Le journal Libération, du 22 octobre 1997 titrait :
17 Octobre 1961 : les archives parlent.
Article du journal Libération :
« ... Pour ceux qui réclament l'ouverture des archives et enquêtent depuis des années, c'était l'occasion rêvé.
David Assouline, professeur d’histoire est de ceux-là. Membre de l’association « Au nom de la mémoire », créée en 1990, il milite pour que la lumière soit faite sur cette période. »
Mais, la journaliste de Libération, Madame Béatrice Vallaeys, aurait dû ajouter :
« « Trotskiste, et membre de la Ligue Communiste Révolutionnaire, comme M. Einaudi Jean-Paul. »
Journal Libération du 21 Octobre 1997.
En Mai 1998, le journal Libération publie cet article :
« Le 21 octobre 1997, rue Béranger, siège de Libération, arrive à l’improviste David Assouline, professeur d’histoire, que nous connaissons bien, membre de l’association « Au nom de la mémoire », créée en 1990, il milite pour que la lumière soit faite sur cette période.
Ce jour-là, il tient à la main une grande enveloppe contenant « un trésor », qu’il voudrait voir publié dans nos colonnes, (Libération du 22 octobre 1997). ......
Et David Assouline d’exhiber une dizaine de grandes pages de papier vieilli, mais très lisibles, documents extraits par M. Philippe Grand, des cartons contenant les archives du Parquet. »
Puis Libération cite David Assouline :
« Les pages des mois d’octobre et novembre sont remplies de FMA (Français musulmans d’Algérie), frappés du tampon « Mort » par coups et blessures volontaires, pour certains, figure même la mention manuscrite « repêché » ou « repêchage ».
Après une première consultation non exhaustive, on en dénombrait déjà soixante-dix. Mais il y a une question qui ne se pose plus,
après ce qu'ont déjà trouvé des chercheurs et grâce à ce qu'établit M. Dieudonné Mandelkern :
Y a-t-il eu un massacre à Paris le 17 Octobre 1961 ? Parce que, même trente-deux morts, » conclut l'historien, « c'est déjà un massacre. »
Note :
Je ne m'arrêterais pas, sur le romantisme de la phase
« frappés du tampon « Mort », par coups et blessures volontaires », de M. David Assouline, ni même sur le trésor, qui démontre le copinage entre gens de gauche, car le travail d'un archiviste, ou d'une archiviste, est de conserver précieusement les archives, afin que des historiens honnêtes, puissent un jour les consulter.
Le Trésor de David Assouline. Le premier Mort de la liste est M. Chevalier Guy, dont on aperçoit le bas du prénom.
Mais revenons sur ce trésor.
M. Davis Assouline, nous dit : « on en dénombrait déjà soixante-dix. »
Qui ment dans cette affirmation,
M. Assouline, la journaliste de Libération Béatrice Vallaeys, Brigitte Lainé, ou Philippe Grand.
Car, si j'en crois les rapports des deux experts, MM.Dieudonné Mandelkern et Jean Geronimi, pour les mois Octobre et novembre 1961, il y a eu 43 repêchés, mais, jamais, plus de soixante-dix !!!!!!!
Dans le livre Mémoire saturée, Régine Robin, prétend, ( je n'ai pas pu vérifier ce chiffre ), que les deux archivistes, Brigitte Lainé et Philippe Grand, preuves à l'appui, donnèrent le chiffre de :
« au moins, 130 cadavres repêchés dans la Seine. », lors du procès Papon contre Einaudi.
Ce trésor, preuve irréfutable, comme le clame M. David Assouline, et la LDH de Toulon, qui titrait :
Les preuves irréfutables des 200 morts du 17 Octobre 1961.
Puis suivait une vidéo de France 2, où, on pouvait voir pendant quelques secondes la page du trésor, suivit d'un montage sur le massacre avec des extraits de films de la Famille Péju. .
Mais en réalité, que montre ce trésor de M. David Assouline, simplement, que le Préfet Papon et le Ministre Roger Frey ont dit la vérité.
Le Trésor de David Assouline (suite).
Car, on constate dans cette liste chronologique, qu'il y a bien les trois morts du 17 Octobre :
N° 80726 Guy Chevalier - N° 80725 - 80724, les deux morts de l’avenue du Général-de-Gaulle à Puteaux,
Puis, suivent les morts entrés à IML, le 18 Octobre 1961.
N° 80870 Meklouche Amar
N° 80728 Meziane Akli, retrouvé mort sur les berges de Seine, à Villeneuve-la-Garenne, N° Police Judiciaire 61 660158.
Le 19 Octobre 1961.
Mort X, IML 2179, Saidani Brahim, tué par balle, au Bois de Boulogne, N° Police Judiciaire 61 660162.
Mort X, IML 2184, il resta inconnu et sera enterré au cimetière de Thiais.
Mort 81188, M. Belkacemi Achour, tué par un policier le 18 octobre 1961, à 22 heures à Colombes, invoquant la légitime défense.
Alors, où sont les 200 morts du 17 Octobre 1961, listés par le Pieds nickelé, Jean-Luc Einaudi et son compère Didier Daeninckx.
Rapport Dieudonné Mandelkern Page sur les Morts des 17 à 21 Ocrobre 1961./font>
Laissons ces preuves irréfutables, et revenons à cette phrase :
« Parce que, même trente-deux morts, c'est déjà un massacre!!! »<§i>
Pour cet historien, les sept morts des manifestations du 17 et 18 Octobre 1961, ajouté aux vingt-cinq cas listés par le rapport M. Dieudonné Mandelkern, égale Trente deux morts ?
Le rapport Mandelkern.
Pour la période comprise entre le 17 Octobre et le 31 décembre 1961, 88 corps de NA, sont entrés à l'IML.
De l'avis de la mission, le cas de 25 de ces cadavres appelle une analyse plus poussée.
Pour ces cadavres en effet, la date présumée de la mort ou ses circonstances, telles qu'elles ressortent du registre d'entrée, complétée, le cas échéant, par les enquêtes de la police judiciaire, ne permettent pas d'exclure tout lien avec les manifestations.
On reléve, que 22 de ces 25 cadavres avaient fait, à l'époque, l'objet d'enquêtes judiciaires, mais, aucune d'entre elles, n'a conclu à une relation avec les évènements du 17 Octobre 1961.
Il n'en reste pas moins troublant que, pour quelques cas, (trois), la date du décès ou la date de disparition, donnée par les témoins, coïncide avec la date des manifestations. »
Chaque mot dans un rapport d’expert a son importance.
Donc, pour M. David Assouline, aucun doute possible, les 25 cadavres, listés dans le rapport Mandelkern, annexe III, ont été tués par la police sous les ordres du Préfet Papon, lors de ces manifestations du 17 et 18 octobre 1961, sans même tenir compte des faits, du type décès, des lieux, des dates de décès, des rapports de police judiciaire, des cadavres inconnus, et des dossiers médico-légaux.
Retour en Algérie pour certains manifestants du 17 Octobre 1961.