Le 17 Octobre 1961.
- Les guignols du massacre du 17 octobre 1961.
- Voulant justifier un massacre d'état, un meurtre collectif,
le grand prophète de la guerre d’Algérie, Benjamin Stora, nous narrait, en 2023, dans un grand quotidien, les préparatifs du massacre
du 17 octobre 1961, par le préfet Maurice Papon.
- Et, comme de coutume, sans aucun contradicteur en face de lui, pour lui démontrer qu'il nous racontait une blague.
- Il nous décrivait, en condensé, le premier semestre de 1961, puis, les livres de Paulette Peju, avant et après le massacre virtuel,
pour justifier, les 200, ou 600 morts des manifestations.
- Quand est-il exactement de ces six premiers mois de 1961.
- Nous nous contenterons de relater les faits, qui directement ou indirectement, ont un lien, avec les Harkis de Paris, et les manifestations
des 17 et 18 octobre 1961, en démontrant certains mensonges présentés par les adorateurs du massacre comme des faits historiques.
- En 1961, bien avant que le FLN de France, aidés et supportés par toute la clique de gauche, force les Algériens résidents dans le département
de la Seine, et dans celui de la Seine et Oise, à venir manifester dans divers points de la Capital.
- Un certain nombre
de Comités de porteurs de valises pour le FLN, avaient déjà dénoncé, les massacres de la police parisienne, et de son préfet Maurice Papon.
- Le journal Le Monde nous précise que le 6 Avril 1961, Monsieur Claude Bourdet avait demandé au préfet Maurice Papon, la suppression
des forces Supplétives de la police parisiennes, dans une question d’intérêt générale, parut dans le Bulletin municipal officiel de la ville de Paris,
du 7 avril 1961, page 814.
- Mais, déjà le 20 Mai 1960, M. Claude Bourdet, avait manifesté son opposition dans une question écrite, contre le déploiement des forces
de police auxiliaire, dans le 13° arrondissement.
- Huit jours plus tard, après la réponse du préfet Papon, il précisait ses accusations :
« En dépit des démentis officiels, je confirme solennellement, en m’appuyant sur de nombreux témoignages d’habitants
du quartier, confirmés par des ecclésiastiques, ainsi que des représentants syndicaux et politiques locaux que :
Des Nord-Africains ont été interrogés par les supplétifs dans les caves des hôtels occupés par ceux-ci.
Ces interrogations se sont accompagnées de violences, si graves que les habitants du quartier ont entendu plusieurs nuits
de suite des hurlements des caves…… »
-
C’est du Jean-Luc Einaudi, presque que 37 ans plutôt !!!
La Question de Claude Bourdet le 6 Avril 1961.
- Cette même police auxiliaire qui chaque jours, arrêtait un certain nombre de tueurs et de militants du FLN, découvrait des caches d'armes,
récupérait un certain nombre de millions escroqués par le FLN, sur le salaire des travailleurs Algériens de la région parisienne,
et qui tombait sous les balles des tueurs du FLN, comme leurs « collègues » de la police parisienne.
- Donc, d'après Claude Bourdet, au mois d'Avril 1961, nous avions des témoins policiers, qui dénonçaient, les actes des Harkis,
on avait même leurs noms et leurs adresses, enfin, c'est ce que disait M. Claude Bourdet.....
- Mais, cette demande de M. Claude Bourdet, faisait suite à une série de questions, présentées par lui-même et par les communistes
du conseil de la ville de Paris, dénonçant les tortures et les méfaits de cette police auxiliaire, toute au long de l'année 1960.
- Dès le mois de Février 1961, le déchainement habituel sur la torture faisait son œuvre, pour empêcher par tous les moyens, les « harkis de Paris »,
de porter des coups, au 10.000 oisifs du FLN, qui vivaient sur le dos des travailleurs algériens de ces deux départements.
- On visait les harkis, mais c'était surtout le préfet Maurice Papon qui était visé,
car il ne laissait pas les porteurs de valises et leurs complices, faire la loi dans Paris et en la région parisienne.
Chronologie de ce premier semestre de 1961 :
- Janvier 1961 :
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Le Vendredi 6 janvier 1961, vers 8h30, M. Félicien Rancia, chef du personnel des Papeteries de la Seine,
installées à Nanterre, était abattu de plusieurs coups de révolver par des Algériens, il venait de descendre de sa voiture.
-
Ainsi commence, la très longue liste des morts, tués par le FLN, en région parisienne, durant ce premier semestre 1961.
