ALGERIE - 1954 - 1962




 


 Catégorie voyage       # Fatima Bedar.


 



Une des version du boufffon Didier Daeninckx.

version du bouffon Didier Daeninckx  1961  communiste  menteurs

 

  • Quelle est la réalité de la création de cette légende.
     
      • Et surtout comment expliquer la découverte de la jeune Fatima Bedar dans les journaux,
        alors que la seule et unique référence est celle d’un journal communiste : Saint-Denis Républicain, en date du 17 Novembre 1961.
         
      • Certes, les deux clowns ont bien été informés,
        par une personne de la LDH, et du MRAP, mais pas à la date qu’il nous indique, car des écrits de Jean-Luc Einaudi, nous prouvent le contraire.

         
      • En Octobre 1988,
        Le Seuil, publiait dans la Revue, « Le Genre Humain », un article de Jean-Luc Einaudi, le titre : Un jour d'octobre à Paris.
         
        • Pour les bouffons et les Pieds-Nickels du massacre du 17 octobre 1961, voici la référence officielle de cette publication :
           
          • Le Seuil « Le Genre Humain » 1988/3 N° 18 page 25 à 36   ISSN 0293-0277   ISBN 9782020103527
             
        • L'article commence ainsi :
           
            « Ce jour-là, un mardi, il pleuvait.
              En voyant le temps, Ali Frik, un responsable de la willaya, se dit : « Dieu n'est pas avec nous. »
              Nous sommes le 17 Octobre 1961. »

             
        • Dans cette article le menteur communiste,
          nous présentait une organisation de la manifestation du 17/10/1961, qui aurait était prévue dès le 10 Octobre 1961.
           
          • Voici un extrait du passage :
             
              « Le 10 octobre 1961, le comité fédéral de la fédération de France du FLN, siégeant en Allemagne, adressait des directives écrites
                aux responsables se trouvant sur le territoire français.
                En fait, il répondait aux sollicitations pressantes de ceux-ci.
               
                  « Les Algériens boycotteront le couvre-feu.
                    A cet effet, et à compter du samedi 14 octobre 1961, ils devront sortir en compagnie de leurs femmes et de leurs enfants, en masse.....
                    Les commerçants ayant des établissements fixes doivent fermer durant 24 heures en signe de protestation contre le couvre-feu
                    à caractère raciste....
                    Cette fermeture aura lieu le lendemain du boycott massif, c'est à dire le dimanche 15 octobre 1961.... »


                   
        • Par ces quelques lignes, le menteur communiste préparait la version de la dispute du dimanche dans la famille Bedar.



      Etat-civil journal Saint-Denis Républicain, du 17 Novembre 1961.

      Etat civil journal Saint-Denis nov 1961 menteurs

      • Note :
          Le journal de Saint-Denis, situe sa mort à la date du 30 Octobre 1961.
          Je n'ai rien trouvé au sujet de cette date, sans doute une erreur d'une des mairies, qui transmettaient les informations au journal local.

           
    • Revenons à l'article d'Einaudi.
       
      • Quelques lignes plus loin, Jean-Luc Einaudi nous présentait la journée du 17 octobre 1961, heure par heure.
         
      • En voici quelques passages :
         
            « Dans la matinée : Opéra.
              Des Algériens tentent de se regrouper dans le quartier : 160 arrestations. »
               
            • Note :
                je passerais sur les passages
                concernant la police raciste de Papon, qui cognerait sur les Algériens, décrits dans les divers rapports de militants du FLN.
                 
            « 19 heures.
              Porte de la Chapelle.
                Arrestations d'Algériens sortant des bouches du métro.


              Pont de Clichy :
                Le gardien de la paix Paul Rousseau est de réserve dans un car :
                    « J'ai vu des policiers jeter par-dessus le pont des Algériens....
                    Certains ont tiré dedans et les ont balancés par-dessus le pont..... »

            20 heures, Pont de Neuilly.
              Deux automitrailleuses sont placées à chaque extrémité de la grande rue qui s'allonge jusqu'à l'Etoile ......

            20h 10 boulevard Saint-Michel.
              Le journaliste René Dazy longe la préfecture de police vers le pont Saint-Michel....

            20h 40 République. .... »
             
          • Suit le rapport détaillé écrit par le matricule 21332 membres du FLN.
             
