A la question, M. Elie Kagan, photographe reporter engagé, va-t-il mentir, lors du reportage du JT de France 2, le 17 Octobre 1997, sur les photos prisent le mercredi 18 Octobre 1961, rue des Pâquerettes à Nanterre :
la réponse est sans aucun doute : OUI
Le 17 Octobre 1997, France deux, au JT de 20 heures, nous présente un reportage sur le 17 Octobre 1961.
Apres les bobards habituels des intervenants :
Mohamed Ouchik, responsable du FLN, au moins 200 morts au pont de Neuilly. Daniel Mermet, The French radio, Jean-Luc Einaudi, avec ses 700 morts,
Joseph Gommenginger, le roi de la cour de la Préfecture, et ses cinquante morts, eux-aussi jetés dans la Seine, sans doute, au pont Notre Dame.
Arrive la séquence avec Elie Kagan, et ses photos du 17 octobre 1961.
Elie Kagan, photographe de presse engagé, dont le début du message ne figure pas dans le montage, commence ainsi :
« ... puis voilà, ils ont chargé, c'était la peur, ils ont tirés, et, les autres foutaient le camps, »
Parlant de la photo ci-dessus, il précisait :
« Il y avait un petit mur, il y en a un qui a voulu se sauver, il a été pris par une rafale, il est mort, puis l'autre, celui-là, c'est le blessé. »
Ces commentaires, nous permettaient de déduire, qu'il a assisté à la fusillade, même, si dans son récit, il ne le précise pas clairement.
Le mensonge du photographe Elie Kagan l’acteur qui est sur le mur n’est pas mort Nanterre Rue des Pâquerettes.
Extraits de la presse des 19 et 20 Octobre 1961.
Figaro du 19 Octobre 1961 :
C'est vers 22 h 30, au croisement des rues de Stalingrad et du Chemin de fer, à Nanterre, qu'eut lieu le seul heurt violent,
un groupe de 150 à 200 Nord-Africains sont pris en tenaille par les forces de police et les CRS. Pour tenter de de se dégager, l'un deux tira un coup de feu, les policiers ripostent. A l'hôpital de Nanterre, on assure que trois corps auraient été déposés à la morgue.
Libération :
En gros titres annonçait : Deux morts et six blesses à Nanterre. C'est à Nanterre que le heurt le plus violent s'est produit vers 22 h 10. Un groupe d'Algériens débouchant près de la gare en criant : « Algérie Algérienne », arrivaient à proximité du commissariat, quand
les agents ont fait usage de leurs armes. Deux algériens ont été tués, et un très gravement blessé.
Le Parisien :
Ils étaient 1500 manifestants arrivés par petit groupe du bidonville de Nanterre, l'important dispositif des forces de l'ordre les disperses,
Vers 22 h, une bande évaluée à environ 200 personnes, déferle vers la gare, à l'angle de rue de Stalingrad et du Chemin de fer, peu avant la voie ferrée, un heurt violent s'est produit, un des manifestants tira un coup de feu, en direction des policiers, la police riposte. Bilan : 2 morts, et six blessés dont un gravement.
Bizarre, vous avez dit bizarre.
Tous les journaux indiquent que la fusillade, a eu lieu rue de Stalingrad, alors par quel miracle, le mort était-il sur le petit mur de la rue des Pâquerettes ?
Il y a eu trois photos du soi-disant mort de M. Elie Kagan, prises ce soir-là, sur le petit mur de la rue des Pâquerettes.
Sur la photo qui est incluse dans le reportage de M. Billalian, le négatif a été mis à l'envers, ce qui explique, que le « mort », se trouve à droite du blessé, contrairement aux deux tirages, où, on le retrouve à gauche.
Si, on regarde attentivement ses trois photos, on s’aperçoit que la jambe du mort, à bouger d’un cliché à l’autre, et que le mort prend appuis sur sa main.
Le procès de Maurice Papon, commence le 8 octobre 1997, et, à la demande des parties civiles, le jeudi 16 Octobre 1997, l'affabulateur, le menteur, et le falsificateur, Jean-Luc Einaudi, est à la barre.
Extrait de ce jour-là :
« Le 17 octobre 1961 et les jours suivants, en plein Paris, la police française commit, avec une violence inouïe, un véritable massacre de manifestants algériens entièrement pacifiques. C’est sous les ordres de Papon que ce massacre au faciès eut lieu, et, ce dernier ne fit rien pour l’empêcher, ni pour l’interrompre.
Des agents tuèrent en effet, au pont de Neuilly, au pont Saint-Michel, sur les Grands Boulevards, au Palais des sports de Versailles, au centre d’identification de Vincennes et dans bien d’autres lieux de la banlieue parisienne.
Des jours durant, la Seine et les canaux charrièrent des cadavres d’Algériens morts par balle, par strangulation, par pendaison, par noyade ou des suites de matraquage à coups de crosse ou de bidule.
C’est le même Papon, qui inventa la version outrageusement mensongère, défendue bec et ongles par le gouvernement Debré, restée officielle jusqu’à ce jour de 1997, et soutenue la veille encore devant cette cour, selon laquelle il n’y aurait eu que deux morts algériens. »
Jean-Luc Einaudi, reprenant les conclusions de son livre, évalue le nombre des victimes de la police, ce jour-là, à un minimum de 200 morts, vraisemblablement autour de 300.
Etrangement, le 17 Octobre 1997, France deux, au JT de 20 heures, nous présente un reportage sur le 17 Octobre 1961.
Le bouffon Jean-Luc Einaudie Reportage du JT de France Deux 17 Octobre 1997.
Mais, six ans auparavant, cette même antenne, nous présentait un reportage sur la date anniversaire de cet évènement ( 30 ans).
JT Antenne 2 du 17 Octobre 1991.
Beaucoup plus sobre, que celui du 17 octobre 1997, un simple rappel du bilan officiel, et, celui donnait par le FLN : 200 morts et 400 disparus.
C'est la journaliste Isabelle Staes, qui commente ce reportage.
Il ne faut pas rêver, le reportage commence par le témoignage d’un Algérien, Saad Ouazene, qui nous indique, qu’il a été matraqué, presque à mort, dans les escaliers du métro Concorde, il affirme, que dans ces mêmes escaliers, il y a eu des morts !!!!!