ALGERIE - 1954 - 1962




 


 Catégorie voyage       Le   bal   des   massacres virtuels   de   F.M.A.


 



Discours de Claude Bourdet, lors de la réunion extraordinaire du 27 octobre 1961 .

27 octobre 1961 Claude Bourdet


 

      • Je cite le député Jean Marie Le Pen :

         
              « Il ne faut pas non plus, que la responsabilité de cette journée,
                  soit exclusivement laissée à la police parisienne, elle a payé un lourd tribut, des dizaines
                  de ses membres sont tombés sous les coups des tueurs du FLN, laissant des dizaines et
                  des dizaines d'orphelins,  réduits à vivre avec une demi retraite, accordée aux veuves
                  de ces soldats tombés au champ d'honneur.

                  Mais, chaque policier qui sort de chez lui,  porte lui aussi, ,
                  mon cher collègue Eugène Claudius- Petit, son étoile jaune,  je veux dire son uniforme,
                  et à chaque pas, il se demande, s'il ne va pas être abattu, lâchement dans le dos.

                  Or, mes chers collègues, qui portent la responsabilité ?
               
                  Est-ce la masse musulmane,
                  encadrée par les tueurs du FLN et contrainte de descendre dans la rue sous peine de mort ?

                  Le lendemain de cette manifestation du 17 octobre, à Fontenay-aux Roses,
                  800 malheureux musulmans, et leur famille attendaient sous la pluie, que les responsables
                  du FLN, veuillent bien les autoriser à regagner leurs logements.

                  Seuls les hypocrites, prétendent que cette manifestation était pacifique.
              ».

           
        • Suite à cette intervention le débat repris son cour normal.

           
    • Le train de la repentance était lancé.

       
        • Il n'attendait plus que le bouffon Jean-Luc Einaudi, les élections municipales de Paris et les présidentielles de 2011, et 2021.


Retour vers l’Algérie
On peut constater que les algériens ne sont pas couvert de bandages, ils ont l’ait plutôt en forme. !!!

19.10.1961 Retour vers l'Algérie

 

      • Enfin, le 1° Novembre,
        encore un hasard du calendrier communiste, un tract anonyme, daté du 31 octobre, attribué
        à un groupe de policiers républicains, mais en réalité, rédigé par le militant communiste Emile Portzer, évoque :
         
            • les dizaines de cadavres jetés dans la Seine,
            • les pendus du bois de Vincennes,
            • les Algériens arrosés d’essence et brûlés,
            • les trente Algériens abattus et jetés dans le canal Saint Denis,
            • les cadavres enterrés dans les fosses communes par la police,
            • les enterrements clandestins par la famille,
            • les corps jetés par avion dans la mer.

           
        • Quelques passages de ce tract anonyme.

           
          • Un groupe de policiers républicains déclare :

             
                « ... Nous nous devons d'informer....
                 
                  Quelques faits, le 17 octobre...

                  Parmi les milliers d'Algériens amenés au Parcs des Expositions de la Porte de Versailles, des dizaines ont été tués
                  à coup de crosse et de manche de pioche.......
                  Leurs corps furent piétinés sous le regard bienveillant de M. Paris, contrôleur général.... »


                   
          • L'ensembre des faits décrits dans ce tract d'Emile Fortzer était du même gabarit.
             
            • Un petit calcul du nombre de morts
              de ce tract communiste, nous donne le chiffre de environs 580 morts, tués, brûles, ou noyés, en deux jours !!!!
               
              • Les chiffres du tract :
                 
                  • Porte de Versailles, plus de 100 morts.
                  • Pont de Neuilly, une bonne centaine.
                  • Pont Saint-Michel, une bonne centaine.
                  • Métro Austerlitz, le sang couler à flots, des lambeaux humains jonchaient les marches des escaliers.
                    Ce massacre était encouragé par M. Soreau, contrôleur- général du cinquième District.
                    Pas de chiffre, mais pour que sang coule à flot, il faut au moins 100 morts.
                  • Caserne de la Cité, les tortionnaires jetés des dizaines de victimes dans la Seine, en présence de M. Papon, préfet de police,
                    et de M. Legay, directeur général de la police municipale. ...au moins 120 morts.
                  • Dans la grande cour du 19 Aout, plus d'un millier d'Algériens étaient l'objet d'un matraquage intense.. Là pas de mort!!!
                  • A Saint-Denis, plus de 30 Algériens sont jetés dans le canal.
                  • Dans le 18 arrondissement, des Algériens ont été coupés en morceaux, aspergés d'essence et brules.
                    Pas de chiffres, mais avec de semblables barbares, ont peu dire qu'il y eu au moins 20 morts.
                     



        I.M.L. Octobre 1961

        I.M.L. Octobre 1961  Mandelkern

         

  • Pour conclure, cette litanie des massacres et des meurtres, le tract communiste indiquait :

     
        « Ces quelques faits indiscutables ne sont qu'une faible partie, de ce qui s'est passé ces derniers jours..... »

          « Nous ne pouvons croire que cela se produise sous la seule autorité de M. le préfet Papon.
          Le ministre de l'Intérieur, le chef de l'Etat lui-même ne peuvent ignorer ces sévices, au moins dans leur ampleur .... »


         
  • Le Mardi 7 Novembre 1961, une suite était donnée à ce tract, le journal Libération publiait :

      Un Groupe de Policiers républicains demande le châtiment des coupables....

       
  • Le train du massacre d'Etat, était sur les rails.

     
      • C'est bien le militant communiste Emile Portzer qui est l'auteur de ce tract, rédigé sans doute, dans les locaux de la CGT.
         
          • Une enquête démontrera,
            que c’est bien le même papier utilisé par la C.G.T. et le parti communiste, qui a servi de support au tract du militant communiste.
             
            • Au milieu de ce tract communiste, figurait un encas, avec comme titre : Sous les yeux de M. Papon.
               
            • En 1990, ce tract était considéré par les historiens anticolonialistes comme une preuve irréfutable de ce massacre d’Etat, du 17 octobre 1961.
               


    Arrivée à Constantine le 18 octobre 1961.
    718 Algériens regagneront le Constantinois, en moins de trois jours.

    19.10.1961 Retour vers l'Algérie