          • Et, nous arrivons au faussaire communiste, Elie Kagan.
             
            « 21 heures à Nanterre.
              Le photographe Elie Kagan vient du pont de Neuilly.
              Arrivant à Nanterre, il entend des rafales. Il se gare rue des Pâquerette.
              Sur un petit mur, il voit des morts et des blessés, Trois ou quatre morts, Il prend des photos.

              Puis les Algériens emportent leurs morts, comme à la guerre.


    Le mensonge du photographe Elie Kagan    l’acteur qui est sur le mur n’est pas mort.
    Nanterre   Rue des Pâquerettes   le 18 octobre 1961.

    journal Humanité 30 juillet 1957 Audin/Alleg

     

            « 21 heures Boulevard Bonne Nouvelle.
              Le journaliste de l'Express, jacques Derogy regarde.......
              On relèvera cinq morts algériens, et un français Guy Chevalier......

            22 heures Cour de la préfecture de police. »
             
              Belkacem Idir a été arrêté...........
                On nous a emmenés dans la cours de la préfecture.
                Là, peut-être qu'on était 6.000 ou 7.000 entassés....
                Ils les embarquaient, quelques instant après, le car revenait, vide.
                On a dit « ça, c'est pour jeter les gens dans la Seine » ».

                 
            • Nous avons également dans ce récit :
               
                • Le chef de car, Joseph Gommenginger.
                • La mort de d'Amar Mallek, tué froidement par un policier.
                • Les Algériens jetés dans la Seine et mitraillés par la police.
                • La fédération de France du FLN dénombra 327 morts.
                   
            • Jean-Luc Einaudi termine ce magnifique compte-rendu du 17 octobre par :
               
                  « Si un jour, vous passez à Stains et que vous entrez dans son cimetière, vous y trouverez la tombe de Fatima Bedar.
                    Elle partit de chez ses parents le 17 octobre 1961.  Elle n'y revint plus jamais.
                    Le 31 octobre 1961, son corps fut retrouvé dans le canal Saint-Denis.
                    Elle avait 15 ans »

                   
          • Nous avons dans ces onze pages, tous les ingrédients,
            qui seront usités, par Einaudi et Deanerick, dans les années suivantes, et surtout, au procès Papon, pour crier au génocide des Algériens.


          Le Seuil « Le Genre Humain » 1988/3 N° 18 Page 25.

          Le Seuil  Le Genre Humain » 1988/3 N° 18  Page 25 Jean-Luc Einaudi.


           

        • De ces onze pages, je ne traiterai que les passages d’ Elie Kagan à Nanterre et bien entendu la jeune Fatima Bedar.
           
          • Sur Nanterre, j'ai déjà écrit des pages,
            sur le faussaire Elie Kagan et sur les photos du mort sur le petit muret, ce n'est pas le 17, mais le 18 octobre 1961.
             
          • Une des photos de ce casting,
            sera publiée dans le journal Libération du Mercredi 1 Novembre 1961, qui publiera sur sa Une, « Bon appétit monsieur Frey. »
             
            • L'article commence ainsi :
               
                  « Pas le début du commencement d'une ombre de preuve ... »
                   
              • Cet article contre le Ministre Frey,
                écrit par M. Georges Royer, est illustrée avec une photo du faussaire Elie Kagan, prise rue des Pâquerettes, le 18 octobre 1961.
                 
                  La photo est légendée : « Dans une flaque de sang, un manifestant algérien. »

                   
            • Pour les photos des morts et des blessés, comme nous le précise M. Jean-Luc Einaudi,
              il n'y aura que deux acteurs, un pour le mort et un pour le blessé, qui clôturera ce casting, par son arrivée triomphale aux urgences
              de l'hôpital de Nanterre, entouré par trois aides-soignants communistes, et le journaliste Américain.
               
            • Le mort sur le mur, n'est pas mort.
               
              • Il suffit de regarder les trois photos du mort, prises ce soir du 18 octobre à Nanterre, pour s'apercevoir que le mort à changer
                de position, et, qu'il prend appui sur ses mains contre le grillage.
                 
          • Affaire classée.

             
          • Parlons plutôt de la jeune Fatima Bedar.



      Arrivée triomphale aux urgences de l'hôpital de Nanterre du blessé de la rue des Paquerettes.

      Elie Kagan 18 octobre 1961