afin de recherche le nom de Maurice Audin.
J'ai tenté de retrouver la scène que nous décrit avec tant de flamme, le député Cedric Villani, la rencontre entre Audin et Alleg du 13 juin 1957, et son dialogue mythique !!!
Rien absolument rien.
Comment un mathématicien aussi brillant que M. Villani, peut-il expliquer cette absence !!!!!
Echo d'Alger du Mardi 29 Janvier 1957
Les milliers Algériens morts sous la torture, je cite le clown/Député,
« des dizaines de milliers disparus pendant la bataille d'Alger ».
Des dizaines de milliers, cela fait au minimum, 20.000.
On connait le chiffre de 3.024, chiffre mythique, donné par Paul Teitgen, le secrétaire général à la police de la préfecture d’Alger, et publier par Vidal-Naquet, sans apporter la moindre preuve.
Le général Massu avait précisé qu'à la date du 2 Avril 1957, la liste des assignés à résidence portait 2.375 noms, dont 400 environs ont été relâchés à l'occasion du Ramadan.
Le chiffre de 24 000, assignations à résidences, selon Paul Teitgen, provient de l'historienne Georgette Elgey.
Les membres du comité Audin.
J'ai déjà démontrait que M. Vidal-Naquet était un faussaire et un menteur, tous ses écris se basent sur les seuls témoignages de communistes.
J'ai apporté les preuves, par les J.M.O, qu'ils avaient menti, car, ils ne pouvaient pas être sur les lieux des prétendus massacres d'Algériens, par l'armée française. :
Les Jacques Pucheu, Robert Bonnaud, Benoist Rey, Roger Rouch, Huguette Timsit, etc.
Mais, dans cette affaire Audin, il y avait un autre menteur, Jean Daniel de la revue L’Express.
Dans un article explosif dans le journal L'Express, il nous racontait raconter cette fable :
Le 30 Août, L'express dans un grand bandeau sur la première page annonce : Douze hommes au rendez-vous de l'honneur.
L'article de Jean Daniel, nous présente les douze membres de la commission de sauvegarde. Mais une petite partie de cet article intitulait, Une petite femme, nous intéresse au plus haut point :
Article de Jean Daniel :
Le 10 juillet, MM. Béteille, Daure, Haag et Delavignette se rendirent à leur tour en Algérie.
Le 12 Juillet, ils convoquèrent Mme Josette Audin. Elle leur refit un récit qu'elle avait disait-elle cent fois fait à différentes autorités et écrit déjà à tous les membres de la commission. En voici l'essentiel :
« Le 11 juin à 23 h 30 ......
Mon mari est sorti suivit du Capitaine D. et de cinq parachutistes. Le sixième est resté avec moi. De temps à autre, le parachutiste téléphonait à un lieutenant C.
Le lendemain 12 Juin Henri Alleg directeur Alger-Républicain est venu nous voir. Il a été aussitôt arrété par les parachutistes.
J'ai appris depuis, que le 13 Juin, il avait été confronté avec mon mari.
Henri Alleg était agenouillé sur le ciment, il a vu entrer Maurice Audin dans un état épouvantable : visage tuméfié, poignets ensanglantés, ne tenant presque pas sur ses jambes......
Le 17 Juin, j'ai écrit à M° Maurice Garçon, puis j'ai appris que le professeur Richet et le Général Zeller étaient à Alger, et, je leur ai écris aussi, dés le 18 juin, j'ai reçu une réponse du professeur Richet. …. »
Cette partie de l'article se termine part :
Tel fut le récit que Josette Audin fit, le 12 Juillet, aux quatre commissaires qui se trouvaient à Alger.....
Aujourd'hui, on a la preuve, que Madame Audin, n'a pas rencontré le 12 Juillet 1957, les membres de la commission à Alger, elle avait effectivement écrit à tous les membres de la commission.
L'article de Jean Daniel dans la revue L'Express, du 30 Aout 1957, était bidon !!!!
Encore un menteur de plus.
Copier/coller sur le site de Michel Dandelot 2018.
Je terminerais cette liste par le miracle communiste, de Janvier 2018, un militaire communiste a enterré Maurice Audin.
Un certain Jacques Jubier, 82 ans, soldat en Algérie et qui, 60 ans plus tard,
« pense avoir enterré le corps supplicié, un jour d’Août 1957, dans un trou de 4 mètres de profondeur, creusé par des civils algériens auxquels on avait bandé les yeux ! »
Il se souvient même des mots prononcés par le lieutenant parachutiste qui l’avait réquisitionné.
« On les a passés à la lampe à souder, on a insisté sur les mains et les pieds pour éviter qu’on puisse les identifier. C’est un frère de Ben Bella et une saloperie de communiste. Il faut les faire disparaître. »
Nous avons eu droit grâce à des journalistes incompétents, à la reproduction de ce scoop de la rédactrice en chef de l'Humanité, Maud Vergnol.
Pas un seul journaliste n'a vérifié la véracité des déclarations de ce soldat du 117e RI, 2e bataillon, qui gardait le barrage du Hamiz, au sud de Fondouk.
Ils y avaient même des photos :
une photo d'un défilé au Fondouk.
une sur le barrage.
une autre, nous montrant le centre de torture, dont la légende était :
Une cabane perchée sur les hauteurs de Fondouk,....
Bien entendu notre clown/Pieds Nickelés, Michel Dandelot, nous a gratifié d'un magnifique copier/coller de cet article de Maud Vergnol.
Ces ignares de journalistes auraient dû se poser les questions suivantes :
Comment en plein été, un corps pouvait-il resté deux mois sans être enterré.
La photo du poste du barrage d' Hamiz, représente-elle un centre torture ?
Et là, j'ai une question pour notre brillant mathématicien, Cédric Villani, comment une photo, plus une photo, égal une photo.
Oui, la fameuse photo légendée du journal communiste, le centre de torture était compose de deux morceaux de photos.
Revenons au témoignage du communiste Jacques Jubier.
C'est incroyable, ce témoin communiste de la dernière heure, se souvient comme Henri Alleg avec Maurice Audin, de son dialogue, avec sans doute, un lieutenant parachutiste.
Mais étrangement, ce témoin surprise de madame Maud Vergnol ne se souvient pas, de la mort du commandant de la 7° compagnie du II/117e RI, le lieutenant Jacques Blanchard, assassiné par le FLN, le 14 Mai 1962, sur la route de Fondouk au barrage.
Ni du Soldat Simond Lucien, tué le 5 Juillet 1957, à Fondouk sur cette même route.
Il semblerait qu’au mois d’Août 1957, le 117e RI est quitté le secteur du Fondouk, pour s’installer à Blida pour une courte période à la demande du commandement d’Alger.
Il faudrait analyser les JMO de cette courte période pour ce régiment.
Alors, M. Cédric Villani, quand allez-vous commencer votre croisade pour que le Président Macro demande pardon au nom de la France à la sœur de Claude Siguret.