-
Fin janvier 1961, M. Claudius-Petit, député/maire de Firminy, publie dans l'hebdomadaire Opinions :
« Recoudre sera long et après avoir tant excité, il faut à présent calmé ....Vivre sans haine ne sera pas commode..... »
- Le 29 Janvier 1961, arrestation à Lyon, de l'abbé Davezies, auteur du livre Le Front.
- Chaque mois, tous les 10 jours environs, l'hebdomadaire «Démocratie 61» , avait son titre dans le journal Le Monde.
- Le 14 janvier 1961, c'était : Le dilemme du F.L.N.
- Le 10 avril 1961 : Un baroud inutile.
- Le e 22 Septembre 1961 : Le Préfet ne met pas un terme à la répression et à l'épuration ....
- Enfin, le 21 octobre 1961, « L'heure de la honte », de Pierre Berger, sur le matraquage par les CRS d'Algériens pasifs, rue de Lilles!!!.
- Février 1961 :
- Le mois de février 1961, avait vu se dérouler le procès des barricades, et ses condamnations.
- Une polémique d'historiens, sur les début de la présence française en Algérie, concernant le général de Bourmont et les Turcs.
- Mais, c'est surtout le chiffres du peuplement de la Régence d'Alger, qui permettait à certains historiens, de parler de génocide
de trois ou quatre millions « Algeriens ».
- Etrangement, on ne parlait pas du « trésor » de la casbah.
- Mais, deux jours plus tard, un article du Monde, sur les statistiques de la France et de l'Algérie, nous indique qu'en 1959,
la population de l'Algérie était de 10.375.000, dont 1.075.ooo Européens, et que plus de la moitié avaient moins de 30 ans
- Pour un génocide c’est un sacré génocide !!!!!!
- Le 23 février 1961,
M. Braunschweig, juge d'instruction, ouvre une information contre X, suite à une plainte déposée par Maitre Marie-Claude Radziewsky,
et, Maitre Nicole Rein, pour leur client, M. Slimane Ould Younes, visant le cas du frère du détenu, M. Amar Ould Younes.
- Le pamphlet, « Les Harkis à Paris » de Paulette Peju, vient d'être mis sur les rails.
Article Journal Le Monde du 21 Octobre 1961.
- Mars 1961 :
- Le 3 mars, Maitre Nicole Rein, dépose une nouvelle plainte, au nom de M. Boussard Bennour, détenu à Fresnes, visant le cas du frère du détenu.
- Le processus est toujours le même :
- On commence par la commission de sauvegarde,
des avocats déposent des dossiers de tortures au près du Président de la commission de sauvegarde, M. Patin.
- Puis, un algérien, dépose une plainte, via son avocat.
- En 1960, déjà, la même méthode a été usitée contre les Harkis.
- Parmi les plus spectaculaires des dénonciations de torture par les harkis, nous avons celle de M. Arab Ahmed Ben Dahman,
ancien sous-lieutenant, grand mutilé de guerre, chevalier de la légion d'honneur,
- Enfin, c'est le journal Le Monde du 9 décembre 1960, qui nous présente, cet ancien sous-lieutenant, décoré de la légion d'honneur,
volé et battus par les méchants harkis de la police auxiliaire de préfet Maurice Papon.
- Le 10, les services de la Préfecture, déclarent qu'aucune opération de police, n'a eu lieu dans le secteur indiqué par le volé et battu.
Les JMO de la police auxiliaire n'indiquent aucun control dans ce secteur.
- Apres enquête de la DST, il semblerait que Arab Ahmed Ben Dahman, ne soit pas connu dans les registres des officiers de l'Armée française,
Il est également, inconnu au bataillon, dans les registres de la grande chancellerie, et inconnu également, dans les registres des pensionnés
des différentes guerres.
- Quelques jours plus tard, le journal Le Monde, nous indiquera que M. Arab Ahmed Ben Dahman, a été en 1937, un soldat de 2° Classe,
engagé pour 4 ans en 1937, et renvoyé dans ses foyers en mars 1941.
- Qu’il était connu des services de polices en raison de ses diverses condamnations.
- Qu'il avait été un militant du MNA, et qu'il avait réclamé la protection de la police contre les agents du FLN.
- Le préfet de police déposera une plainte en diffamation contre Arab Ahmed Ben Dahman, et contre son avocat.
- Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres !!!!!
Article du journal Le Monde du 9 décembre 1960.

- Le 15 mars, les avocats : Ben Abdallah, Liker, Oussedik, Claudine Nahori, Marie-Claude Radziewsky,
et, Maitre Nicole Rein,
déclarent que leurs clients ont déposés plus de vingt plaintes ........, contre les harkis.
