La valse des ponts.
- Le FNL de France, ou les bons samaritains de l’Abbé Pierre.
»
- On nous explique, dans les années 1980 et après, que le FLN de France était une sorte de Club Med,
pour les Nord-Africains vivants en France, surtout ceux de Paris et du département de la Seine des années 1958 à 1963.
- Cette histoire de noyés descendant la Seine jusqu’à Rouen, est l’œuvre de Claude Bourdet, ( encore lui ), qui s’exclamait
du haut de la tribune du conseil municipal de Paris, le 27 octobre 1961 :
« On parle de 150 corps retirés de la Seine, entre Paris et Rouen. »
-
Cette petite phrase, suivait celle des cinquante morts, de la cour d’isolement de la Cité.
-
Ces deux petites phrases de Claude Bourdet, allaient se transformées en Mythe d’un massacre, j’allais dire comme tous les Mythes,
par un premier livre, celui de Jean Francis Reille, « Le Mannequin Rouge » publié en 1979.
- L’écrivain nous précise que c’est un livre de récits vécus par l’auteur.
- Un écrivain n’est pas sensé savoir que sur les canaux, il n’y a pas de courant, donc un corps ne peut pas « descendre » un canal.
Il n’est pas sensé, savoir, non plus, que la Seine en aval de Paris, était équipée de barrages à aiguilles, et que pour franchir les écluses
de ces barrages, il faut « remonter » le cours du fleuve, pour les franchir.
- En 1985, Michel Levine, un des responsables de la Ligue des droits de l'Homme, publie : « Les Ratonnades d'Octobre »,
et, il, nous explique qu'il s'est livré à une véritable enquête, interrogeant les victimes, et les témoins.
- Puis, en 1988, arrive la merveille du siècle, « Un jour d’octobre à Paris », de Jean-Luc Einaudi.
- Le Mythe était sur les rails !!!
Une page du livre Le Mannequin Rouge parlant du 17 octobre 1961..

- Ce Mythe du massacre du 17 octobre 1961, avait été remis sur les rails, par un article dans le journal Libération, de la journaliste Annette Levy-Willard,
le 18 octobre 1997.
- En 1998, le premier Ministre Lionel Jospin, futur candidat aux élections présidentielles de 2002, nomme M. Dieudonné Mandelkern,
pour rechercher et retrouver, les centaines de morts Algériens, décrit par le Bouffon communiste Jean-Luc Einaudi.
- Comme le résultat du rapport n’est pas celui espérait par le MRAP, et SOS Raciste, le premier Ministre Lionel Jospin,
nomme une nouvelle commission présidée par Jean Géronimi.
- Malgré l’extension à toute l’année 1961, le résultat des recherches, semble équivalent sur les vrais morts à celui de Dieudonné Manderkn.
- Mais notre brillant avocat général à la Cour de cassation, ajoute dans son rapport les phrases suivantes :
Passage extrait du rapport de Jean Géronimi.

- La Seine serait-elle raciste.
- A en croire,
nos deux Présidents de la République, Emmanuel Macro, et François Hollande, l'association du 17 Octobre 1961,
Jean-Luc Einaudi, Didier Daeninckx, les Maires de Paris, Delanoë et Hidalgo, l'incontournable historien de la guerre d'Algérie, Stora Benjamin.
- OUI, elle serait raciste.
- Car, elle laisse descendre les noyés,
uniquement, s'ils sont Algériens, et évidement, s'ils ont été jetés dans la Seine, par la police du Préfet Maurice Papon.
- Pourtant, tout nous démontre, qu'elle ne laisse descendre que les noyés mémoriels, du 17 octobre 1961, ceux victimes du colonialiste.
- Les autres, elle les garde et les rend toujours plus ou moins rapidement.
- Il suffit de lire la presse, pour découvrir en fonction de l'importance de la victime, les divers articles des années 1920 à 1960.
- On retrouve toujours les victimes pas très loin des lieux de leurs suicides.
Les Faits Divers dans un journal de 1932..

