ALGERIE - 1954 - 1962




 


 Catégorie voyage       Benjamin Stora     ou,     La résurrection du 17 octobre 1961.


 



Pourtant le 13 Mai 1958, était encore présent ..... Alger Juin 1958.

De Gaulle à Alger, Juin 1958

 

  • Il est incontestable de ces deux premières semaines de décembre 1958, ont été riches en évènements !!!!!

     
      • Le 1 décembre 1958.
         
        • Une nouvelle assemblée a vu le jour, avec un gros bataillon de députés de l’Union pour la Nouvelle République. (UNR).
           
      • Le 6 décembre 1958.
         
        • Un article du brillant Claude Bourdet, titrait : « Le Fascisme par la Loi !!!
           
        • C'est la bataille pour le Perchoir à l'Assemblée Nationale, M. Chaban-Delmas tient la corde.
           
        • Petit voyage en Algérie, pour De Gaulle, juste avant sa candidature au poste de Président.
           
          • A Touggourt, le futur président déclare :
             
                « Ah, les attardés de la guerre civile, qu'ils comprennent, que la page des combats est tournée,
                  et, maintenant que c'est la page du progrès, de la civilisation et de la fraternité retrouvée.
                  Que c'est la page des hommes. »

                 
          • A Alger, l'ambiance des journées de Mai 1958, a été refroidie.
             
      • Le 8 décembre 1958.
         
        • Nouvelle allocution du cardinal Gerlier à la basilique de Fourvière.
           
      • Le 12 décembre 1958.
         
        • Le départ d'Algérie, du général Salan, est officialisé.
           
        • Les policiers de la D.S.T. arrêtent à Paris, quinze individus, parmi eux figure, Mustapha Francis, le frère de M. Ahmed Francis,
          membre du gouvernement algérien en exile.
           
            • Les juges d'instruction MM. Batigne et Perez les ont inculpés ce même jour......


           
      • Parmi les changements de ces premiers jours de décembre 1958,
        figure entre autres, le remplacement de M. Roger Wybot Roger, par un préfet, M. Gabriel Eriau, assisté de M. Pierre Sirinelli.

         
      • Sans être un grand journaliste,
        on découvre que Mustapha Francis, un des coauteurs de « La Gangrène », n’a pas pu être torture du 4 au 12 décembre dans les locaux de la DST à Paris,
        puisqu’il a été arrêté le 12 décembre 1958 dans la journée.

         



Albert Camus 19588.

Albert Camus 1958

 


  •  
      • 1959.
         
        • 21 juin 1959, Les Editions de Minuit publient La Gangrène, qui est immédiatement saisi.
           
        • 25 juin 1959.
           
          • La ligue des droits de l'homme, le Comité Maurice Audin, le Centre de Landy organisent « une réunion », contre la torture et la paix en Algérie !!!
             
        • 30 juillet 1959, Les quatre auteurs de la gangrène sont confrontés aux policiers qu'ils accusent de tortures.
           
        • 31 juillet 1959, La 12e chambre correctionnelle a rendu son jugement dans l'affaire des étudiants algériens :
           
                Douze prévenus sont relaxés.
                Quatre sont condamnés pour collusion avec le FLN.

                 
        • 9 Août 1959.
           
          • Le juge d'instruction M. Batigne signe l'ordonnance de non-lieu dans l'information contre X, ouverte le 30 décembre 1958,
            sur l'initiative de la Commission de Sauvegarde, à propos des sévices relatés dans « la gangrène », six mois plus tard.
             
              • Trois informations ont été ouvertes :
                 
                • La première contre les auteurs de la gangrène, et Abdelkader Belhadj, 31 ans, étudiant en sciences.
                   
                • La deuxième vise France-Observateur pour ces articles consacrés à la gangrène.
                   
                • La troisième contre Témoignages et Documents qui a reproduit des passages.
                   



Article du journal Le Monde du 27 Mai 1961.

article journal Le Monde Mai 1961

 


         
      • En Juin 2005.
         
        • Notre brillante journaliste du Monde, madame Florence Beaugé, le 19 juin 2005, titre dans Le Monde :
           
                  Trois questions à Bachir Boumaza.
                   
            • Elle se rend à Alger.
               
            • Son article commence ainsi :
               
                « Vous avez été ministre et président du Sénat algérien.

                  Votre nom est lié à un livre, « La Gangrène », dans lequel vous racontez les tortures à l’électricité et
                  à l’eu que vous avez subies, en 1958, en plein Paris, dans les locaux du ministre de l’intérieur. »

                 
          • Puis suit trois questions :
             
              • Que pensez-vous de la polémique déclenchée par la loi du 23 février 2005 conseillant un enseignement positif de la colonisation.
                 
              • Que faudrait-il pour que le peuple algérien panse les blessures de la colonisation.
                 
              • Les vérités de l'Algérie et de la France arriveront-elles un jour à se rejoindre.

                 
        • Pas une seule question sur la véracité des tortures de 1958 !!!!

           
    • Madame Florence Beaugé, est aussi brillante que celui qui souffle à l'oreille du président Macron.



Article du journal Le Monde du 19 Juin 2005..

article journal Le Monde juin 2005