A en croire, nos Pieds-Nickels, Jean-Luc Einaudi, Benjamin Stora, Samia Messaoudi, Mehdi Lallaoui, les manifestations du 17 et 18 Octobre 1961, auraient tué, ou fait disparaitre des dizaines d'Algériens.
Pour preuves, le livre produit en 1991, « Le Silence du fleuve », ce crime que nous n’avons pas dénoncé, attribué à Anne Tristan, dont le casting figure sur l’image ci-dessous.
Bien sûr, je n’ai pas acheté ce livre, j’ai juste regardé les photos, et lu l’histoire d’un des 200 disparus.
Je confirme et signe que le premier chiffre donné par le clown Jean-Luc Einaudi est bien celui de 327 morts.
Chiffre qui deviendra 109 dans son livre de 1999.
Casting du livre « Le Silence du fleuve ».
Voici le récit concernant la disparition de Ahmed Khalfi.
« Ahmed Khalfi, lui est un disparu qui n’a jamais existé.
Il habitait Bois-Colombes et prenait son travail à 4 heures du matin.
Le 20 Octobre 1961, Ahmed rentre chez lui après avoir été détenu trois jours et matraqué. Le 22 Octobre 1961, il reprend son travail…
Il ne reviendra jamais.
Depuis 1964, son épouse tente d’obtenir un constat de disparition. En vain.
La mairie de Bois-Colombes a prétendu, que la maison, que les Khalfi habitaient en 1961, n’a jamais existé
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Ce n’est qu’un exemple……
Depuis trente ans, les preuves de la vie, de Ahmed Khalfi se perdent dans ces méandres. »
INCROYABLE !!!!
Nous avons le nom d’un disparu ……
Il manque l’adresse où ils habitaient à Bois-Colombes.
Il manque son lieu de naissance, sa date de naissance, mais comme il est marié, on va retrouver très facilement toutes ces informations.
Mais, ce nom d’ Ahmed Khalfi, me parlait, je l’avait déjà lu ou vu dans mes archives …..
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Texte concernant Ahmed Khalfi dans le livre : « Le Silence du fleuve ».
Sans lieu de naissance, il est très difficile de savoir, si on est sur le « bon » Ahmed Khalfi.
Car des « Ahmed Khalfi », on en retrouve beaucoup….. dans cette même plage de date allant de 1954 à 1964.
Au Maroc, il est dans la police marocaine, à partir de juin 1958, il finira commissaire de police.
En Algérie, dans le Constantinois, il est marchand de légumes, on trouve sa trace dans les Registres du Commerce.
On trouve même une Vve Khalfi, dans le J.O. de la république démocratique d'Algérie, de novembre 1964, elle se voit attribuée une licence de débit de boissons, dans l'Algérois.
Ce disparu, figure aussi, dans le livre et dans le film, « Ici on noie les Algériens » :
« Ainsi, Madame Khalfi, veuve d'un disparu, relate cette démarche désespérée pour retrouver la trace de son mari. »
Plus proche de Nous, en 2024, El Moudjahid, nous parle des deux frères martyrs Ahmed et Mokhtar Khalfi, de la commune d'El-Haoudine.
Facebook, dénonce la dégradation de l'œuvre de « l'artiste français » C215, à Vitry-sur-Seine, en hommage aux victimes du 17 octobre 1961, sur cette œuvre figure le nom de Ahmad Khalfi, mais les articles associés à cette œuvre, nous parlent bien de Ahmed Khalfi.
Il ne nous manque plus, qu’une nouvelle repentance, de notre président Historien Emmanuel Macron et de son prophète Benjamin Stora.
Avis du décès du service des armées, mise à jour en 2024, concernant Ahmed Khalfi.
Mais, c'est le service historique de la défense, situé à Caen, qui me fournira un avis de décès, ayant un lien direct avec les événements d’Algérie.
Cet avis de décès nous indiquera qu'il est mort, le 23 novembre 1959, en Algérie, sans préciser la commune.
Cet avis de décès, figurera très tardivement dans les registres des morts pour la France.
Note : Je suis en attente d'une réponse, avec j’espère plus de détails sur ce décès.
Mais revenons au principal « révélateur » de tous ces disparus Algériens, jamais retrouvés.
Non, Non, ce n'est Jean-Luc Einaudi !!!!
C'est un des responsables de la Ligue des droits de l'Homme, et du MRAP, j'ai cité Michel Levine.
Dans son livre « Les Ratonnades », de 1985, il nous donne plus d'information sur ce disparu, il nous ramène à la ville de Bois-Colombes, au 47, rue Armand-Lépine !!!!
J'ai été très étonné que les « historiens » d’Au Nom de la Mémoire, ne nous ont pas précisé le numéro et le nom de la rue où habitait le disparu, ils nous ont simplement indiqué que la mairie avait répondu que cette habitation n'existée pas en 1961.
Il m'a fallu cinq minutes, pour prouver que la mairie de Bois-Colombes avait dit la vérité...... comme le préfet Maurice Papon en Octobre 1961.
Bulletin Officiel de la Ville de Paris Avril 1962 Page 1070.
C'est en 1899, que M. Armand Lépine, maire de Colombes de 1884 à 1887, céda gratuitement les sols de la rue qui portera son nom, à la nouvelle municipalité de Bois-Colombes.
Donc, pour les journalistes incompétents et les historiens d’Au Nom de la Mémoire, en 1900, la mairie de Bois-Colombes était propriétaire de la future rue Armand-Lépine.
Dons à partir de 1900, La Mairie a le détail des maisons construites ou à construire dans la dite rue.
C'est en 1958, que le futur square Armand Lépine, prend forme dans l'esprit des conseillers de la mairie de Bois-Colombes.
Ils voulaient rendre hommage à ce généreux donateur.
Ce square sera définitivement entériné par le procès-verbal d'expropriation en date du 22 avril 1962.
Cette expropriation touchait les 23, 41 et 43 de la rue Armand-Lépine.
Les parcelles des 45 et 47 rue Armand-Lépine, ne comportent pas d'habitation !!!!! .
Bulletin Officiel de la Ville de Paris Avril 1962 Page 1070.
Epilogue.
Plus tard, ce square Armand-Lepine, sera agrandi, et il changera de nom, mais la rue gardera le nom de rue Armand-Lepine.
Je laisse aux lecteurs de ces pages sur les manifestations des 17 et 18 octobre 1961, de se faire une idée sur la véracité des 200 morts/disparus lors de ces manifestations d'octobre 1961.
La simple vue d’une photo d’un des barrages existants sur la Seine entre Paris et Rouen, doit prouver qu’un corps ne peut pas « descendre » la Seine, et encore moins, …. la remonter !!!!
Arrivée triomphale aux urgences de l'hôpital de Nanterre du faux blessé de la rue des Paquerettes !!!.