- Le 19 Mars 1961, le préfet Maurice Papon porte plainte contre l'U.N.E.F. qui accuse de torture la police parisienne.
- Le 30 mars, Trois Algériens, MM. Mustapha Bakora, Mohames Nekaa, et Abdelhamid Abdou déposent plainte contre X .
- Avril 1961.
-
Le 5 avril, Article du journal Le Monde :
- Des musulmans et des européens accusent les Harkis, d'avoir saccagé des magasins dans le quartier de la Goutte-d ‘Or.
- Le 6 avril, Claude Bourdet nous gratifie, de son monologue concernant les Harkis.
- Le 8 avril 1961, premier article dans les Temps Modernes de Paulette Peju.
- Le 20 Avril, Ouverture d'une enquête sur les accusations de Ahmed Ben Cherif, ancien déserteur, qui accuse Pierre Lagaillarde,
de « meurtres de musulmans ».
- Mai 1961.
-
Le 15 Mai, un Algérien lance
une grenade offensive dans un café fréquenté par des « musulmans », situé 71, rue de Meaux à Paris, dans le 19e arrondissement.
- Deux morts, un enfant de quatorze ans, Marzouk, et son grand-père.
- Ces deux morts, seront usités dans le tract FLN, parut après le 17 octobre 1961, en indiquant, qu'ils ont été tués par la police.
- Le 30 Mai, Le préfet dépose une plainte contre l'Humanité, qui avait écrit, que la police parisienne avait ouvert le feu sur une foule de musulmans.
- Ce même jour la Préfecture précise, que 931 Nord- africain, ont été conduits à Vincennes, pour vérification.
- Elle ajoute, que durant les quinze derniers jours de Mai, 16 métropolitains ont été blessés par balles, lors des attaques des force de l'ordre
par le FLN, que 5 musulmans ont été tués, par le FLN, que deux métropolitains ont été tués, sans que la DST ne puisse désigner les auteurs,
et, qu'enfin, les forces de l’ordre ont abattus 5 membres du FLN.
- Il faut ajouter à cette liste les policiers et les auxiliaires tombés lors de ces nombreuses attaques contre les forces de police.
- Bizarre :
- Je n'ai pas entendu M. Claude Bourdet ou M. Raymond Bossus se révoltaient contre tous ces morts et blessés Métropolitains, Algériens et Policiers.
Article du journal Le Monde du 27 Mai 1961.

- Juin 1961.
- Le 2 Juin, Le mois de juin commence violement pour le FLN, malgré les entretiens d'Evian.
- Dix morts et cinq blessés, dont plusieurs gravement dans ses rangs.
- Les forces de l'ordre décompteront huit blessés.
- Plus encore que l'empileur de cette confrontation, c'est le nombre entre 30 et 40, et surtout la présence de militaires français musulmans
dans les rangs du FLN. militaires du 93° RI du camp de Frileuse ou du G.T. 523 de Montlhéry.
- Le commando FLN a été surpris par une patrouille de Harkis.
- Ce qui déclencha les premières victimes, Le but du commando, une attaque massive contre un poste de Harkis.
- Tout le commando sera mis hors de combat ou arrêtés dans les jours suivants.
- Le 6 Juin, à Evian, M. Joxe rappelle aux délégués du FLN les risques d'une recrudescence du terrorisme à Paris.
- Le 15 juin. M. Jacques Coup de Fréjac, directeur de l'information,
déplore l'aggravation du terrorisme, il précise que du 20 Mai au 8 juin le terrorisme a fait 133 morts et 300 blessés.
- Le 18 juin, Train Rapide N° 12 Strasbourg - Paris déraille, certains accuseront à tort, l'O.A.S.
- Le 19 juin, M. Derradji Kalfi, vingt-cinq ans, membre du FLN, libéré du camp de Larzac, quelques jours plutôt, dans le cadre de la décision
du Président De Gaulle, de libérer 6.000 membres du FLN, en Algérie et en Métropole, est abattu de deux balles de calibre 9, à Lyon.
- Le 21 Juin, début de la campagne de presse du FLN en France.
- La poseuse de bombe, Zohra Drif, grâce à M. Maspero, publie, « La Mort de mes frères », il sera saisi.
- Du 17 au 21 juin, 13 nord-africains seront abattus par le FLN, en région parisienne.
- Vers la fin juin, replis des 3 compagnies FPA,
vers le fort de Noisy, mais, les patrouilles continuent dans les arrondissements des 11°, 13°, 18° et 19°, au hasard.
Paris-presse L'Intransigeant Mardi 3 Octobre 1961.