La valse des ponts.
- Le Pont du Château, à Nanterre !
- Historique de ce Mythe :
- Le vendredi 27 octobre 1961,
France-Soir, ouvrait ses colonnes, aux manifestants, des journées du 17, 18, 19 et 20 Octobre 1961.
- Le titre de l'encas de France-Soir, en page Six, était le suivant :
Les musulmans décrivent des scènes de violence dont ils auraient été victimes.
- Le journaliste précise :
- Quelques manifestants libérés des centres de rassemblement, ont reçu hier soir des journalistes.
Nous reproduisons ci-dessous leurs déclarations :
- Le 17 Octobre à Nanterre.
Le narrateur :
Le Mercredi 17 Octobre, le soir des manifestations à Nanterre,
il était 11 heures du soir, près du pont du Château,
une trentaine d'Algériens sont ramassés,
roués de coups, ils sont jetés dans la Seine, du haut du pont, par les policiers.
Une quinzaine Algériens ont coulés,
d'autres essayaient de regagner le bord, mais, les agents tirent dessus !!!
Combiens ont-pu s'en sortir ? Impossible à dire !!!!!,
Nous sommes restés trois heures dans l'eau, finalement une péniche, nous a repêché.
- Le journaliste, Jean-Louis Quennessen, conclut l'article part :
Voilà ce que j'ai entendu, hier soir, pendant trois heures dans un petit hôtel de la Goutte-d‘Or.
- Le Pont Saint Michel à Paris !
-
C’est le 17 Octobre 2001 que Bertrand Delanoé, maire de Paris inaugure une Plaque commémorative de cet évènement.
- Le Maire de Paris, M. Bertrand Delanoë, les Maires communistes et socialistes de la petite couronne, ont inauguré,
le 17 Octobre 2001, une plaque commémorative, aux Algériens morts à Paris, le 17 Octobre 1961, elle est apposée sur le mur du Quai, au Pont Saint Michel, près de la Préfecture de Police. .
- Hors, le seul et unique mort, ce jour-là, à Paris, est Guy Chevalier, mort par hasard, et dont le seul lien avec l'Algérie,
était le nom de la péniche, sur laquelle, il voguait sur la Seine !
- C'est sans aucun doute, le discours de Claude Bourdet, lors de la réunion extraordinaire du 27 octobre 1961 , et les cinquante morts-noyes
de la cour d'isolement de la Cité!!!.
- Le Pont de Clichy !
- En 2011, le futur président de la France, le socialiste François Hollande, se présente le 17 octobre 2011, sur le Pont de Clichy,
pour rendre un hommage aux… 100 à 500 morts noyés par la police parisienne du Méchant Préfet, Maurice Papon.
- Il est accompagné ce jour-là par la crème des historiens de la guerre d’Algérie, Benjamin Stora, et bien entendu, par les deux maires
des villes d’Asnières sur seine, et de Clichy la Garenne.
- Ce jour-là, le maire de Clichy la Garenne, M. Gilles Catoire, remet au policier Jean Rousseau, la médaille d’honneur de la ville.
- Le policier Paul Rousseau sera également décoré par le Secrétaire d’état Algérien, chargé de la communauté nationale à l’étranger,
M. Halim Benatallah., pour la dénonciation, du massacre des Algériens sur le Pont de Clichy, le 17 octobre 1961.
- Le Pont autoroutier de Bezons !
- En 2021, juste à quelques mois des élections présidentielles, le président de l’époque, Emmanuel Macro, vient se prosterner et demander pardon,
lors de la commémoration du massacre du 17 octobre 1961, pour les 100, 200, et éventuellement les 500 victimes Algériennes.
- Mais ce n’est plus le Pont de Clichy, mais celui, de Bezons, et notre célèbre Président, nous explique que c’est sur ce pont autoroutier,
que certains habitants de Nanterre, voulant se rendre à la manifestation sur Paris, ont été tués par la police du Préfet Papon, le 17 octobre 1961.
- Je ne sais pas, si je dois expliquer à notre cher Président,
que de Nanterre pour aller sur Paris, c’est éventuellement le Pont de Neuilly, qu’il faut traverser !!!
la Une du Journal Libération du 18 Octobre 1997.

- Mais, l’histoire n’est pas fini,
car les Nord-Africains, vivants en France, depuis plus de 60 ans, demande l’inculpation, pour crime d’état, de l’ancien Premier Ministre Michel Debré,
et, bien entendu, du président de l’époque, le général De Gaulle.
- Donc, depuis presque cinquante ans, les socialistes nous expliquent,
que tous les corps de FMA entrés à l’I.M.L. en 1958, 1959, 1960, 1961, 1962, et encore en 1963, sont des victimes de la police du préfet Maurice Papon.
- Reprenons tranquillement, jours après jour, cette histoire des samaritains du FLN de France.
- Le 4 février 1960.
- Agression , Boulevard de Clichy, d’un auxiliaire de police, agent de la FPA du colonel Montaner, il décédera quelques jours plus tard……
JE VOUS AI COMPRIS !!!!..
